Billet d'humeur

Seychelles : alerte générale sur la flambée de cas positifs depuis la double vaccination, mais seulement 28 morts depuis le début de l’épidémie !

Comment biaiser le jugement des lecteurs dans un article ? Leur retourner le cerveau avec des arguments incomplets, les terroriser avec un titre ou des accroches angoissantes ? La réponse en prenant l’exemple d’un article concernant l’épidémie de cas positifs au COVID-19 aux Seychelles.

◆ Une terreur médiatique généralisée

Quand on lit certains articles de journaux au sujet de ce qui se passe actuellement aux Seychelles, on s’attend presque à voir des photos de charniers en couverture. Dans l’Obs, on parle de « flambée de COVID ». Pour BFM, « les nouveaux cas de COVID explosent », « l’épidémie repart » pour le Monde. Mais non ! Après les palpitations d’angoisse en lisant les premières lignes, on tombe sur des phrases clés qui semblent anecdotiques pour leur auteur, mais qui en une seconde, ont la capacité de calmer notre rythme cardiaque si on les lit avec attention. Prenons pour exemple l’article de 20minutes, qui d’entrée de jeu, nous parle de « cauchemar aux Seychelles », et nous présente l’archipel comme « l’un des leaders mondiaux des pays les plus vaccinés au monde, dépassant même Israël (59 %) », dans lequel il y a une « explosion de cas depuis avril » et une « flambée épidémique. » Il ne manque plus que la musique d’un bon film d’horreur pour nous figer toute la journée.

 

 

Des questions qui émergent, des réponses qui sommeillent

20minutes demande : « Coronavirus : Mais que se passe-t-il aux Seychelles, qui connaissent une nouvelle vague malgré la vaccination ? ». L’Obs s’interroge : « Flambée de Covid aux Seychelles alors que 60 % de la population est vaccinée : d’où vient ce paradoxe ? ».
Les questions sont posées, mais les réponses, bien souvent limitées. Les raisons fréquemment évoquées de cette « flambée épidémique »: la faute à la non-injection de la deuxième dose et donc à l’insuffisance de vaccination ! Le relâchement des mesures barrières une fois que les gens sont vaccinés. Les non-vaccinés.  Le variant ou les variants contre qui le vaccin n’a pas de prise. Rarement évoquée : l’éventuelle inefficacité du vaccin. Et la barrière mentale encore plus rarement franchie : l’établissement d’un lien entre le vaccin et l’épidémie en question ou l’apparition de variants.

Voir notre vidéo « Y a-t-il une corrélation entre les essais vaccinaux et l’émergence des variants ? »

 

Un casse-tête aveuglant

Dans l’article de 20minutes, on nous explique que « Deux tiers des personnes testées positives ces derniers jours sont soit non-vaccinées, soit partiellement vaccinées, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas reçu les deux doses ». Qu’en est-il du tiers restant ? Il représente les personnes vaccinées deux fois, et qui ont été testées positives.

Plus de 33% des cas positifs sont donc des personnes doublement vaccinées !

Qui le sont soit avec Sinopharm, le vaccin chinois, soit le vaccin anglo-suédois AstraZeneca. Puis on lit un peu plus loin dans l’article qu’« avec deux tiers des nouveaux cas non-vaccinées, il est tout à fait possible que ce soit eux qui participent le plus à la circulation du virus qu’avant la vaccination », alors que les deux tiers précédemment évoqués incluaient les personnes non-vaccinées ET les personnes vaccinées une seule fois, sans qu’on sache la proportion des non-vaccinés dans ces deux tiers ! Cette phrase tentant de faire porter le chapeau aux non-vaccinés est donc inexacte !

On souligne bien dans l’article que des personnes doublement vaccinées sont testées positives au COVID. Mais aussi que, malgré le tiers de personnes doublement vaccinées et positives,  que « les vaccins à double dose ne sont totalement efficaces qu’après la double injection » ! Alors ça veut dire quoi « efficaces » ? Qu’ils empêchent d’attraper le COVID-19 ? Non. « Le vaccin a pour but non pas d’empêcher d’attraper le coronavirus, mais bien de stopper les formes graves et les décès. » Donc un vaccin efficace n’est pas un vaccin qui empêche d’être contaminé, mais qui empêche les décès et les formes graves. Alors pourquoi hurler au loup si des gens doublement vaccinés sont testés positifs, comme si c’était surprenant ? En soulignant une fois de plus qu’ÊTRE POSITIF NE VEUT PAS DIRE ÊTRE AUTOMATIQUEMENT MALADE ET/OU CONTAMINANT !

