Un immunologue reconnaît le lien entre une maladie incurable et le vaccin anti-Covid Pfizer vaccin

Un immunologue reconnaît le lien entre une maladie incurable et le vaccin anti-Covid Pfizer

Éloïse Soave a 32 ans. En juillet 2021, elle recevait la seconde dose de vaccin Pfizer. Quelques jours après, de graves troubles de santé se sont déclarés. Atteinte d’une myopéricardite et d’une encéphalomyélite myalgique, une maladie auto-immune incurable et évolutive, cette jeune maman utilise ses forces quand elle en a pour faire évoluer les droits des victimes de la vaccination anti-Covid. Le 24 octobre 2023, elle était reçue par André Bercoff chez Sud Radio et expliquait sa bataille juridique.

◆ Un sentiment d’injustice qui pousse à œuvrer

Asthénie profonde, problèmes de récupération, troubles de la mémoire, malaises à répétition, hypersensibilité à la lumière avec énormément de céphalées, douleurs incomprises et injustifiées dès le matin au réveil, voilà une partie de ce que vit Éloïse depuis sa seconde injection Pfizer en 2021. Malgré son état général fébrile et ses difficultés de santé quotidiennes depuis plus de deux ans, elle ne baisse pour autant pas les bras et dénonce les campagnes vaccinales visant les plus jeunes : « Les enfants sans problème de santé et les jeunes adultes sans comorbidité sont toujours les premiers touchés par la vaccination et bien plus encore, car nos militaires en France ont toujours une obligation vaccinale. »

Aujourd’hui, Éloïse voudrait « un retour de notre gouvernement qui dirait par exemple le contraire de ce que M. Véran exposait au jour le jour pour nous faire vacciner. […] Je n’accepte pas l’absence de reconnaissance de toutes ces polypathologies qui nous impactent aujourd’hui et qui nous handicapent, parce qu’aujourd’hui, je suis reconnue handicapée à cause de tout ça. »

◆ Un lien de causalité qui n’a jamais été écarté

Il n’a jamais été question pour Éloïse, comme cela a été le cas pour bien d’autres personnes, d’écarter totalement le vaccin en tant que cause de ses problèmes de santé. Le premier compte-rendu rédigé à l’Hôtel-Dieu suite à de nombreux examens de santé établissait que son état de santé était « très possiblement lié au vaccin ». C’est un immunologue de l’hôpital Henri-Mondor qui est allé encore plus loin en affirmant dans un rapport du 20/10/2023 que ses symptômes sont survenus suite à la vaccination. Éloïse rapporte que l’encéphalomyélite myalgique, selon les spécialistes, est due notamment aux adjuvants de certains vaccins, comme les particules d’aluminium, au silicone ou à la mononucléose, et qu’aujourd’hui, on la retrouve suite à la vaccination Covid-19.

Éloïse poursuit en expliquant qu’il existe plusieurs hypothèses qui expliqueraient la corrélation entre vaccin anti-Covid-19 et l’encéphalomyélite myalgique, dont celle des rappels vaccinaux trop rapprochés.

◆ Des experts récusés

Éloïse a donc porté plainte contre Pfizer, aux côtés de son avocat maître Éric Lanzarone, qui a donné lieu à la désignation d’experts. Le hic, c’est que les expertises n’ont toujours rien donné puisqu’elles n’ont même pas commencé, malgré la provision de plusieurs milliers d’euros qu’Éloïse déclare avoir versée. Pourquoi ? « Il y a eu des débats très houleux entre mon avocat et ces experts », explique Éloïse. En effet, Éric Lanzarone a débusqué les conflits d’intérêts gangrénant leurs liens avec les laboratoires pharmaceutiques impliqués. Les deux experts initialement désignés par le juge ont fini par se désister un an après, ce qui a donné lieu à une ordonnance de remplacement qui s’est avérée une fois de plus infructueuse, car ont été relevés à nouveau des conflits d’intérêts. « Nous sommes dans l’attente de deux nouveaux experts », ajoute Éloïse.

« Ce que je trouve scandaleux dans cette histoire-là, c’est qu’on a des experts judiciaires nommés par la cour d’appel de Paris, normalement avec une déontologie qui leur donne obligation de n’accepter des missions qu’en cas d’impartialité totale, et nous sommes nous en train de perdre un temps fou. […] Les éléments sont dans mes mains et j’espère que des experts impartiaux en feront état. »

◆ La déresponsabilisation des laboratoires fournisseurs

Plutôt que passer par l’Oniam qui n’aura « aucune reconnaissance judiciaire » et qui éviterait toute condamnation de Pfizer, Éloïse a préféré s’attaquer directement au laboratoire par un référé expertise : « Ce qui est vraiment navrant dans cette histoire, c’est qu’a posteriori de ma procédure et après condamnation je l’espère, […] tout sera remboursé à Pfizer, y compris les avocats qui sont en face de moi, alors que je me tue, excusez-moi du terme, à financer mes procédures, à devoir payer des ordonnances, des frais provisoires. Et les dommages et intérêts, s’il y en a, ce sera Pfizer qui les avancera, mais par la suite, ça sera à l’État de les rembourser. […] Même si c’est plus difficile et beaucoup plus long, je souhaite qu’il y ait une traçabilité de ses condamnations. » Condamnations qui viendront s’ajouter aux précédentes

 

◆ Aller voir un immunologue plutôt qu’un infectiologue

Malgré ses difficultés de santé, Éloïse essaie d’alerter un maximum de gens qui souffriraient des mêmes symptômes qu’elle : « Allez voir un immunologue, un médecin interne, n’attendez pas qu’un infectiologue ou qu’un médecin généraliste vous dise que c’est justifié, ou que cela ne l’est pas. Il y a des examens très atypiques à faire, qui ne sont pas anodins, et qui peuvent détecter cette maladie malheureusement, mais qui vous permettront peut-être une prise en charge, un allègement, je ne dirais pas du curatif, mais qui permettront au moins de mettre le doigt sur cette maladie qui existe et qui impacte le cerveau. »

Comme le dit si bien André Bercoff pendant l’émission, « il y a un an, un an et demi, on était conspirationnistes » quand on parlait des effets secondaires. « Je sais aujourd’hui que tout vaccin, tout médicament a des effets secondaires », affirme Éloïse. Si aujourd’hui, certains d’entre eux sont reconnus par les institutions, quand on entend un ministre de la Santé affirmer que le vaccin Pfizer n’en présente aucun, on peut se dire que le chemin à parcourir vers la vérité, la reconnaissance et l’indemnisation des victimes est encore bien long.

👉 Voir l’entretien d’Eloïse Soave par André Bercoff le 24/10/2023 :

 

Article par Estelle Brattesani

 

👉 Lire notre dossier « L’affaire Covid » dans notre numéro 148 (sept.-oct. 2023) :

👉 Regarder l’entretien avec Frédéric Beltra sorti en décembre 2021, tiré du documentaire  « Effets secondaires : la face cachée des vaccins » réalisé par Raphaël Berland, coproduit par Nexus en pleine crise Covid :

 

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