Billet d'humeur

Le vaccin, notre Messie ? Plus fort que la maladie, et que tout ce qui y remédie ?

Décidément, il est plus fort que tout ce vaccin : plus fort que la prévention, plus fort que les traitements, plus fort que tous les scientifiques qui osent le critiquer, et maintenant, plus fort que les soignants qui n’en voudront pas.

◆ Marche ou crève pour les soignants

Je me demande bien comment on fera lorsque les vagues épidémiques annuelles automnales et hivernales arriveront. Car oui, vaccin ou pas, Covid-19 ou pas, les hôpitaux sont saturés tous les ans à cette période-là. Et vaccin ou pas, un virus a la propriété de muter, et il y aura des variants. Et comme nous sommes des êtres humains, et pas encore des humanoïdes, qu’on le veuille ou non, malgré toutes les barrières en tissu, plastique ou énergétiques, malgré les mètres entre nous, les virus nous traverseront. Et peut-être que nous nous mordrons alors les doigts d’avoir poussé nos chers soignants réfractaires, qui faisaient partie du front pendant les pics épidémiques et qui en sont sortis indemnes, à démissionner, ou à être virés…

Les vaccins sont donc bien plus importants que les personnes qui prennent soin des malades.

Pourtant, ils sont toujours en période d’essais cliniques et qu’ils bénéficient d’une AMM (autorisation de mise sur le marché) conditionnelle, en attendant les résultats sur du plus long terme de ce que certains appellent une expérimentation massive.

 

◆ Le chantage collectif

On préfère soumettre ou licencier tout le personnel médical, plutôt que pouvoir compter sur lui quand il y aura la maladie. On préfère leur mettre dès maintenant dans certains établissements de soin des badges distinctifs pour dire « Regardez, moi, je suis bon-ne élève, j’ai été vacciné-e ». On préfère créer la division plutôt que parler d’indispensable cohésion, insister sur l’épidémie plutôt que la guérison, scander la reprise de croissance et d’économie, quitte à en dépouiller certains pour en enrichir d’autres, plutôt que la recherche d’harmonie. On préfère nous imposer de faire confiance à des laboratoires déjà condamnés pour certains à des milliards pour corruption et malversations sanitaires, que de nous inciter à exercer notre esprit-critique. Pourquoi pas demander également à des pédophiles de décider de l’éducation de nos enfants, tant qu’on y est ?

Loin de moi l’idée de renier l’existence même du virus, ainsi que sa gravité et pénibilité pour certaines personnes. Mais aussi celle de renier les dégâts psychiques que les mesures sanitaires engendrent, notamment sur les plus jeunes, adultes de demain. Et si des monceaux de cadavres jonchaient le sol comme à l’époque de la Peste noire, il ne serait pas une minute question de nous passer de ceux que nous applaudissions chaque jour à notre fenêtre…

◆ Quelques pronostics sanitaires… et politiques

Allez, j’anticipe un peu, je me transforme en Mme Irma qui espère se tromper : même si des personnes font des formes graves après deux injections, même si le virus ne stoppe pas totalement la contamination personnelle ni la transmission, même si des clusters se déclarent après une campagne de vaccination, on ne parlera pas de protéger ou de développer notre système immunitaire. On nous assènera qu’absolument aucun médicament naturel ou chimique ne fonctionne, sauf peut-être la toute dernière molécule trouvée, ne faisant pas partie des traitements bon marché. On nous parlera de troisième, quatrième, cinquième doses et on nous fera CULPABILISER si on n’en veut pas. Quant au secret médical, il sera à l’agonie, si tant est qu’il respire encore.

Ce sera la faute des non-vaccinés, et des jeunes surtout ! Qu’il faudra piquer à la chaîne, peut-être jusqu’à nos bébés, officiellement pour sauver nos anciens.

