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Uber Files : une journaliste explique les véritables enjeux de l’affaire

Invitée sur Public Sénat, la journaliste Catherine Tricot met à mal la défense d’Emmanuel Macron dans l’affaire Uber Files.

 

Les Uber Files ont montré le rôle important qu’à joué Emmanuel Macron dans l’implantation de la société Uber en France. Mais le président était-il vraiment dans son rôle de ministre de l’Économie comme il l’affirme à ses détracteurs ?

◆ Pas l’ombre d’une autocritique

Au sujet du rôle joué dans l’implantation d’Uber, le président Macron dit « assumer à fond » parce que, « c’est le rôle du ministre de l’Économie ». « Le ministre que j’étais a fait son travail », a-t-il expliqué. « On introduit une espèce d’ambiance qui consiste à dire que voir des chefs d’entreprise étrangers, ce serait mal. J’ai vu des chefs d’entreprise étrangers, quelle horreur ! » a-t-il aussi tourné en dérision. Avant d’ajouter : « Tout cela crée de l’emploi. » De toute façon, « si c’était à refaire », il le referait « demain et après-demain ». Macron, qui se dit « extrêmement fier » de son passage à Bercy, assure qu’il « faut lutter par tous les moyens contre le chômage de masse ». Ainsi donc, il termine : « Je me félicite de ce que j’ai fait. »

◆ Uber-Macron, une relation cachée

Selon Catherine Tricot, la directrice des éditions de la revue Regards, Emmanuel Macron ne peut pas se cacher derrière son ancien rôle de ministre de l’Économie. Pour la journaliste, le problème dans cette affaire n’est pas qu’un ministre de l’Économie tienne des réunions avec des patrons. Selon elle, le problème est qu’Emmanuel Macron « a agi pour les intérêts d’Uber contre l’orientation politique du gouvernement auquel il appartenait ». Avec l’accumulation d’affaires concernant Macron et de grandes sociétés, la journaliste se demande si le président Macron utilise son pouvoir pour servir les Français ou s’il l’utilise pour servir les grandes entreprises telles qu’Uber, McKinsey ou General Electric. En effet, la journaliste rappelle que l’UE essaie de faire passer une loi pour protéger les travailleurs de plateformes telles qu’Uber, mais que la France est la seule à s’y opposer.

 

 

Image principale par Public Sénat

 

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