accueil représentants victimes vaccin

Mauvais accueil pour deux représentantes des victimes des vaccins Covid à un colloque sur la désinformation médicale

Le 30 novembre 2023, un colloque sur la désinformation médicale était organisé à la Fondation Descartes à Paris. Deux citoyennes, Michèle Musso, dont la fille Eva est décédée suite au vaccin Pfizer, et Nora, de l’association Contre-Attack, ont pu pénétrer dans le bâtiment et ont pris la parole en pleine conférence. L’accueil qui leur a été réservé a été peu amical.

◆ Un événement en l’honneur de « l’information fiable »

L’événement appelé initialement « Désinformation en santé ; défis et perspectives pour une information fiable » était organisé à la Fondation Descartes à Paris. Rebaptisé « Information et santé : défis et perspectives pour une information fiable » sur la chaîne YouTube de la Fondation Descartes, il réunissait certaines personnalités pro-vaccination générale très influentes pendant la crise Covid, comme le médecin de plateau Karine Lacombe, Mathias Wargon, ou encore Cédric Villani, président de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Notons aussi la présence du médecin généraliste Pierre de Bremond d’Ars, fervent combattant de l’homéopathie qui s’est dit réjoui ce jour-là du déremboursement de cette médecine. Ou celle de Gérald Bronner, « expert du complotisme ».

👉Voir le colloque intégral de plus de 6 heures :



◆ Des éléments perturbateurs

Au bout de 1 h 22, après l’intervention de Cédric Villani, qui déclare notamment que parfois le gouvernement essayait de faire porter le chapeau de certaines de ses décisions au Conseil scientifique, et qu’il y a trop de « suréglementation » en France, c’est Nora, présidente de l’association Contre-Attack, dont le but est de défendre les droits humains, qui a pris spontanément la parole en tant que citoyenne et notamment évoqué la lettre de l’EMA. Était à ses côtés Michèle Musso, dont la fille Eva est morte 8 jours après l’injection vaccinale, et qui a entre les mains un rapport qui fait pour la première fois en France le lien entre le vaccin Pfizer et le décès.

Si la vidéo retransmise en direct sur la chaîne YouTube de la Fondation Descartes ne nous permet pas d’entendre les propos de Nora et de Michèle, la vidéo tournée par l’une d’entre elles nous permet d’avoir le chaînon vidéo manquant : « Excusez-nous de vous interrompre. Je voulais vous interpeller sur la lettre de l’EMA. L’EMA a sorti un courrier qui est venu démonter un narratif durant trois ans de tous les médecins de plateau. L’EMA, c’est quand même l’Agence européenne du médicament. Là, nous avons la maman d’une victime du vaccin Pfizer et nous avons aussi le rapport de l’ANSM sur tous les effets secondaires. Donc, il va falloir parler de ça aussi, car nous sommes citoyens […] C’est dommage que vous ne répondiez pas aux citoyens, nous sommes associatifs, vous nous négligez en fait alors que vous parlez depuis tout à l’heure des citoyens, de l’humain, monsieur Villani. »

◆ Des « citoyens » méprisés

L’intervention de Nora n’a pu durer que quelques instants. Mathias Wargon a semblé outré par cette intervention qu’il a eu du mal à appeler « citoyenne » et s’est empressé de l’interrompre, avec des propos condescendants, mais sans parler du fond : « C’est intéressant, c’est la désinformation en santé. Ces gens découvrent une lettre de l’Agence européenne du médicament, des choses que tout le monde sait, en fait. On peut continuer peut-être parce que c’est pas très intéressant. Parce que moi, je suis pressé, j’ai un cours cet après-midi. »

On aurait préféré qu’il parle du contenu de la lettre, par exemple, qui dit notamment que le vaccin était administré pour une protection individuelle et pas pour empêcher la transmission, mais non.

◆ Des effets secondaires reconnus mais à l’importance amoindrie

Cédric Villani a alors pris le relais et a eu l’obligeance de reconnaître que « les effets secondaires existent », mais Mathias Wargon est tout de suite revenu à la charge : « Excusez-moi, mais moi j’suis médecin, et à un moment donné, faut arrêter. Monsieur Villani, vous êtes mathématicien, moi, je suis médecin. Les effets secondaires existent, personne ne l’a jamais nié. » Nié totalement, rarement. Mais dépréciés, oui. Par exemple par Gilbert Deray, Olivier Véran ou M. Wargon lui même.