Ou la faute à pas assez de vaccination, ou à celle des vaccins non adaptés aux variants, qu’il faudra rapidement mettre à jour et injecter trop tard alors que le virus aura encore muté (à cause ou pas du vaccin dans certains cas d’ailleurs, qui reste une question à élucider). Ne pas prendre le risque de sacrifier notre santé sera considéré comme égoïste. Irai-je jusqu’à dire « criminel » ? Je parle de risque, car oui, il y a des effets graves post-vaccinaux qui existent : il suffit de tendre les données de l’ANSM à qui veut bien les lire, ou de participer à des groupes où les gens témoignent, avant d’être censurés. Oui, il y a des décès suspects qu’il est malvenu d’imputer aux vaccins et qu’on attribue aux facteurs de comorbidités, contrairement aux décès COVID. On peut les estimer rares, mais on peut estimer rare la probabilité de faire une forme grave du COVID et d’en mourir. Et légitime d’avoir la liberté de choisir entre ces deux options peu mortifères. De croire en l’immunité collective autrement que par le vaccin.

On oubliera le fait que les babyboomers entrent dans un âge avancé et qu’une surmortalité est prévue depuis des années. On parlera de cas plutôt que de malades et de morts. Et on remettra le masque, et tout le reste, malgré le vaccin, qu’on continuera malgré tout à prôner pour écouler les milliards de doses commandées. On nous fera gagner des pin’s, des saucissons, des tours de manège, des bières enfin autorisées aux comptoirs des bars, contre un vaccin.

Maintenant qu’IL existe, on mettra en lumière, comme on commence à le faire, que les tests PCR peuvent être faux, coûteux pour la société, ou dangereux. Arguments difficilement entendables il y a encore quelques temps. Solution ? Les rendre payants, pour qu’enfin, nous nous tournions vers LUI, l’unique, notre Vaccin !

On montrera du doigt les fake-news relayées consciemment ou pas par les « antivax », et on laissera couler celles de nos gouvernants. Les messagers gênants seront calomniés, et leurs messages non débattus.

◆ Tout le monde au pas, enfants y-compris

On fera tout pour limiter l’Instruction En Famille aux parents qui auront peur de laisser leurs enfants à l’école en raison de toutes les mesures sanitaires à venir, et le moindre écart pendant les contrôles sera considéré comme une dérive sectaire. Ira-t-on jusqu’à vouloir les leur retirer ?
On pourra continuer de dire sur les plateaux télé sans en être inquiétés par ses collègues qu’il faudrait empoigner les non-vaccinés et les faire vacciner de force. Et pourquoi pas leur sucrer toutes les aides sociales et désactiver leur carte bancaire ou leur carte de transports comme y songe le Sénat, avant de leur couper la tête ou les jeter en pâture à des lions dans des stades remplis de spectateurs vaccinés ?

◆ Se rendre, en partie

Vaccinés ou pas, que tous ceux qui sont pour la mise en place de la police partout, l’interdiction d’exercer des soignants, le pass sanitaire jusque dans les chiottes publiques, qui seront prêts à dénoncer leurs voisins qui ne mettent pas leur masque ou qui ne veulent pas se vacciner, ou qui ne pètent pas pendant les heures autorisées par peur d’attraper la COVID, merci de me supprimer de votre liste d’amis Fake-book.

Même si pour moi, diviser pour mieux régner, faire peur, font partie des stratégies gouvernementales. Même si je ne souhaitais pas tomber dans ce piège, je me rends en partie et ferme ma porte à quiconque voudrait imposer de gré ou de force à son prochain sa vision sanitaire du monde.

Un psychiatre m’a dit dernièrement que bientôt, il n’y aurait plus besoin de gouvernement pour faire appliquer toutes ces lois votées à la va-vite, et que c’est le peuple lui-même, comme pendant les pires heures de l’Histoire, qui se chargera de les faire appliquer, par l’obéissance, la délation ou la violence. Je n’ai pas envie d’y croire, mais la pente devient glissante…

J’ai toujours favorisé le dialogue, chercher à comprendre la différence, mais là, certains parmi vous me font peur.

Encore plus que le gouvernement, vous me terrifiez. Cette confiance aveugle, ce déni de tous les scandales sanitaires passés, de cette corruption généralisée me terrorisent.

Et la peur paralyse. Nous allons pourtant avoir besoin de continuer à nous dépasser dans les mois et années à venir. De solidarité, de force, de coopération, de respect… et de liberté ! Alors je ne veux pas être paralysée.

