Effets secondaires des vac**ns C*vid : près de 12 000 décès rapportés en Europe vaccin

Effets secondaires des vaccins Covid : près de 12 000 décès rapportés en Europe

En réponse à une question écrite, la commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, a annoncé officiellement le nombre de décès notifiés dans le système EudraVigilance suite à l’administration des vaccins anti-Covid. Au 30 septembre 2023, près de 12 000 décès avaient été rapportés. Mais selon la commissaire, les liens de causalité entre ces « effets indésirables suspectés » et les vaccins injectés sont rarement confirmés par les « études scientifiques ». Sans préciser lesquelles…

11 977 effets indésirables avec une issue fatale

« Selon le système EudraVigilance de l’Agence européenne des médicaments, combien de personnes ont été déclarées mortes en conséquence (effet secondaire) de la réception de vaccins approuvés contre la Covid-19 depuis le début de l’administration de ces produits médicaux ? » La question est simple et vient du député européen croate Ivan Sinčić, membre de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI). Posée le 29 août 2023 à la Commission européenne, celle-ci a reçu une réponse de la commissaire à la santé, Stella Kyriakides, le 6 novembre dernier.

Très exactement, 11 977 notifications d’effets indésirables avec une issue fatale ont été enregistrées au 30 septembre 2023 dans la base de données européenne EudraVigilance.

Des effets indésirables non confirmés, selon des études non citées

Mais dans sa réponse, la commissaire s’empresse de préciser que ce sont des « effets indésirables suspectés ». Elle souligne que « le fait que ces événements aient été observés après l’utilisation du médicament ne signifie pas qu’ils ont été causés par celui-ci ». Et d’ajouter : « Les études scientifiques étudient les liens de causalité potentiels dans ces associations temporelles et la plupart des effets indésirables suspectés ne sont finalement pas confirmés comme des effets indésirables. » Quelles études ? On n’en sait rien, puisque la commissaire ne cite pas ses sources. Il faut donc la croire sur parole.

Aucune surmortalité due aux vaccins anti-Covid, d’après Kyriakides

Près de 12 000 décès post-vaccinaux en un peu moins de trois ans (et seulement pour ceux qui ont été déclarés en pharmacovigilance), cela fait tout de même beaucoup. Même si certains décès n’ont sans doute pas de lien avec le vaccin, il est assez raisonnable de penser que la grande majorité en ont un (à moins d’être en présence d’une étonnante série de coïncidences malheureuses).

La commissaire Kyriakides admet « des cas très exceptionnels » où le lien aurait été établi, comme les cas de « thrombose avec syndrome de thrombopénie ». Mais en dehors de ces quelques « exceptions », elle assure qu’il n’y a « aucune preuve que les vaccins contre la Covid-19 soient à l’origine d’une surmortalité » et qu’« aucun signal de sécurité concernant l’augmentation de la mortalité avec l’un des vaccins contre la Covid-19 autorisés n’a été identifié à ce jour par l’EMA [l’Agence européenne des médicaments] ».

Elle affirme même que « les vaccins contre la Covid-19 ont sauvé des millions de vies ». Pas de source, il faut là aussi la croire sur parole, même si elle se réfère sans doute à une étude parue en septembre 2022 dans The Lancet et qui tente de le prouver à partir d’une modélisation mathématique.

Où sont passées les 3,8 milliards de doses achetées non utilisées ?

Dans une interview vidéo accordée le 15 novembre dernier au Courrier des Stratèges, la députée européenne Virginie Joron (RN), très active dans ce dossier, note également qu’il est écrit dans cette réponse que « près de 768 millions de doses de vaccin ont été administrées dans les pays de l’UE et de l’EEE ».

Or, un rapport spécial de la Cour des comptes européenne de 2022 indique que 4,6 milliards de doses ont été achetées pour un montant historique de 71 milliards d’euros. « Où sont passées les 3,8 milliards de doses [non utilisées] ? » s’interroge à juste titre l’eurodéputée. On aimerait bien le savoir, étant donné que ces doses ont été achetées avec l’argent public.

Vaccin Pfizer : certaines études toujours pas réalisées

Virginie Joron commente également la nouvelle notice du vaccin Comirnaty, mise à jour en octobre par Pfizer à la demande de l’EMA, notamment afin que le « risque accru de myocardite et de péricardite après vaccination » y soit clairement stipulé.

La députée européenne souligne au passage d’autres informations contenues dans la notice, par exemple que « la durée de protection conférée par le vaccin n’est pas établie et est toujours en cours d’évaluation dans les essais cliniques ». Ou encore qu’« aucune étude d’interaction n’a été réalisée. L’administration concomitante de Comirnaty avec d’autres vaccins n’a pas été étudiée. » Pourtant, les autorités de santé françaises encouragent actuellement la vaccination simultanée grippe/Covid-19… Sans aucune garantie d’innocuité, donc.

Pourquoi l’EMA maintient-elle son autorisation de mise sur le marché ?

« Je trouve qu’après trois ans de mise sur le marché de ce vaccin, c’est un peu léger », tacle Virginie Joron, qui estime que l’EMA ne fait « rien, à part demander la modification de la notice », alors qu’elle pourrait soit demander des études approfondies, soit carrément suspendre l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de ce produit.

La députée européenne donne l’exemple du fenspiride, un principe actif contenu dans des médicaments contre la toux, dont l’AMM a été suspendue en 2019 par l’Agence européenne des médicaments à la demande de la France, suite à 5 cas de troubles du rythme cardiaque rapportés en pharmacovigilance (Virginie Joron parle de deux décès, dont nous n’avons pas trouvé trace, NDLR).

D’un côté donc, une AMM suspendue pour 5 cas de troubles du rythme cardiaque ; de l’autre, une AMM maintenue avec « un risque accru » de myocardites et de péricardites, dont certaines avec des issues fatales. Cherchez l’erreur.

Article par Alexandra Joutel

(Image par hakan german de Pixabay)

👉 Lire notre article de juin 2023 :

👉 Lire également notre article d’octobre 2023 :

👉 CHER LECTEUR, L’INFO INDÉPENDANTE A BESOIN DE VOUS !

Nexus ne bénéficie d’aucune subvention publique ou privée, et ne dépend d’aucune pub.
L’information que nous diffusons existe grâce à nos lecteurs, abonnés, ou donateurs.

Pour nous soutenir :

1️⃣ Abonnez-vous
2️⃣ Offrez Nexus
3️⃣ Commandez à l’unité
4️⃣ Faites un don sur TIPEEE ou sur PAYPAL

Découvrez notre dernier numéro :

Et gardons le contact :

🔥 Retrouvez-nous sur réseaux sociaux
🔥 Inscrivez-vous à notre newsletter