deces-adolescent-hpv vaccin

Vaccination anti-HPV : l’association E3M réclame un moratoire et s’interroge sur les causes du malaise du collégien décédé

À quoi est dû le malaise post-vaccinal dont a été victime le collégien décédé le 27 octobre dernier ? Au stress de l’injection, comme l’affirment les autorités de santé ? Ou aux composants du vaccin anti-papillomavirus Gardasil 9® ? Pour en avoir le cœur net, l’association E3M a déposé une requête pour rechercher la présence d’aluminium et/ou d’ADN de papillomavirus (HPV) dans le cerveau du jeune garçon. Elle réclame par ailleurs un moratoire sur la vaccination anti-HPV dans les collèges depuis plusieurs mois.

E3M pas convaincue par l’argument du stress post-vaccinal

À l’annonce du décès du jeune Élouan, ce collégien de Saint-Herblain qui a fait un malaise suite à sa vaccination contre le papillomavirus (HPV) le 19 octobre dernier, l’association E3M (Entraide aux malades de myofasciite à macrophages) a immédiatement déposé une requête auprès du tribunal judiciaire de Nantes pour que l’autopsie réalisée sur l’adolescent recherche la double présence d’aluminium et d’ADN de HPV dans son cerveau.

Officiellement, selon l’agence régionale de santé des Pays de la Loire, le jeune garçon a fait un « malaise vagal » dû au stress de l’injection, faite un quart d’heure auparavant. Lors de ce malaise, il est tombé lourdement de sa chaise et s’est fait un traumatisme crânien, qui serait la cause de son décès huit jours plus tard. « Nous ne sommes pas convaincus par cet argument de la syncope d’origine psychosomatique, ni par le fait que le décès soit forcément imputable au traumatisme crânien », explique Didier Lambert, le président d’E3M, contacté par téléphone.

Un adjuvant aluminique soumis au secret industriel

Depuis 2001, l’association E3M regroupe des personnes devenues malades suite à l’injection d’un vaccin contenant de l’aluminium et se bat pour faire connaître leur maladie, la myofasciite à macrophages, au corps médical. Son but est aussi d’éviter que d’autres subissent le même sort, notamment en revenant à l’emploi de vaccins sans aluminium.

Or, le Gardasil, le principal vaccin utilisé en France contre le papillomavirus humain (HPV) et commercialisé par le laboratoire Merck & Co (MSD), contient un adjuvant aluminique. Pire encore selon l’association, il s’agit d’un adjuvant récent, le sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe (AAHS), jamais utilisé auparavant, propriété de MSD et soumis au secret industriel. Résultat : « Aucun chercheur indépendant ne peut en disposer pour analyser sa pharmacocinétique, sa pharmacodynamique et évaluer son innocuité », regrette Didier Lambert.

Présence de fragments d’ADN de HPV dans les vaccins ?

Second sujet d’inquiétude pour l’association : la présence éventuelle d’ADN de virus HPV dans les vaccins. « Dans l’ancienne formule du Gardasil, le Pr Laurent Belec, chef du laboratoire de virologie à l’hôpital européen Georges-Pompidou de Paris, en a retrouvé 200 à 400 fragments par ampoule, alors que la notice du produit indiquait qu’il n’y en avait pas. Pour la nouvelle formule, le Gardasil 9®, on ne sait pas, la phrase a même disparu de la notice. »

Dans l’ancien Gardasil, ces fragments d’ADN ont également été retrouvés scotchés sur l’adjuvant aluminique. Il pourrait donc en être de même dans la nouvelle formule.

Extrait de l’intervention du Pr Belec dans le cadre du rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques de 2014-2015 sur les adjuvants vaccinaux.

Le risque de migration des composants dans le cerveau

« Le problème, poursuit Didier Lambert, est que pour toute injection intramusculaire, il y a le risque de piquer une veine et d’envoyer le produit dans le sang. Il va alors très vite se propager dans tout le corps, notamment dans le cœur et dans le cerveau. »

La question est : si le nouvel adjuvant aluminique du Gardasil 9®, qu’on ne connaît pas, migre dans le cerveau avec des fragments d’ADN de HPV scotchés dessus (ou même sans), quelles en sont les conséquences ? Le jeune Élouan a-t-il été victime de ce type d’accident vaccinal ? Le seul moyen de le savoir est de rechercher la présence d’aluminium et/ou d’ADN de HPV dans son cerveau, d’où la requête déposée par l’association.

Demande de moratoire et d’études indépendantes sur le Gardasil

Bien avant ce drame, pour les raisons déjà citées et en invoquant le principe de précaution, E3M avait envoyé un courrier au ministre de la Santé et de la Prévention, le 25 avril dernier, pour lui demander la mise en place d’un moratoire sur la vaccination anti-HPV dans les collèges (et même au-delà), la mise en œuvre d’études indépendantes sur la toxicité du Gardasil et la levée du secret industriel sur la composition du Gardasil 9®, afin que des équipes indépendantes mènent des études sur les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques de l’adjuvant AAHS.

N’ayant pas reçu de réponse à son courrier, l’association a saisi le 3 juillet 2023 le tribunal administratif d’une requête assortie d’un référé-suspension, en vue d’obtenir d’urgence ce moratoire. Mais le juge des référés a rendu une ordonnance de rejet dès le lendemain. « Nous avions construit un dossier solide et consistant. En 24 heures, il est évident qu’il n’a pas eu le temps de l’étudier », commente Didier Lambert.

Face à ce qu’elle considère être « un refus de principe », l’association a donc saisi le Conseil d’État, qui a demandé au ministre de la Santé et de la Prévention de répondre au courrier de E3M. L’association a reçu la réponse la semaine dernière et est en train d’analyser son contenu.

Article par Alexandra Joutel

👉 CHER LECTEUR, L’INFO INDÉPENDANTE A BESOIN DE VOUS !

Nexus ne bénéficie d’aucune subvention publique ou privée, et ne dépend d’aucune pub.
L’information que nous diffusons existe grâce à nos lecteurs, abonnés, ou donateurs.

Pour nous soutenir :

1️⃣ Abonnez-vous
2️⃣ Offrez Nexus
3️⃣ Commandez à l’unité
4️⃣ Faites un don sur TIPEEE ou sur PAYPAL

Découvrez notre dernier numéro :

Et gardons le contact :

🔥 Retrouvez-nous sur réseaux sociaux
🔥 Inscrivez-vous à notre newsletter