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Covid : le Nebraska se positionne en faveur des traitements alternatifs

Tandis que le business de la crise covid continue de battre son plein, avec l’arrivée sur le marché de médicaments très onéreux de la famille des antiviraux, l’État du Nebraska, aux États-Unis, remet à l’honneur l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, médicaments de la même famille mais beaucoup moins chers, écartés, on s’en souvient, sans ménagement, dès le début de la crise…

Vendredi 14 octobre, le procureur général du Nebraska, Douglas J. Peterson, publiait un avis juridique déclarant qu’il ne demanderait pas de mesures disciplinaires en cas de prescription de médicaments controversés et non-autorisés contre la Covid-19, autrement dit : l’ivermectine et l’hydroxychloroquine. À condition seulement que les médecins obtiennent le consentement éclairé des patients et ne commettent pas d’inconduite.

Une enquête approfondie et un avis retentissant

Le procureur Peterson répondait à une demande adressée par la directrice du Département de la santé et des services sociaux, Dannette R. Smith. Après une enquête approfondie, il affirmait n’avoir « pas vu de données pour justifier une action en justice contre les professionnels de la santé qui prescrivent de l’ivermectine (…) ou de l’hydroxychloroquine ».

Ses investigations ont conduit notamment Doug Peterson à exhumer des études favorables à la chloroquine et remontant à une quinzaine d’années (2004 et 2005). En conclusion de son rapport, qui compte pas moins de 48 pages, il écrit que « les preuves disponibles suggèrent que [les options de traitement précoces non autorisées qu’il a étudiées] pourraient fonctionner pour certaines personnes » et que l’autorisation accordée aux médecins « d’envisager ces traitements précoces leur permettra d’évaluer des outils supplémentaires qui pourraient sauver des vies, éviter aux patients d’être hospitalisés et soulager [un] système de santé déjà mis à rude épreuve ».

Le Nebraska : état frondeur

Le Nebraska s’était illustré déjà par une prise de position à contre-courant des injonctions covidistes, l’été dernier, quand le Département de la santé et des services sociaux de cet État refusait de rendre de nouveau publiques des statistiques covid comme le demandaient 11 sénateurs appuyés par des médecins hospitaliers. Ces données avaient été publiées,  auparavant, dans une situation d’ « état d’urgence public » et par la voie d’un décret suspendant une loi de protection de la vie privée en matière de santé. Le Département de la santé de l’État excluait donc, hors cet état d’urgence et ce décret suspensif, de rendre à nouveau les données covid accessibles à tous.

Non moins significative et sans doute encore plus impactante, la récente prise de position sur les traitements précoces du procureur Peterson intervient au moment où les grands laboratoires s’apprêtent à mettre sur le marché des médicaments, le molnupiravir (Merck) et le paxlovid (Pfizer), avec lesquels l’ivermectine et l’hydroxychloroquine seraient, si elles étaient librement prescrites, en concurrence directe, et à bien moindre coût.

 

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