On nous parle aussi de la moitié des Écossais de plus de 80 ans qui, avant la vaccination, « présentaient déjà des anticorps au Covid-19, ayant donc déjà été infectés », et ayant ainsi pu déjà tester leur immunité. Ces gens-là avaient-ils réellement besoin d’un vaccin et comment prouver que pour eux  « la première dose agit comme un rappel, ce qui démultiplie son efficacité » ? Une étude est citée, mais ni son nom, ni les auteurs, et  aucun lien vers elle n’est cité.

Bref, un véritable embrouillaminis qui dit tout et son contraire et qui peut provoquer quelques perles de sueur notre front et divers spasmes intestinaux dus à la peur et l’incompréhension. Difficile de distinguer qui a causé quoi, mais la plupart des articles ne remettent pourtant jamais en cause le sacro-saint vaccin. Et ceux qui le font sont rapidement catalogués dans la rubrique des déchus « antivax », pour lesquels on va jusqu’à déterminer un profil type !

Suite à la lecture de l’article de 20minutes, peut-on dire que le vaccin a diminué le nombre de morts ? Non. Peut-on dire avec certitude que le vaccin a stoppé le nombre de cas positifs et a empêché la circulation du COVID et des variants ? Non plus. Et si on peut être positif au coronavirus après avoir été doublement vacciné, peut-on prouver que ce sont les non-vaccinés qui ont créé cette flambée de « cas » ? Encore non. Après cet avoeu inconscient ou non de l’égarement dans lequel nous sommes nombreux à nous trouver, on nous explique un peu plus loin dans l’article, comme si cela n’en était qu’un détail, que « Depuis le tout début de l’épidémie, l’archipel compte 28 morts pour 98.000 habitants, le dernier décès remontant au 2 avril » !

Mazette, 28 morts officiellement dus au COVID depuis fin décembre 2020 ! Cela représente 0,028% de la population !

Les décès étaient donc rares bien avant les vaccins, puisque les Seychelles ont commencé la vaccination en janvier 2021. Et on ne nous parle pas d’hôpitaux tout à coup submergés, de files d’attente de cercueils, non, d’une multitudes de formes longues de COVID rendant la vie des gens insupportables. Non. On nous parle de ces fameux « cas ». Et sur le profil judiciaire des laboratoires pharmaceutiques comme Pfizer à qui on donne des millions et notre confiance dans la précipitation  ? Silence complet. (Lire notre article  « Zoom sur l’historique judiciaire de Pfizer, l’un des principaux producteurs de vaccins actuel contre la COVID-19 »)


◆ 
Des  raisonnements incomplets

Revenons sur le fait que la majeure partie des cas positifs se trouve surtout parmi les personnes non vaccinées.
Est-ce grave, Docteur ? Si la majorité des gens diagnostiqués positifs ne sont pas malades et asymptomatiques, cela signifierait-il qu’un non vacciné parvient désormais à être porteur du virus d’origine ou sous forme de variant sans en être affecté ? N’est-il pas normal qu’un virus mute, se diffuse et perde de sa virulence et de sa dangerosité au fur et à mesure qu’il se dilue parmi la population ? Et si la flambée de cas positifs dus aux variants arrive bien souvent après une vaccination massive (Cela s’est vu dans plusieurs hôpitaux et EHPAD français et ailleurs), la vaccination elle-même ne pourrait-elle pas en être totalement ou en partie à l’origine par des mécanismes qui nous échappent encore en tant que non-spécialistes ?

Pourquoi ces questions ne sont-elles presque jamais posées au sein des articles, ou à des scientifiques de renom, sans que l’on soit taxés d’être complotistes ? Il serait présomptueux, hâtif et irrecevable scientifiquement d’affirmer immédiatement que les variants et cette « flambée » de cas positifs sont dus au vaccin, sans analyse et consultations de  spécialistes au préalable, ces-derniers pouvant être eux-mêmes perdus face à des situations inédites. Ceci étant dit, éluder cette possibilité est tout aussi inacceptable déontologiquement.


◆ La notion de cas : u
ne pente glissante vers le contrôle généralisé

Ces médias se rendent-ils compte qu’en colportant de telles nouvelles, ils soutiennent l’avènement du passeport sanitaire, du contrôle de la santé à outrance ? Qu’ils justifient le fait que nous soyons assimilés à des « cas » devant rendre sans cesse des comptes et indiquer à l’État ce que  nous faisons et où nous sommes, même lorsque nous ne sommes pas malades ?

D’un point de vue journalistique, confondre cas et malades, et ne pas s’ouvrir à toutes les pistes scientifiques, relève aujourd’hui à nos yeux  du déni, de l’ignorance, ou de la malveillance.

