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Philippe de Villiers dénonce les liens entre le président Macron, Pfizer et le cabinet McKinsey

Peu de temps avant le premier tour des élections présidentielles, Philippe de Villiers a accordé un entretien à Boulevard Voltaire. L’occasion pour l’ancien secrétaire d’État de partager son point de vue sur l’affaire McKinsey. 

 

Depuis la publication, en mars, d’un rapport sénatorial accablant sur le rôle des cabinets de conseil privés dans les décisions de l’État, le cabinet américain McKinsey est au cœur d’un scandale présidentiel. 

Un rapport accablant

Le rapport explique que « le recours aux consultants constitue aujourd’hui un réflexe », ces cabinets étant « au cœur des politiques publiques ». Il dénonce une sorte de « dépendance » de l’État envers ces cabinets. Il met également en avant l’explosion des dépenses liées au conseil dans les différents ministères. En 2021, le gouvernement a ainsi dépensé la somme de 893,9 millions d’euros contre 379,1 millions en 2018. De plus, la firme n’a pas payé un seul euro d’impôt en France au cours des dix dernières années grâce à « un exemple caricatural d’optimisation fiscale », contrairement à ce que laissait entendre le patron de McKinsey, sous serment, en janvier lorsqu’il affirmait en pleine commission d’enquête : « Je le dis très nettement : nous payons l’impôt sur les sociétés en France ».
Propos susceptibles de constituer un faux témoignage selon le Sénat, et qui « impliquent de signaler les faits au Procureur de la République, en application du second alinéa l’article 40 du code de procédure pénale ».

Pour le Sénat, « le constat est clair : le cabinet McKinsey est bien assujetti à l’impôt sur les sociétés (IS) en France mais ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans, alors que son chiffre d’affaires sur le territoire national atteint 329 millions d’euros en 2020, dont environ 5 % dans le secteur public, et qu’il y emploie environ 600 salariés. »

Un conflit d’intérêts flagrant

Philippe de Villiers, ex-candidat à la présidentielle qui a soutenu Éric Zemmour pour le premier tour des élections 2022, explique dans l’interview donnée le 10 avril dernier au média Boulevard Voltaire qu’Emmanuel Macron s’est « vanté » auprès de lui d’avoir une trentaine d’employés de McKinsey qui travaillaient pour lui bénévolement. Selon M. de Villiers, les « contrats pharaoniques » de McKinsey qui ont suivi sont un retour d’ascenseur. De plus, il dénonce le conflit d’intérêts au sujet de la vaccination de masse entre McKinsey, le gouvernement et le groupe pharmaceutique Pfizer que le cabinet conseille également.

 

Image principale tirée de l’interview de Philippe de Villiers

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