Revenons à notre Wargon qui a poursuivi : « Le fait que tous ces gens-là sont venus exprès pour foutre le bordel à ce colloque, puisque c’était sur un appel internet hier, découvrent aujourd’hui des effets secondaires, découvrent que le consensus en médecine existe, découvrent que leur petit business commence à s’effondrer. […] Quel est le rôle de “citoyens”, car la plupart des citoyens se sont fait vacciner, la plupart des citoyens n’ont pas vu d’effets secondaires graves, et quel est l’effet des citoyens sur notre politique, sur la fermeté de nos politiques par rapport à ce qu’il faut faire ? » Propos appuyés ensuite par M. Villani : « Le fait que les effets secondaires existent n’entame pas mon exemple : je me suis fait vacciner et j’estime avoir bien fait, avec toute l’information dont je disposais, et même en tenant compte des effets secondaires. » En d’autres termes : « Je suis passé entre les gouttes, alors tout le monde a bien fait de faire comme moi. »

◆ Une mère de victime pestiférée

Il ne semble pas que ces deux messieurs aient bien compris en répondant ainsi que se trouvait face à eux Michèle Musso, une maman qui a perdu sa fille, ayant en main un rapport faisant le lien entre vaccin et Covid-19, et qui n’a « aucun petit business ». Et ont-ils seulement évoqué le fait que les effets secondaires puissent aller jusqu’à la mort, comme ils l’admettent plus volontiers pour le Covid-19 ? Non. Quand Michèle Musso est sortie de la salle pour aller à la pause café, certains sur place sont-ils venus lui poser des questions pour en savoir plus ? Non plus. « On baissait les yeux devant moi. Un grand monsieur de 1,85 m environ, lorsque j’ai voulu lui parler, s’est écrié : “Je ne veux pas vous parler, je ne veux pas de problème !”», témoigne Michèle.

◆ Jouer la carte de l’amnésie

«Comme les effets secondaires graves existent, et comme l’a attesté la lettre de l’Agence européenne, le vaccin n’empêche pas la transmission comme on a voulu nous le faire croire en pleine crise Covid, nous aurions dû pouvoir choisir d’être vaccinés ou non, sans avoir aucune sanction si nous décidions de ne pas le faire », nous explique au téléphone Nora, de Contre-Attack. Frédéric Beltra, président de l’association Verity France, est plus cinglant : « Si ces médecins pensent jouer aux amnésiques après avoir participé activement à colporter de fausses informations pendant des mois au sujet des bienfaits des vaccins Covid, nous leur rafraîchirons la mémoire et les mettrons devant leurs responsabilités juridiques qui découlent de leur comportement à l’époque. Les conséquences de leurs approximations ont été dramatiques pour nombre de familles par la perte d’un proche et continuent avec des victimes d’effets secondaires abandonnées par les autorités. Quand on prend position publiquement, on se doit d’assumer jusqu’au bout ses erreurs. » C’est également la mission que s’est donnée le Syndicat Liberté Santé, qui entame procédure sur procédure pour que paient ce qu’ils appellent les médecins de plateau bonimenteurs

 

Article par Estelle Brattesani

 

👉 CHER LECTEUR, L’INFO INDÉPENDANTE A BESOIN DE VOUS !

Nexus ne bénéficie d’aucune subvention publique ou privée, et ne dépend d’aucune pub.
L’information que nous diffusons existe grâce à nos lecteurs, abonnés, ou donateurs.

Pour nous soutenir :

1️⃣ Abonnez-vous
2️⃣ Offrez Nexus
3️⃣ Commandez à l’unité
4️⃣ Faites un don sur TIPEEE ou sur PAYPAL

Découvrez notre dernier numéro :

Et gardons le contact :

🔥 Retrouvez-nous sur réseaux sociaux
🔥 Inscrivez-vous à notre newsletter

Sur le même thème