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Le vaccin Moderna n’est plus recommandé pour les moins de 30 ans par la Haute Autorité de Santé

Suite à une étude confirmant les risques cardiaques qu’impliquent les vaccins à ARN messagers chez les jeunes, et plus particulièrement celui du laboratoire Moderna, la Haute Autorité de santé déconseille désormais ce dernier pour les moins de 30 ans. Elle le recommande en revanche pour les plus de 30 ans, que ce soit pour la primo-vaccination ou pour la dose de rappel. L’étude en question est cependant partielle et ne peut pas représenter la réalité actuelle.

Dans son communiqué de presse du 8 novembre 2021, la Haute Autorité de santé (HAS) déconseille l’utilisation du vaccin Spikevax du laboratoire Moderna pour les moins de 30 ans, en raison d’un risque de myocardite plus important qu’avec le vaccin Comirnaty du laboratoire Pfizer. Cette recommandation vaut pour les primo vaccinations ainsi que pour les rappels.

En revanche, elle recommande que, pour les plus de 30 ans, ce même vaccin Moderna, « dont l’efficacité vaccinale semble légèrement meilleure, puisse être utilisé en primovaccination (en dose complète de 100 µg) et pour l’administration d’une dose de rappel en demi-dose (50 µg). »

La HAS  avait pourtant recommandé de suspendre le vaccin Moderna pour la dose de rappel, le 15 octobre dernier (soit 24 jours seulement avant cette nouvelle annonce).

Il faut rappeler aussi que l’Islande a fait le choix, de son côté, le 8 octobre, de suspendre non pas seulement en partie mais totalement le vaccin Moderna en raison de « l’augmentation de l’incidence de myocardite et de péricardite après la vaccination ». Le vaccin agirait-il différemment selon le pays dans lequel il est administré ? ou bien les autorités de différents pays n’auraient-elles pas la même idée du principe de précaution ou le même sens des responsabilités ?

Lire notre article :

Une étude non représentative de la réalité

L’étude conduite par Epi-Phare (association de l’Agence nationale de sécurité du médicament et de l’Assurance maladie), entre le 15 mai et le 31 août 2021, « confirme l’existence d’un risque de myocardite et péricardite dans les 7 jours suivant une vaccination contre la Covid-19 avec un vaccin ARNm (Pfizer BioNTech et Moderna) chez les personnes âgées de 12 à 50 ans, particulièrement les jeunes de moins de 30 ans ». Le risque, précise-t-elle encore, « est plus élevé avec le vaccin Moderna ». Risque également plus élevé pour ce qui concerne les myocardites (32,9% de taux d’exposition « à une vaccination récente par un vaccin à ARNm », sur 919 cas) que pour les péricardites (22,7%, sur 917 cas).

On doit noter qu’à la date de réalisation de cette étude seules 65% des hospitalisations du mois d’août avaient été indiquées, soit un manque de 35% de données pour un mois où la vaccination battait son plein suite à l’allocution du Président de la République concernant l’extension du pass sanitaire.

On peut se demander, par ailleurs, dans quelle mesure les données rapportées reflètent bien la réalité des problèmes post-vaccination chez les 12-17 ans, la vaccination massive dans cette tranche d’âge n’ayant débuté qu’après la fin de l’étude (avec l’arrivée du pass sanitaire le 30 septembre).

Enfin, l’étude précise que les individus vaccinés plus de 21 jours avant leur hospitalisation ont été considérés comme non exposés au vaccin. Aucun problème cardiaque n’a donc été pris en compte chez ces patients-là. Comment déterminer si les cas de péricardites et de myocardites survenus chez ceux qui ont vaccinés antérieurement au jour 21 avant l’hospitalisation, ont un lien ou non avec les vaccins ?

Une balance bénéfice-risque à revoir ?

Cette citation du directeur d’Epi-Phare étant abondamment reprise dans les médias, il n’est peut-être pas inutile de relever qu’il y est question simplement et directement d’ « évolution favorable » alors que l’étude à laquelle nous nous référons parle, elle, d’une évolution qui « apparaît généralement favorable ». Cette subtilité induisant nécessairement la possibilité que certains cas n’évoluent pas favorablement, on peut se demander s’il n’y a pas lieu de remettre en cause, malgré ces déclarations et sur la foi des informations fournies par l’étude, la fameuse balance bénéfice-risque. Autre question : combien de personnes vaccinées et décédées, mais n’ayant pas été hospitalisées, ne sont donc pas comptabilisées dans l’étude d’Epi-Phare ? Enfin, les essais cliniques qui ont permis l’autorisation d’administrer Moderna, en particulier aux 12-17 ans, sont-ils fiables et suffisants ?

L’histoire n’est pas terminée puisque Moderna a demandé, le 9 novembre, auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA), l’autorisation de vacciner les 6-11 ans…

 

Pour plus d’informations sur les pratiques fiscales de Moderna, voir notre article dans notre dernier numéro 137 actuellement en kiosque et en vente en ligne :

 

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