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Déremboursement des consultations et des médicaments : un cardiologue non-vacciné témoigne.

Dans un article de la Presse de la Manche du 22 novembre 2021, on peut lire que des consultations médicales et des médicaments n’ont pas été remboursés à certains patients normands. La raison de ce déremboursement ? Le refus de leur médecin de se faire vacciner contre la COVID-19, malgré un courrier le prévenant qu’il lui serait interdit d’exercer son activité à compter du 15 octobre 2021 en cas de défaut de vaccination. Nous avons contacté un cardiologue qui refuse de se faire vacciner, Julien Devilleger, pour connaître son point de vue sur cette mesure.

Le déremboursement n’est pas une surprise. Comme le rapportait « Le quotidien du médecin », à partir du 15 septembre, pour continuer à exercer, les médecins devaient « justifier l’administration d’au moins une dose de vaccin anti-Covid. » Si leur schéma vaccinal n’était pas complet, ils devaient « présenter le résultat d’un test de non-contamination valide (moins de 72 heures) ». Et s’ils avaient été infectés par le virus, ils devaient « présenter un certificat de rétablissement encore valide. » À partir du 16 octobre, les médecins libéraux dont le schéma vaccinal n’était pas complet et qui ne disposaient pas d’un certificat de contre-indication à la vaccination ont été  « interdits d’exercer ».

◆ Une mise en application des mesures annoncées

Si une période de tolérance avait été acceptée jusqu’au 15 novembre, les mesures annoncées ont été mises en application pour intimider et faire plier chaque médecin réfractaire : « S’il pratique encore aujourd’hui, cela se rapporte à un exercice illégal de la médecine », déclare Anne Besnier, secrétaire de l’ordre des médecins. Selon elle, les médecins récalcitrants sont « susceptibles d’être dangereux pour leur patientèle et par conséquent hors la loi, et écopent d’une suspension administrative. » Et s’ils pratiquent encore malgré tout, « cela se rapporte à un exercice illégal de la médecine. »

◆ Des sujets toujours tabous

Dans l’article de la Presse de la Manche, comme dans beaucoup d’autres, aucun mot sur les effets secondaires indésirables potentiels des vaccins, eux aussi susceptibles d’être dangereux pour la patientèle. Aucun questionnement au sujet du bannissement de l’esprit critique, du libre-arbitre ou de la liberté de prescrire d’un médecin, dont le rôle est, rappelons-le, de prévenir et de soigner les problèmes de santé après de longues années de formation. Quelques allusions néanmoins sur les effets délétères que ces suspensions vont avoir sur les patients qui n’auront plus de médecin vers qui se tourner, surtout dans les déserts médicaux.

◆ L’intérêt des patients avant le reste

Julien Devilleger, cardiologue en Charente, témoigne : « Je suis le seul cardiologue dans une zone rurale où personne ne se bat pour venir travailler. J’avais à l’époque (avant de devenir un ennemi public) été sollicité par les médecins généralistes du coin ainsi que l’ARS pour combler cette zone “déserte”. La CPAM (celle qui a pris la décision de me dérembourser) a “oublié” de me verser son aide à l’installation (amnésie sélective, quand tu nous tiens !) Si j’arrêtais mon activité, qui s’occuperait de mes patients ? Les urgences déjà saturées ? Ces mêmes urgences qui m’envoient actuellement des patients ? »

Quand on demande à ce médecin s’il est anti-vaccin puisqu’il refuse de se faire administrer des injections anti-Covid, sa réponse est très claire : « Pas du tout, je ne suis ni anti-vaccin, ni anti-médicament. Je suis pour une pharmacovigilance digne de ce nom. En tant que cardiologue, j’ai vu rapidement et considérablement augmenter les problèmes cardiaques dans mon cabinet suite à la vaccination chez des personnes qui n’avaient auparavant aucun souci de santé de cet ordre.  Rien que le premier mois qui a suivi le début de la campagne de vaccination anti-Covid, j’ai eu affaire à 17 symptômes cardiovasculaires survenant entre 2 et 18 jours, dont la plupart entre 4 et 10 jours, après l’injection vaccinale, ce que je n’avais  jamais vu pour aucun vaccin. » « J’ai fait remonter ces effets secondaires dont j’ai été le témoin direct auprès du Conseil départemental de l’ordre des médecins, qui n’a jamais répondu par écrit aux points cruciaux que j’ai soulevés dans mon mail. »

◆ Des effets d’annonces seulement ?

Est-ce que le cardiologue a peur des menaces de suspension et autres sanctions ?  « Après les cochons pendus, on assiste aux médecins suspendus. À mes yeux, mes confrères non-vaccinés qui ont arrêté d’exercer ont choisi le suicide avant l’exécution annoncée. La pression exercée par les menaces de déremboursement mises actuellement à exécution, ou par les courriers du Conseil de l’ordre faisant état des risques disciplinaires encourus, a eu raison d’eux. Et combien se sont fait vacciner pour pouvoir travailler, non pas par conviction ? Ceci étant dit, ma situation financière me permet de tenir, mais je comprends très bien les personnes qui ont cédé à cette injection expérimentale (appelée “vaccin”). »

◆ Ne pas céder au chantage

Le cardiologue poursuit : « Je conçois que ma position dissidente puisse en gêner plus d’un, d’autant que je travaille depuis plus d’un an et demi au cabinet sans masque, après que le président du conseil de l’Ordre de Charente m’y a autorisé en janvier 2021, malgré les recommandations politiques. »

Que ce soit pour les tests, le masque, la vaccination, « si tout le monde plie, que ce soit du patient au soignant,  les mesures sanitaires liberticides prises, légitimes ou non, légales ou non, risquent de faire jurisprudence et de devenir “normales”. Beaucoup de mes collègues n’osent pas imaginer qu’on leur demande d’obéir à des ordres qui ne sont pas dans l’intérêt des gens.

Pour ma part, je continuerai d’exercer jusqu’à ce qu’on me prouve qu’en exerçant sans être vacciné,  il y a mise en danger des autres, mais surtout, jusqu’à ce que des solutions soient trouvées pour ma patientèle.

Si nos autorités pensent qu’il vaut mieux mourir du coeur que du COVID, qu’elles le disent et qu’elles l’écrivent noir sur blanc. »

Le cardiologue conclue : « Chaque situation est particulière. Certains parmi ceux qui ont cédé pour des raisons sociales (retrouver leur “liberté”) ou professionnelles, ont pris conscience qu’ils s’étaient fait berner et qu’ils étaient partis pour un abonnement vaccinal semestriel. Au bout de dix doses, auront-ils une dose gratuite au moins ?
En ce qui me concerne, je pense laisser rapidement ma place au cabinet, en espérant que la relève puisse y trouver son bonheur, et j’en profiterai pour rattraper mes doses de retard… ou pas !
»

 

Lire notre article « Un cardiologue refusant les menaces sanitaires et menacé de suspension continue d’exercer »


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