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Selon Didier Raoult, les pays les plus vaccinés sont aussi ceux où le virus circule le plus

Les vaccins auraient propagé l’épidémie, classant la France parmi les pays « où l’on a le plus de cas », d’après les travaux de Didier Raoult, microbiologiste, qui s’appuie entre autres sur les données de l’université Johns Hopkins.

 

« Comment se fait-il que dans un pays dans lequel on a le plus de vaccinés, il y a le plus de cas ? » C’est la question que soulève Didier Raoult, invité d’André Bercoff dans l’émission Sud Radio du 12 janvier. Dans un contexte de nouveau projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire, les travaux du microbiologiste et de son équipe dénoncent un vaccin propagateur d’épidémie, en s’appuyant notamment sur les données publiques de l’université Johns Hopkins.

Une zone grise qui interpelle

« Tous vaccinés, tous protégés. À chaque vaccination, c’est la vie qui reprend. Faisons-nous tous vacciner. Maintenant. » Dans sa campagne massive de vaccination, le ministère des Solidarités et de la Santé ne laissait paraître que la face émergée de l’iceberg. Pour Didier Raoult, il est une zone grise dont personne ne parle, qui correspond aux quinze jours ou trois semaines suivant une injection.

« Cette zone est considérée comme zone grise parce que les gens n’ont envisagé qu’une seule solution, c’est que le vaccin était protecteur. En réalité, on ne déclare pas toutes les infections qui sont dans les 15jours suivant l’injection, et c’est là qu’il y en a le plus en réalité. Chez nous, dans les cas que l’on diagnostique actuellement – un peu plus de 800 personnes par jour – chez les gens qui sont vaccinés, et ceux non vaccinés, il y a le même nombre de positifs. Les gens vaccinés sont aussi symptomatiques que les non-vaccinés. Ils ont les mêmes charges virales. »

◆ Vaccination massive synonyme de hausse des cas ?

Le microbiologiste insiste sur le fait que de 25 à 30 % des vaccinés qui ont été diagnostiqués positifs au CHU ont une injection depuis moins de trois semaines. « Cela veut dire que 10 % des cas que nous diagnostiquons actuellement sont des gens qui viennent d’avoir une injection. »

Les données publiques et disponibles Johns Hopkins annoncent des chiffres clés par pays sur une période définie : cas confirmés, nombre de décès, doses administrées, pourcentage de la population entièrement vaccinée.

Dans tous les pays survaccinés, comprenant la France, les données indiquent que ceux qui ont administré le plus de vaccins déplorent aujourd’hui le plus de cas. « L’Australie n’avait presque pas de cas. Ils ont fait une campagne vaccinale massive après avoir enfermé les gens pendant 200 jours, et depuis un mois, ils ont 800 000 cas. C’est leur politique qui a fait ça », rappelle Didier Raoult, prenant aussi en exemple les cas de Gibraltar et Israël.

 

Source : CovidTracker

◆ Quels bénéfices accorder aux vaccins ?

Si on peut se demander si la hausse des cas peut être liée au fait que l’on teste plus, on peut néanmoins affirmer une chose : que la vaccination ne stoppe pas la contamination, si on part du principe que les tests sont fiables.

Invitée de l’émission LCI du 8 janvier, Sylvie Briand, directrice des risques épidémiques et pandémiques à l’OMS, rappelle qu’on ne peut pas éliminer la maladie : « La confusion est due au fait qu’on a dit que le vaccin allait arrêter l’épidémie. On sait que les vaccins que l’on a actuellement ont très peu d’influence sur la circulation du virus, donc même en ayant vacciné l’entièreté de la population, on voit bien que les pays continuent à avoir des vagues. Il faut vraiment se poser la question de savoir ce que nous voulons exactement obtenir avec la vaccination. »

Rappelons également l’audition au Sénat du 1er décembre de Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale de l’Agence nationale de sécurité du médicament, qui annonçait 45 000 effets indésirables par an, tous médicaments confondus avant la pandémie. Depuis son commencement, on dénombre plus de 110 000 déclarations d’effets indésirables pour 100 millions de doses administrées.

En imposant mordicus une politique sanitaire pesante pour nombre de Français, le gouvernement conserve à ce jour sa ligne de conduite par un arsenal de mesures dont l’utilité peut légitimement être remise en cause.

 

 

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