Des centaines de reptiles et autres « vilains animaux » en Loire-Atlantique L’arche de Noé pour les mal-aimés News

Des centaines de reptiles et autres « vilains animaux » en Loire-Atlantique

Nous sommes nombreux à avoir peur des crocodiles, des serpents et des mygales. Pas lui. Philippe Gillet, président de l’association Inf-Faune située en Loire-Atlantique, veille à défendre depuis des années les « vilains animaux » et autres « horribles bestioles », et à sensibiliser le public aux enjeux de conservation et de protection de ces espèces souvent honnies.

◆ L’arche de Noé pour les mal-aimés

C’est aux côtés de ses deux crocodiles Ali et Gator, ses deux camarades depuis plus de vingt ans, que Philippe Gillet vit. Mais pas que… Ce sont des centaines de reptiles et autres animaux insolites qui évoluent autour de lui. Dans un reportage réalisé par le média Neo, nous en apprenons davantage sur la philosophie de cet homme de 70 ans et de son association qui propose des programmes éducatifs et des événements « pour aider à briser les stéréotypes négatifs associés à ces créatures fascinantes ». Pour ses membres, « chaque animal mérite d’être traité avec respect et compassion, qu’il s’agisse d’un chaton mignon ou d’un serpent à écailles ».

Pour Philippe Gillet, rejeter et détruire ces animaux, « c’est du racisme animalier ».

◆ Des règles de sécurité à respecter

Dans un article de Ouest France, Philippe évoquait la loi française qui exige le puçage de la faune sauvage devenue captive. « Pour une petite grenouille de deux centimètres, c’est de la torture ! » déclarait-il. Mais il reconnaissait également : « S’il arrive quelque chose avec mes animaux, je pars en prison directement. »

Comme il le précise dans le reportage de Neo, l’État français ne rigole pas avec les trafics de drogue, d’armes et… d’animaux sauvages. Comme le dit la loi, « la détention d’espèces protégées, menacées, dangereuses, fragiles en captivité ou pouvant porter atteinte à l’environnement, sans être titulaire des autorisations requises, constitue une infraction au code de l’environnement. » « Avant d’avoir ce genre d’animaux, il faut passer un certificat de capacité », explique Philippe. Sûrement pour éviter au maximum les évasions et accidents qui arrivent parfois.

◆ Un lien fort, durable et palpable

Des contraintes législatives qui n’empêchent en rien cet herpétologue, qui a pourtant été autrefois chasseur de crocodiles luttant contre le braconnage, de donner de l’attention quotidienne à ces animaux qui peuvent a priori tellement rebuter et terrifier. Il n’hésite pas à saisir en toute confiance scorpions, araignées mortelles et gueules de crocodiles grandes ouvertes, et à communiquer avec eux, parfois avec beaucoup d’humour…

C’est avec un regard et un sourire juvéniles et émerveillés que Philippe confie : « Quelqu’un qui a peur de tout, c’est un enfer cette planète. Quelqu’un qui comme moi découvre tout, trouve tout génial et qui essaye d’apprendre, c’est un paradis terrestre. […] Protégez votre environnement, c’est notre solution et la survie de notre descendance. Si vous détruisez tout, notre descendance n’aura plus rien et ne survivra pas. »

👉 Voir le reportage de Neo :

Article par Estelle Brattesani

 

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