La violence obstétricale dans les hôpitaux est « systémique » Caroline Perez, doula Entretien

Caroline Perez : « J’ai accouché de mes 2 filles en 2 heures et 1 heure ! » (VIDÉO)

Caroline Perez est une militante de l’accouchement à domicile. Maman de deux petites filles, très investie dans le mouvement de la désobéissance fertile, Caroline est aussi doula. Elle propose un accompagnement psycho-émotionnel à l’accouchement pour le couple. Dans cet entretien de 42 minutes, Caroline nous dit son effroi quant aux pratiques de l’accouchement en milieu hospitalier. Elle parle de « violences obstétricales » récurrentes.

◆ Une violence obstétricale flagrante

L’accouchement est une épreuve pour une femme. Il est d’ailleurs souvent mal vécu. S’il est fréquent d’entendre parler de « violences obstétricales », c’est parce que des militantes de l’accouchement à domicile dénoncent les pratiques observées dans les hôpitaux. Parmi elles, Caroline Perez.

Il y a quelques années, Caroline Perez a découvert un gynécologue et obstétricien de renommée mondiale : Michel Odent.

« Michel Odent, il est à la pointe de la recherche obstétricale dans le monde, et c’est un Français. Il a quitté la France tant il était atterré de ne rien pouvoir faire bouger dans son propre pays. Moi, je l’ai découvert en Amérique du Sud et à Londres où c’est le pape de l’accouchement ! Ce qui est fou, c’est qu’aujourd’hui, en France, on veut développer les maisons de naissance. Et figurez-vous que, après une étude de plusieurs années sur les maisons de naissance, on s’est rendu compte que les chiffres ne sont pas bons, ils sont excellentissimes ! Il y a beaucoup moins de césariennes, beaucoup moins de toutes les problématiques, épisiotomie, etc. »

 

 

◆ Il faut aller vers la physiologie et non vers la pathologie

« Beaucoup de femmes me disent : “J’ai tout raté, je n’ai pas réussi à accoucher, je n’ai pas réussi à allaiter…” Quand on commence la maternité par des échecs, c’est hyper-difficile de se relever de ça. Avec le temps, on reprend doucement confiance en soi, mais ça reste une première expérience marquée par l’échec. Alors que quand tu as réussi à accoucher, que tu as réussi ton allaitement, tu te sens beaucoup plus mère et beaucoup plus en confiance dans ce processus. Il en va de même pour le bébé. Nous sommes des êtres sociaux, des êtres qui ont vraiment besoin d’être touchés, et c’est pour ça que le peau à peau, etc., sont des moments hyper-fondateurs. Il y a trop d’interventions en obstétrique et gynécologie. Il y a vraiment besoin d’aller plus vers la physiologie et moins vers la pathologie. En France, on pense pathologie, on pense problème, mais on ne sait pas comment faire pour que ces problèmes n’arrivent pas. Par exemple, on injecte systématiquement dans les hôpitaux français de l’ocytocine de synthèse. Je suis obligée de me battre pour que les femmes trouvent un hôpital qui ne les force pas dès qu’elles arrivent à recevoir cette injection. »

 

👉 Voir l’entretien avec Caroline Perez :

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