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Enfants placés dans les services de l’aide à l’enfance : les Conseils départementaux peuvent autoriser la vaccination dans certains cas

Un courrier rédigé par le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques circule actuellement sur les réseaux sociaux et semble s’adresser à tous les parents de ce département alors qu’il a été envoyé aux familles d’enfants placés au sein des services de l’aide à l’enfance. Ce document indique notamment que si l’autorisation parentale ne parvenait pas au département dans un délai de 15 jours, la loi permet au Président du Conseil départemental d’autoriser la vaccination d’un enfant de plus de douze ans placé, sous réserve d’une contre-indication médicale. Nous avons contacté le Conseil départemental en question pour en savoir plus.

 

 

◆ La famille et l’enfant, toujours maîtres de la décision

« 850 enfants et 700 familles sont concernés par ce courrier, et non pas toutes les familles du département », précisent les services du Conseil départemental. « Ce courrier, adressé aux parents d’enfants de plus de douze ans placés en maison ou famille d’accueil, a surtout vocation à leur demander si oui ou non ils autorisent la vaccination de leur enfant, avec un formulaire à compléter. Mais aussi à les informer de la loi du 5 août 2021, qui concerne tous les départements de France et qui permet dans son article 1 au Président du Conseil départemental d’autoriser la vaccination d’un enfant confié au service de l’aide sociale à l’enfance sous réserve d’une contre-indication médicale, si les parents ne répondent pas  dans un délai de quatorze jours. A ce jour, un tiers des familles qui nous ont répondu sont contre le fait de faire vacciner leur enfant, et deux tiers sont pour. »

« En aucun cas nous ne voulons leur subtiliser leur autorité parentale, ou décider à la place de l’enfant. Soyons clairs : si l’enfant, l’un des deux parents ou les deux parents refusaient la vaccination, l’enfant ne sera pas vacciné. »

◆ Une loi importante à connaître, qu’on l’aime ou pas

Si le courrier ne précise pas qu’il était destiné à une catégorie de familles particulière, c’est parce qu’il ne devait être communiqué au grand public, mais seulement aux familles d’enfants placés. « Si nous ne l’avions pas envoyé, ainsi que le formulaire de demande d’autorisation à remplir, la plupart des parents d’enfants placés ignorant certainement l’existence de cette disposition légale, on nous l’aurait reproché. Il nous a semblé indispensable d’être transparents et de laisser la possibilité aux familles de choisir dans le délai imparti par la loi. »

 

◆ Un délai appliqué à la lettre ?

Concernant ce délai de deux semaines suivant la demande d’autorisation, le Conseil départemental se veut rassurant : « Nous ne voulons pas mettre le couteau sous la gorge aux familles. On n’est pas en train de préparer une brigade d’infirmiers et d’attendre, seringue à la main, le quinzième jour pour faire vacciner immédiatement les enfants. Nous ferons des relances auprès des familles et si celles-ci ne donnaient lieu à aucune réponse, l’enfant sera de toutes façons consulté. L’objectif principal étant, nous le répétons, d’informer et de commencer à organiser les activités périscolaires de la rentrée. »

◆ Une pression forte à se faire vacciner

Une pression forte à se faire vacciner reste tout de même bien présente. Le représentant du Conseil départemental souligne qu’il faut bien peser les conséquences de cette décision.

« Un enfant de plus de douze ans, qui n’est pas vacciné, ne pourra pas avoir de pass sanitaire et sera privé d’un certain nombre d’activités collectives, en plus d’être privé de sa famille. Ce sera donc une double peine pour lui. »

Et lorsqu’avec une pointe d’humour, nous avons suggéré que des activités puissent être ouvertes seulement aux enfants non-vaccinés pour ne pas les en priver,  il nous a été répondu que cela serait considéré comme de la « discrimination ». Et que des enfants sans pass sanitaire et pourtant sans symptôme ne puissent pas faire d’activités collectives, cela n’en est-il pas, de la discrimination ?

◆ Des risques évoqués, mais balayés

Une note d’information accompagnant le courrier que l’on peut trouver sur le site Fact and Furious, présente la vaccination des plus de douze ans comme « nécessaire pour limiter les risques de transmission du virus et essentielle pour atteindre le plus rapidement possible l’immunité collective ». Par ailleurs, alors que les essais cliniques sur les plus de douze ans ne sont pas encore terminés  (2 mai 2023 pour Pfizer/BioNtech) et qu’on ne connaît pas encore les effets sur du moyen et long-terme sur la santé des jeunes de l’injection, il y est affirmé que « le bénéfice d’une vaccination de votre enfant à la Covid-19 est plus importante que les risques qu’il pourrait encourir en cas de contamination sans être vacciné », sans citer les sources scientifiques appelées « fiables » pour affirmer cela, et sans même détailler en quoi peuvent consister les risques, si rares soient-ils officiellement. Cécile Caron, la maman de Quentin, 18 ans, qui a failli mourir d’une myocardite, pourrait en dire plus à ce sujet.

 

◆ Et le test dans tout ça ?

Si à l’heure actuelle, un enfant peut être testé gratuitement au lieu d’être vacciné pour obtenir le pass sanitaire qui lui ouvrira les portes des activités extra-scolaires, le Conseil départemental n’a pour l’instant pas pu répondre à la question de savoir ce qu’il en sera à la rentrée lorsque les tests deviendront payants. Seront-ils à la charge des services publics, des familles d’accueil ou autres ? L’interlocuteur que nous avons eu va se renseigner. Nous vous tiendrons informés de sa réponse.
En attendant, il serait bon de se demander s’il est légitime scientifiquement et éthiquement de conditionner la liberté d’un enfant asymptomatique et en pleine santé à un test ou un vaccin encore en essai clinique en plus du masque qu’il devra encore porter, quels risques physiques il encourt réellement en se faisant vacciner, et quelles répercussions psychologiques cela pourrait-il avoir sur lui de ne pas  accepter les injections et d’être écartés de ses camarades.

 

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