News

Les jeunes meurent plus depuis qu’on les vaccine que pendant la crise Covid

Le 6 juin 2023 paraissait un article de l’Insee qui explique qu’il y a plus de morts qu’attendus en 2022, notamment chez les jeunes. Le statisticien Pierre Chaillot décrypte ces données dans une vidéo de « Décoder l’éco ».


Dès septembre 2021, Pierre Chaillot a voulu montrer en vidéo, grâce à ses travaux menés avec d’autres, « que la vaccination des jeunes en Israël s’est immédiatement accompagnée d’une forte hausse de mortalité
 », travaux qui ont été immédiatement censurés. En mars 2022, il essayait d’alerter sur le fait que les campagnes de vaccination partout en Europe ont été très fréquemment accompagnées de hausses de la mortalité dans toutes les tranches d’âge concernées.

◆ Une augmentation générale des décès en 2022

Les décès « dus à d’autres causes que la Covid-19 » ont « augmenté en 2022 » : c’est une des conclusions de l’étude réalisée par Nathalie Blanchain pour l’Insee parue le 6 juin 2023. « L’épidémie de Covid-19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d’effets indirects, comme des reports d’opérations, une baisse des dépistages d’autres maladies, etc. Ces impacts éventuels n’ont toutefois pas encore été mesurés. Il peut aussi y avoir une interruption ou une pause dans la tendance à la baisse de la mortalité à chaque âge, mais sans qu’il soit encore possible de l’identifier. »

◆ Un nouveau modèle de calcul de surmortalité non adapté ?

Pierre Chaillot passe tout d’abord une bonne partie de sa vidéo à expliquer en quoi le modèle de calcul choisi par l’Insee pour calculer la surmortalité ne lui semble pas bon. Interviewé par notre magazine, il nous répond : « Le calcul de surmortalité réalisé par l’Insee part du principe que les taux de mortalité (nombre de morts parmi la population) à chaque âge ont tendance à diminuer. Ils ont donc supposé que les taux de mortalité de 2020 seraient nécessairement inférieurs à 2019. Or 2019 est déjà l’année avec les taux de mortalité les plus faibles jamais enregistrés dans toute l’Histoire. Il n’est pas raisonnable de penser qu’on va battre le record tous les ans. Ce n’est qu’une hypothèse. Régulièrement, la mortalité remonte, dès qu’un hiver un peu rude ou qu’une canicule emporte des personnes âgées. En fait, la mortalité en 2020 a augmenté par rapport à 2019 pour retrouver le niveau de 2015. Ce n’est pas une hécatombe. »

« Pour calculer la mortalité “attendue”, on peut aussi juste regarder les taux de mortalité du passé, sans préjuger de l’évolution future. […] Habituellement, l’Insee effectue des comparaisons sur plusieurs années et présente tous les aspects d’une situation. […] Normalement, on fait plusieurs modèles différents. Les différents résultats donnent un “intervalle de confiance”. On dit plutôt que la surmortalité est ce qu’il y a au-dessus de l’intervalle de confiance. Or l’Insee a choisi un seul modèle : celui qui minimise le nombre de décès attendus, et donc qui maximise la surmortalité. »

◆ « Les jeunes décèdent trop » 

Même si le modèle de calcul choisi par l’Insee ne lui semble pas adapté, et bien qu’il remette en cause le niveau global de surmortalité, Pierre Chaillot ne réfute pas le fait qu’il y a plus de décès en 2022 qu’en 2020, surtout chez les jeunes.

À partir de 10 minutes, dans une partie qui leur est consacrée et qui s’appelle « Les jeunes décèdent trop », il rapporte avec une certaine ironie que « l’année de la grande pandémie, qui a ravagé l’humanité en 2020, a engendré une sous-mortalité chez les jeunes, comme on le voit avec les bâtons bleus. Cela valait vraiment le coup de paniquer. »

« Mais, poursuit-il, depuis 2021, il y a trop de morts par rapport à ce qui est prévu, comme le matérialisent les bâtons jaunes. Le nombre de morts devient très élevé en 2022, en rose. Ainsi, tant que la pandémie ravageait l’humanité, les jeunes mouraient moins que d’habitude, alors que maintenant qu’ils sont vaccinés et que le virus a disparu, ils meurent bien plus. »

◆ Juillet 2021 : une période charnière

Pour Pierre Chaillot, l’article de l’Insee « ne regarde pas les dates de campagnes de vaccination des jeunes afin de comprendre de quoi ils meurent. Pourtant, toutes ces données sont publiques. […] Si la surmortalité de 2021 n’est pas aussi forte que 2022, c’est notamment parce que la surmortalité ne démarre pas avant juillet. Il n’y a pas de surmortalité des jeunes avant le début de la vaccination anti-Covid-19, c’est bizarre. »

Sur un graphique, Pierre Chaillot a calculé le cumul des décès standardisés des 15-24 ans en France chaque année. Il a découpé l’année, du 1er juillet au 30 juin : « La courbe verte va du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. On voit qu’on a enregistré une belle sous-mortalité. Depuis qu’on vaccine, la tendance a changé : la courbe bleue du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022 est largement au-dessus. […] La courbe orange qui démarre depuis début juillet 2022 suit la même tendance : les jeunes meurent trop. On fait exactement le même constat chez les 25-49 ans : ils meurent plus depuis qu’on les vaccine que pendant la prétendue pandémie. […] Vous trouverez les mêmes résultats pour l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne ou la Suisse. »

