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Vaccin anti-Covid : des parents portent plainte contre un ancien député qui avait nié le décès de leur fils


Le 26 juillet 2021, Maxime Beltra,  âgé de 22 ans, décédait quelques heures après avoir été vacciné. Le lendemain, un ancien député, Jean-Louis Gagnaire publiait un tweet remettant en cause le décès même du jeune homme. « Inacceptable », pour la famille, « surtout de la part d’un ancien représentant des Français », laquelle a décidé de porter plainte. M. Gagnaire comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Montpellier en décembre 2023.

◆ Médire sans savoir

Moins de 24 heures après la disparition de Maxime Beltra, alors que la famille était non seulement en plein deuil, mais aussi en cours de procédure spéciale due à la mort suspecte de leur fils quelques heures après l’injection Pfizer, un ancien député, Jean-Louis Gagnaire, n’a pas trouvé mieux que de publier un tweet à chaud comportant de fausses informations.


◆ Un tiède mea culpa 

Quelques heures plus tard, en fin de soirée, à 23 h 02, certainement après s’être un peu mieux renseigné et peut-être après avoir lu l’hommage des collègues de Maxime publié peu après 19 h sur Facebook, M. Gagnaire tweetait un rapide mea culpa, tout en chargeant les « complotistes » et en maintenant que lors de sa première publication du 27 juillet à 17 h 56, il n’y avait « aucune trace de Maxime Beltra ». Son père, Frédéric Beltra, avait pourtant publié une vidéo le soir même du décès, soit la veille.

Cette vidéo, visionnée plusieurs dizaines de millions de fois en très peu de temps, avait été rapidement censurée et supprimée de son compte Facebook, juste après l’intervention de M. Macron vantant l’efficacité et l’innocuité des vaccins le 2 août 2021 sur les réseaux sociaux.

◆ L’erreur est humaine, mais…

Frédéric Beltra nous explique l’ampleur du choc à la lecture de tels propos. À l’époque, il ne savait même pas ce qu’était un « anti-vax ». Il n’a pas compris non plus de quelles « fins politiques » parlait M. Gagnaire. Mais pour lui, plus que les mots utilisés, c’est le comportement même de cet homme qui est gravissime. « Qu’est venu faire un ancien député dans cette histoire, en parlant de fausse information ? Pour moi, c’était incompréhensible et vraiment indigne. Quand on a été un représentant de l’État, il faut de la décence, du recul. Le rôle des députés, c’est d’être là et de garder la tête froide quand personne ne l’a plus. Réagir aussi rapidement, sans connaître le sujet, pour faire du buzz, alors que notre enfant venait de mourir, c’est inadmissible. Si encore il avait vraiment réalisé la portée de ses propos et s’était excusé auprès de nous, par une carte, par un bouquet, ou en venant aux obsèques auxquelles nous l’avons convié, nous n’aurions pas porté plainte. Il aurait eu largement le temps de le faire, car notre fils, décédé le 26 juillet, a été inhumé le 5 août à cause de l’autopsie et de la procédure spéciale. »

◆ Une bataille plus large

Concernant le lien entre le vaccin et la mort de son fils, une procédure concernant cette causalité est toujours en cours. Mais pour Frédéric Beltra, ainsi que pour les membres de l’association Verity France, que Frédéric a cofondée pour faire la lumière sur les effets des vaccins anti-Covid et rassembler les victimes, le combat ne se cantonne pas à faire reconnaître l’existence des effets indésirables des injections. Il nous confie avec force : « Le comportement même des autorités publiques face aux victimes est intolérable. Cela peut aller jusqu’à des attaques pour les dénigrer et les affaiblir moralement. Nous observons clairement une volonté récurrente de la part des pouvoirs publics de contraindre au maximum les victimes, de leur rendre le parcours du combattant tellement énorme qu’ils abandonnent. En n’acceptant pas leur dossier par exemple, ou en rendant la procédure juridique très complexe et très coûteuse, notamment à des gens dans l’incapacité de poursuivre leur activité professionnelle à cause des effets secondaires. Ils devraient avoir du respect envers les victimes et leurs proches suite aux erreurs qu’ils ont faites, et la plupart du temps, c’est l’inverse qui se produit. »

Frédéric Beltra s’est joint au Pr Perronne et à Xavier Azalbert pour porter plainte contre le ministre de la Santé, André Rousseau, qui a déclaré que le vaccin anti-Covid n’avait aucun effet secondaire.

Le magazine Nexus se tient à disposition de M. Gagnaire afin qu’il puisse nous donner sa version des faits.

Article par Estelle Brattesani

 

Pour aller plus loin :

👉 Lire notre dossier « L’affaire Covid » dans notre numéro 148 (sept.-oct. 2023)

👉 Regarder l’entretien avec Frédéric Beltra sorti en décembre 2021, tiré du documentaire  « Effets secondaires : la face cachée des vaccins » réalisé par Raphaël Berland, coproduit par Nexus en pleine crise Covid :

 

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