Rappelle-t-on qu’une partie des tests de dépistage sont faux et parfois dangereux ? Qu’ils sont hypersensibles et qu’il faut connaître notre charge virale rarement donnée par les laboratoires d’analyse pour savoir si on est contagieux ou non ? Que se passerait-il si on était testés pour d’autres maladies ? Serions-nous déclarés cas positifs car porteurs, et interdits de circuler en l’absence de vaccin, même si ce vaccin n’empêchait ni la transmission, ni le fait de pouvoir attraper toutes les formes de la maladie comme celui contre la COVID-19 ?

◆ Vers une société de tests pour tout et pour tous ?

Prenons l’exemple du HPV, ou papillomavirus, pour lequel on fait désormais un test à chaque frottis vaginal :  un gynécologue nous a expliqué dernièrement qu’on était plus de 90% parmi nous à être porteurs d’une forme de papillomavirus, qu’il existe plusieurs dizaines de papillomavirus, que très peu d’entre nous déclarent réellement une maladie, et que plus de 90% des gens qui la déclarent guérissent spontanément. Prenons  également celui de la méningite à méningoques : « On estime qu’entre 10 et 20% des gens sont porteurs de Neisseria meningitidis en temps normal. Mais ce taux peut être plus élevé en cas d’épidémie », selon l’OMS. Voyons-nous des épidémies mortelles de méningites tous les quatre matins malgré ce chiffre ? Si on nous testait pour ces maladies comme on le fait pour le COVID, tous les gens porteurs seraient-ils assignés à résidence, interdits de faire l’amour, d’accéder aux toilettes publiques, ou de circuler, parce qu’une très faible proportion des personnes qui en sont porteuses tombent vraiment malades. L’objectif est-il de faire de nous des êtres aseptisés, alors que nous sommes par essence constitués de virus ?


Un abrutissement plus contagieux que le COVID

Même si la plupart des journaux ne le disent pas, n’oublions pas que des médecins de terrain expliquent, contrairement à ce qu’aurait dit Jean Castex à la députée Martine Wonner, qu’il existe des traitements qui fonctionnent si on s’y prend assez tôt dans la prise en charge (Voir notre vidéo tournée avec des médecin, qui a été censurée par Youtube et que vous pouvez retrouver sur Odysee), que bon nombre de décès sont comptabilisés comme dus au COVID, alors que dans la plupart des cas, ils sont une des causes officielles des décès. (Lire  notre article « Nombre de décès dus à la COVID-19 : notre courrier à Santé Publique France »)

Réalisent-t-ils que la vaccination vendue comme le remède-miracle, ne change en rien les règles liberticides et les contrôles en train de se mettre en place ?

A-t-on réellement évolué depuis Galilée, le Maccarthysme ou les guerres mondiales ? Après la chasse aux sorcières, aux communistes, aux juifs et dissidents, entrons-nous maintenant dans l’ère de la chasse aux complotistes ? Qu’arrivera-t-il à toute personne qui ne voudra pas se faire vacciner ? La même chose qu’en Israël, avec mise à l’écart totale des réfractaires à l’injection ? Que dirait-on si les gouvernants voulaient imposer la prise d’hydroxychloroquine/azythromycine ou d’Ivermectine à chaque cas positif ? Que dirait-on s’il censurait ou dénigrait toute personne qui parle du vaccin ? Que dirait-on si seuls ceux qui prenaient ce traitement avaient le droit de circuler ?

 

◆ Retrouvons le code d’honneur journalistique

Nous lançons un appel aux journalistes pour qu’ils aiguisent leur sens critique. Nous essayons de le faire à notre mesure, avec de petits moyens, ainsi que d’autres médias indépendants ou scientifiques critiqués, mis au ban et méprisés. Nous nous posons beaucoup de questions, mais nous n’avons pas la possibilité de chercher par nous-mêmes toutes les réponses. Contrairement au journal Le Monde, nous ne sommes pas financés par la Fondation Gates. L’affaire qui nous oppose à Wikipédia, contre qui nous avons porté plainte, nous cause du tort. Elle jette bien souvent un froid chez les personnes que nous souhaitons interviewer, ou auprès du public qui ne nous connaît pas, alors que nous ne sommes pas ce que Wikipédia dépeint de nous. La page nous concernant ayant été bloquée, les lecteurs qui aiment notre travail ne peuvent pas la modifier pour rétablir justice et vérité. Nous défions quiconque de trouver des propos d’extrême-droite ou antisémites au sein de notre média !
Cet article est un cri du coeur auprès de nos confrères, afin que la précipitation et l’AFP ne l’emportent pas sur notre bon sens et notre engouement pour l’enquête et la recherche de la ou des vérités, qui ont motivé notre choix de devenir journalistes pour un bon nombre d’entre vous.

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