« Vous trouverez également qu’on observe des hausses de mortalité pile pendant les campagnes de vaccination. »

« Enfin, l’article de l’Insee s’étonne que chez les femmes âgées de 15 à 34 ans, la surmortalité soit particulièrement élevée en 2022 (16 %) alors qu’elle était modérée en 2021 (3 %). La surmortalité des hommes du même âge a également augmenté. »

Une baisse des accidents avec les mesures sanitaires

À ceux qui se demandent si la sous-mortalité en 2020 est due à la baisse des accidents de voiture, Pierre Chaillot répond : « Comme je l’explique dans mon livre “Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels aux éditions L’Artilleur”, les accidents de la route en moins en 2020 correspondent à quelques centaines de personnes maximum. C’est parfaitement ridicule sur la mortalité totale (650 000 décès), et parfaitement ridicule à côté de ce que je montre concernant l’abandon et le renoncement aux soins (des dizaines de milliers de personnes, soit tout ce qui a été attribué au Covid-19). »

Quelques pays où la tendance n’est pas la même

Nous avons demandé à Pierre Chaillot s’il y avait des pays où il n’a pas trouvé de pic de mortalité au moment de la vaccination. Sa réponse : « À Malte ou en Islande on ne voit pas de tendance se dégager. Ce sont des petits pays. Il faudrait vraiment que le vaccin soit un poison violent pour laisser une trace visible. Je répète qu’il n’y a pas d’hécatombe, mais des signaux statistiques. Il faut donc une grosse population, fortement vaccinée dans un laps de temps très serré pour voir quelque chose. Il est possible que les vaccins ne soient pas tous aussi dangereux les uns que les autres. Que les lots de vaccins aussi soient différents comme cela semble être révélé par le VAERS. Il se peut également que la technique d’injection soit déterminante. Beaucoup de paramètres peuvent jouer. Nous n’avons aucune donnée pour déterminer exactement le problème. Nous signalons juste qu’il y en a un. Les autorités de santé, les industriels et les politiques font la sourde oreille. Les médias qui devraient poser des questions et mettre la pression pour obtenir des réponses jouent les censeurs. »

◆ Même les bébés meurent plus ?

« L’Insee montre que la natalité s’est effondrée depuis la vaccination anti-Covid-19. De même, Christine Mackoi [qu déclare avoir une maîtrise de biologie moléculaire et génétique] a montré que la mortalité néonatale précoce a explosé pour les bébés nés en juin 2021, c’est-à-dire pile pendant la période de vaccination des femmes enceintes. 157 bébés nés en juin 2021 sont décédés dans les 6 jours suivant la naissance contre les 111 attendus. La mortalité néonatale précoce arrive surtout lorsque les femmes accouchent prématurément. Si la vaccination a rendu malades des femmes enceintes, il est possible que certaines aient accouché prématurément, entraînant la perte du bébé. »

« L’Insee admet dorénavant que les jeunes meurent trop. Un peu trop en 2021 et beaucoup trop en 2022. La réalité est que les jeunes meurent beaucoup trop depuis le milieu de l’année 2021. Nous n’avons plus qu’à espérer que ce papier soit la première brèche qui fasse s’écrouler le discours de la peur et de la propagande qui empêche les victimes de parler. Le combat pour la vérité est très loin d’être fini. »

Tous ces calculs des taux de mortalité ont été réalisés, que ce soit par l’Insee ou par Pierre Chaillot, en calculant le nombre de décès par âge parmi la population globale moyenne sur l’année. Pour connaître plus en détail l’évolution du taux de mortalité par âge, il serait intéressant de calculer le nombre de décès par âge parmi la population concernée, pour voir si le pourcentage de jeunes décédés sur l’ensemble des jeunes, augmente et dans quelles proportions.

👉 Voir la vidéo de Décoder l’éco de juin 2023 : 

👉 Voir notre entretien tourné avec Pierre Chaillot filmée au CSI de Saintes le 18 mai 2023 : 

l n'y a pas eu une pandémie de gens malades, il y a eu une pandémie de tests positifs. » Pierre Chaillot, statisticien et créateur de Décoder l’éco

Article par Estelle Brattesani

 

(Image principale tirée de la vidéo de Pierre Chaillot)

 

POUR SOUTENIR NOTRE MAGAZINE
✰ 112 pages, 100 % INDÉPENDANT et SANS PUB ! ✰

OFFREZ Nexus 🎁

ABONNEZ-VOUS ✨

 

👉 CHER LECTEUR, NOUS AVONS BESOIN DE VOUS ! En plus de son magazine papier, Nexus vous propose du contenu web 100% GRATUIT, et une info 100% LIBRE ! Pour rappel, Nexus ne bénéficie d’aucune subvention publique ou privée et vit grâce à ses lecteurs, abonnés, ou donateurs.

Pour nous soutenir, vous pouvez :

✅ Vous abonner au magazine Papier & Numérique
Offrir Nexus
✅ Feuilleter tous nos numéros et les commander à l’unité
✅ Faire un don ponctuel ou régulier sur TIPEEE ou sur PAYPAL
✅ Découvrir notre dernier numéro en kiosque ou en ligne

📲Gardons le contact, retrouvez-nous sur les autres réseaux sociaux
📲 Inscrivez-vous à notre newletter