Effets indésirables des vaccins anti-Covid : un sujet non prioritaire pour l’OPECST !

Alors que le rapport final de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) sur les effets indésirables des vaccins anti-Covid se fait attendre depuis septembre 2022, on apprend que le sujet a été considéré comme non prioritaire par le bureau de l’Office…

◆ 2022 : l’espoir de mettre fin à l’omerta

La question des effets indésirables des vaccins anti-Covid est décidément un sujet tabou. Sur un plan politique, on peut même parler d’une affaire étouffée.

Pour les nombreuses victimes de ces effets comme pour les scientifiques tentant d’alerter sur leur existence, l’espoir a pourtant été grand de mettre fin à cette omerta quand, en mars 2022 et suite à une pétition citoyenne, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a ouvert une enquête consacrée aux effets indésirables et à la pharmacovigilance de ces vaccins. Celle-ci a donné lieu à une cinquantaine d’auditions , dont l’audition publique mémorable du 24 mai 2022, et à un rapport d’étape paru le 9 juin 2022, avec la promesse qu’un rapport définitif viendrait le compléter avant la fin de l’été.

◆ Un sujet « sensible » mais « pas prioritaire »

Or, un an plus tard, toujours rien. Et on apprend finalement, dans un article publié le 22 septembre dernier sur le site de Factuel (payant, donc non accessible dans son intégralité), qu’en septembre 2022, « le bureau de l’office a considéré que les effets indésirables des vaccins Covid n’étaient pas un sujet prioritaire » ! La confidence faite au journaliste Brice Perrier (auteur d’un livre d’enquête sur les origines du virus SARS-CoV-2) provient de l’un des auteurs du rapport, la sénatrice Florence Lassarade. « Les rapporteurs appellent toutefois à ne pas occulter cette question sensible, en finissant le travail entamé en 2022 », précise l’article. Outre Florence Lassarade (sénatrice Les Républicains), les deux autres rapporteurs sont le député Gérard Leseul (groupe Socialistes et apparentés) et la sénatrice Sonia de La Provôté (groupe Union centriste).

👉 Voir nos entretiens vidéos tournés le 24 mai 2022 devant le Sénat :

◆ Un premier rapport déjà gênant

À dire vrai, cette révélation n’est guère étonnante : le rapport final n’ayant jamais été écrit depuis plus d’un an, on avait fini par se douter que ce document avait été victime d’une forme discrète de censure. Son contenu ne pouvait qu’être fort gênant pour les autorités en place, si l’on se réfère au rapport d’étape qui, sans être parfait ni suffisant, mettait déjà le doigt sur plusieurs éléments préjudiciables concernant la vaccination anti-Covid. Y étaient notamment reconnus : l’existence d’effets indésirables et de victimes de ces effets ; la sous-déclaration de ces effets par les acteurs de santé rendant les chiffres de pharmacovigilance peu représentatifs de la réalité ; un manque de transparence dans la communication officielle autour des risques liés à ces vaccins…

◆ Le rapport final aux oubliettes…

Ce premier rapport avait été publié in extremis juste avant les législatives de juin 2022. L’OPECST a ensuite changé de président, le député Cédric Villani ne se représentant pas. Il a été remplacé à la tête de l’office par le député Renaissance Pierre Henriet en septembre 2022. Date à laquelle le rapport final aurait dû être remis… Mais le nouveau président a visiblement préféré qu’il tombe dans les oubliettes du Parlement. Un scandale au regard des innombrables victimes des effets indésirables de ces vaccins, toujours pas officiellement reconnues, parfois pas prises au sérieux ou même pas prises en charge par le corps médical, et dont le nombre reste encore aujourd’hui sous-estimé par la pharmacovigilance.

Article par Alexandra Joutel

(Image par Gerd Altmann de Pixabay)

Pour aller plus loin :

👉 Lire notre dossier « L’affaire Covid » dans notre numéro 148 (sept.-oct. 2023)

👉 Regarder  « Effets secondaires : la face cachée des vaccins », un documentaire de Raphaël Berland, coproduit par Nexus

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