◆ L’accélération vers le Nouveau Monde

Je vais saisir cette occasion pour continuer de cocréer à échelle plus rapide ce nouveau monde dont on parle tant pendant les grands sommets internationaux dédiés à l’écologie et au climat, ou sur les réseaux sociaux altermondialistes. Me tourner davantage vers les personnes débordant d’Amour que rien n’arrête, malgré les heurts personnels et politiques. Vers les âmes éprises de Justice, et de Liberté consciente et bienveillante. M’inspirer de ceux qui ne perdent pas de temps à claironner des « Y’a qu’à, faut qu’on » coupés de la réalité, et me relier à eux pour engendrer un maximum d’actions bienfaisantes pour nous tous.

◆ Du tri sélectif, pour la Santé

Et ça, je ne pourrai pas le vivre avec quiconque voudrait m’assigner à résidence, me tester ou me vacciner de force, surtout si je suis en pleine santé. Avec quiconque voudrait dénoncer, emprisonner, éradiquer les non-vaccinés (ou les vaccinés d’ailleurs !), en se contrefoutant de l’origine du virus et des éventuels responsables ou raisons de sa propagation, sans chercher à comprendre comment éviter de reproduire cette situation. Avec quiconque voudrait qu’on soit greffé à notre téléphone et notre application TousAntiCovid pour aller chercher un croissant ou pisser sur une aire d’autoroute. Avec quiconque acceptera sans broncher et sans mettre en branle son cerveau qu’un établissement soit contrôlé et fermé par des forces de l’ordre pour non-respect du passe sanitaire et peut-être bientôt de l’obligation vaccinale pour tous, alors qu’elles-mêmes n’y sont pas soumises.

Vos propos, analyses et intentions que je suis en droit d’estimer sectaires vont finir par me rendre malades, et ce dont nous avons particulièrement besoin, c’est d’être en pleine santé.

Même si nous ne sommes pas d’accord, je vous souhaite de l’être, en bonne santé…

◆ Porte fermée, mais drapeau blanc

Alors par respect pour vous-même ou pour moi, au nom de la Paix mutuelle, je le répète, supprimez-moi de votre liste d’amis si mes propos vous horrifient, ou si aviez envie de me qualifier de « complotiste ». Les complots ont déjà existé : et s’il est parano et malsain d’en voir partout, il est naïf et tout aussi malsain de n’en voir nulle part.

Quand au sein de notre média, on parlait déjà il y a au moins un an de pass sanitaire, de plan de vaccination mondial, de vaccination obligatoire, d’origine suspecte du virus, certains, à l’instar de Wikipedia dont la page à notre sujet est bloquée, nous ont accusé de l’être, complotistes. Je n’en peux plus de ces attaques fallacieuses, de ces accusations d’être d’extrême-droite, antivax, ou autres termes inappropriés dès qu’on soulève une question brûlante et qu’on tente d’y répondre. De cette étroitesse d’esprit, de ce mélange de tout et de n’importe quoi, de la part de personnes qui n’ont pas lu une page de notre magazine, de comportements fascisants de la part de personnes qui accusent les autres d’être fascistes. Nexus est tout sauf ça, et ceux qui nous et me connaissent le savent. Sinon, je n’y travaillerais pas.

Je ne vous souhaite pas de mal, je vous souhaite même du bien. Mais je m’en souhaite aussi.

Et je ne laisserai personne m’imposer sa vision du bien, si au fond de moi, quand je me relie à mon cœur, à mon esprit, à mon corps, à toute la vie qui m’entoure et au-delà, elle me fait mal.

N’oubliez pas que malgré tout, je vous aime. Et que ma porte s’ouvrira à nouveau, quand je ne craindrai plus ce qui m’attendra lorsque vous m’ouvrirez la vôtre

Estelle B, journaliste pour le magazine Nexus

 

Images par Augusto Ordóñez, par mohamed Hassan, par OpenClipart-Vectors, par martinme2d, par mcmurryjulie, par Gordon Johnson de Pixabay

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