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Vaccins anti-Covid et ARN messager : plus on en sait, pire c’est ?

« L’heure est grave », a déclaré la généticienne Alexandra Henrion-Caude, suite à une récente étude publiée dans Nature, où l’on apprend que l’ARN messager modifié utilisé dans les vaccins anti-Covid entraîne d’importantes erreurs de codage. Une preuve supplémentaire que cette technologie n’est pas du tout maîtrisée et que l’on joue aux apprentis sorciers. La scientifique réclame que toute utilisation de ces ARN soit stoppée immédiatement. Un avis partagé par le biologiste Jean-Marc Sabatier.

◆ « On a créé un code génétique totalement inédit »

Dans une vidéo datant du 7 décembre 2023 et relayée sur X (ex-Twitter) par de nombreux internautes, la généticienne Alexandra Henrion-Caude commente les résultats d’une étude publiée la veille dans Nature et qui confirme, selon elle, ce sur quoi elle alertait dans son livre Les Apprentis sorciers, paru en mars dernier chez Albin Michel.

Dans sa vidéo, la scientifique rappelle quel était le but des vaccins à ARN messager et en quoi ils pouvaient être l’objet d’inquiétudes : « Le message était prévu pour faire de la protéine Spike pour que nous fassions les anticorps. Sauf qu’on a tenté de modifier le code génétique de l’ARN, qui est normalement A-U-G-C, et on a utilisé une lettre Ψ (psi) [qui] permettait non seulement que l’ARN messager ne se dégrade pas aussi vite que prévu, mais aussi qu’il n’y ait pas une réaction immunitaire. C’est pour cela qu’il y a eu le prix Nobel. Sauf [qu’]on a remplacé systématiquement tous les U par des Ψ. En clair, on a créé un code génétique totalement inédit, un code qu’on n’avait rencontré nulle part, ni chez un être humain, ni chez un animal, ni dans un végétal ou un microbe. Et on a injecté cela à l’échelle du monde entier. »

 

◆ Des bugs de lecture du code

Que montre l’étude publiée dans Nature ? Qu’au moment de la traduction du code génétique, cette lettre Ψ pose un problème au « lecteur de la cellule » (le ribosome), chez qui elle va en quelque sorte provoquer des bugs. « Au lieu de lire comme il se doit, par exemple mon prénom Alexandra, en commençant par la première lettre A, il va y avoir un décalage qui va faire que la lecture va commencer par L », tente d’imager la généticienne pour que tout le monde comprenne. Pas sûr que ce soit le cas.

Pour mieux saisir de quoi il est question et situer l’ampleur du problème, un autre scientifique, Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et en microbiologie, et directeur de recherche au CNRS, s’est livré à un long exposé dans une émission diffusée le 10 décembre dernier sur la chaîne de Chloé Frammery (à partir de 48 min 55).

◆ Un problème déjà connu

Ce qu’il faut comprendre en substance est que l’ARN est composé de quatre bases : l’adénine (A), la guanine (G), la cytosine (C) et l’uracile (U). Greffées au ribose, le sucre de l’ARN, ces bases deviennent des nucléosides. L’uracile, par exemple, devient ainsi de l’uridine. Mais dans les vaccins anti-Covid à ARN messager (ARNm), l’uridine a été remplacée par de la pseudo-uridine (Ψ) et, plus précisément, par de la 1-méthyl-pseudo-uridine. C’est ce nucléoside modifié qui pose problème.

« C’était déjà connu depuis des années, souligne Jean-Marc Sabatier, parce qu’il y avait déjà des travaux qui avaient été faits auparavant [sur cette pseudo-uridine] et tous montraient qu’il y avait des problèmes, notamment de traduction. Les ribosomes continuaient à traduire quand ils voyaient une 1-méthyl-pseudo-uridine, sauf qu’ils se trompaient d’acide aminé. »

Le but des ribosomes est, en effet, de traduire la séquence de nucléosides d’un ARN messager en acides aminés pour produire une protéine (en l’occurrence, dans les vaccins anti-Covid, il s’agit de fabriquer la protéine Spike du virus SARS-CoV-2). Or, si le ribosome est perturbé dans sa lecture par la pseudo-uridine substituée à l’uridine, il va faire des erreurs de traduction et se tromper d’acide aminé, ce qui aura pour effet de produire autre chose que la protéine souhaitée.

◆ Production d’un nombre incalculable de variants de la protéine Spike

La récente étude publiée dans Nature montre que les erreurs de traduction des ribosomes sont dues au fait que, la plupart du temps, ils ne reconnaissent pas la 1-méthyl-pseudo-uridine et la sautent, en passant directement au nucléoside suivant. Toute la lecture de la séquence s’en trouve décalée et les acides aminés produits ne sont pas les bons. Sachant, comme le précise Jean-Marc Sabatier, qu’il y a quelque 300 uridines dans l’ARNm qui code la protéine Spike et que toutes ont été remplacées par de la 1-méthyl-pseudo-uridine dans l’ARNm des vaccins, les ribosomes risquent de faire de multiples erreurs de traduction, avec « des répercussions énormes », souligne le chercheur. En fait, à chaque fois que le ribosome va se tromper, « il va produire des variants de la protéine Spike, un nombre incalculable de variants ».

◆ Le système immunitaire mis en pagaille

Parmi les autres dysfonctionnements déjà identifiés par le passé avec la 1-méthyl-pseudo-uridine, Jean-Marc Sabatier rapporte qu’il a été montré que ce nucléoside inhibe une protéine très importante dans le corps : la protéine kinase R, qui est « un système de veille contre les microbes ». En cas d’infection microbienne d’une cellule, cette protéine la détecte et active un mécanisme de défense de l’organisme. Son inhibition entraîne donc un affaiblissement du système immunitaire.

En y ajoutant les erreurs de codage entraînant la création de variants, Jean-Marc Sabatier envisage des conséquences désastreuses : « L’immunité va essayer de neutraliser les protéines produites, il va y avoir peut-être des anticorps qui vont croiser avec d’autres protéines, comme des hormones ou n’importe quelle autre protéine d’importance et cela peut avoir un effet très délétère sur l’organisme, car l’immunité peut se diriger contre des protéines du soi. »

◆ Chaque rappel vaccinal aggrave les risques

Le chercheur poursuit : « Et si l’on tient compte de tous les rappels vaccinaux, c’est de pire en pire. Ça veut dire que l’on est en train de faire une “immunité” contre plein de molécules possibles. Il peut y avoir des croisements, des immunités croisées avec des anticorps “anti-protéine Spike vaccinale” et qui vont reconnaître des choses qui n’ont rien à voir avec la protéine Spike. » Le risque est donc d’avoir un système immunitaire devenu fou, qui se retourne contre soi et provoque des maladies auto-immunes.

D’où la supplication d’Alexandra Henrion-Caude dans sa vidéo : « Ces ARN messagers, comme je le demande depuis le début, doivent être arrêtés. Que ce soit chez l’Homme comme dans le monde animal, car je comprends que des essais sont en cours, et [il faut] arrêter de dire qu’on maîtrise cette technologie. On a la preuve par cet article [de Nature] qu’on ne la maîtrise pas du tout. » Sera-t-elle entendue ?

On peut souligner toutefois que les auteurs de l’article mentionnent « qu’aucun effet indésirable n’a été rapporté suite à une mauvaise traduction des vaccins SARS-CoV-2 à base d’ARNm chez l’homme », tout en mettant en garde contre « des effets hors cible potentiels pour de futures thérapies à base d’ARNm ».

 

Article par Alexandra Joutel


(Image par Spencer Davis de Pixabay)

 

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