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Un joueur professionnel assigne en justice Pfizer, BioNTech et la Fédération française de football

Il s’agit d’une première dans le milieu sportif. Un footballeur professionnel de Laval a décidé d’assigner en justice Pfizer et BioNTech, afin de déterminer si les blessures multiples dont il souffre depuis l’été 2021 ont un lien avec sa vaccination anti-Covid. La Fédération française de football est également assignée pour sa responsabilité dans le protocole sanitaire imposé aux joueurs professionnels.

◆ Des « douleurs vives » au quotidien

Selon une information publiée le 25 avril dernier par France Bleu Mayenne, François-Xavier Fumu Tamuzo, un joueur de football du Stade Lavallois Mayenne FC, a décidé d’assigner en justice Pfizer et BioNTech, afin de déterminer si les multiples blessures dont il est victime depuis 2021 sont dues ou non au vaccin commercialisé par ces deux fabricants.

Âgé de 29 ans, François-Xavier Fumu Tamuzo a été contraint de mettre fin prématurément à sa carrière sportive le 18 avril dernier, en raison de son état de santé, qui impacte par ailleurs sa vie quotidienne. « La longue marche est à peine supportable, les footings me sont impossibles. Au moment où je veux mettre une impulsion, par exemple pour monter mes escaliers ou monter une étagère ou même descendre les escaliers, les douleurs sont vives », a rapporté le jeune homme auprès de France Bleu.

◆ Une longue errance médicale

François-Xavier Fumu Tamuzo a reçu sa première dose de vaccin Comirnaty le 30 juillet 2021, suivie de la deuxième dose le 23 août 2021. Ses ennuis de santé ont débuté peu de temps après, au niveau du genou gauche, d’abord avec des gonalgies, puis avec une tendinopathie. En mars 2022, juste après sa troisième dose, c’est cette fois son tendon d’Achille qui lâche. Pour son avocat, Éric Lanzarone, spécialiste en droit public et en droit de la santé, la question du lien avec le vaccin se pose.

« Depuis deux ans, mon client est dans une errance médicale et personne n’a émis un doute sur les effets indésirables du vaccin. Alors qu’on sait qu’ils existent aujourd’hui, personne ne peut le nier. Et au fur et à mesure de ses soucis, François-Xavier est allé consulter des spécialistes de médecine interne qui ont émis éventuellement ce doute. Il faut le lever », a expliqué Me Lanzarone au micro de France Bleu. Un immunologue-infectiologue aurait notamment émis cette hypothèse.

◆ Le tabou des effets indésirables : « Mettre un coup de pied dans la fourmilière »

« Les effets indésirables sont tabous dans la société, c’est encore pire dans le milieu des sportifs de haut-niveau », a encore souligné l’avocat sur France 3 Pays de la Loire. Il ajoute que depuis que son client a décidé de porter l’affaire en justice, il aurait reçu « des dizaines de témoignages de personnes ayant souffert de pathologies similaires après avoir été vaccinées ». Selon Me Lanzarone, « il faudrait des études spécifiques sur les effets indésirables de ce vaccin, on n’en a pas fait sur les sportifs de haut-niveau. Moi, je veux aussi mettre un coup de pied dans la fourmilière et dire : il faut faire ces études ».

Par son action en justice, François-Xavier Fumu Tamuzo, qui se déclare ni anti-vaccin ni complotiste, dit juste vouloir « comprendre pourquoi [son] corps a arrêté de fonctionner ». L’ancien milieu de terrain du Stade Lavallois, désormais à la retraite forcée, espère aussi une réparation financière pour le préjudice subi.

◆ La FFF « a bâti un protocole sanitaire avant même l’instauration d’une loi »

La Fédération française de football (FFF) est également assignée en justice dans ce dossier, « parce qu’au moment où François-Xavier Fumu Tamuzo a été vacciné, la vaccination n’était pas obligatoire (…) Je considère que la FFF a une responsabilité dans cette histoire. Elle a bâti un protocole sanitaire avant même l’instauration d’une loi », justifie Me Lanzarone.

Au final, quatre entités sont assignées en justice : Pfizer-Allemagne et BioNTech en tant que concepteurs du vaccin, Pfizer-France en tant que fournisseur et la FFF. Une audience est prévue le 2 juillet au tribunal judiciaire de Paris, qui décidera alors de former ou non un collège d’experts chargé de déterminer si un lien de causalité peut être établi entre la vaccination du joueur lavallois et ses diverses blessures.

◆ Le profil bénéfice-risque de son vaccin reste positif, selon Pfizer

Sollicité par France Bleu Mayenne, le laboratoire Pfizer a répondu le 27 avril 2024 qu’il n’avait pas encore reçu l’assignation en justice et, par principe, ne communiquait pas sur les dossiers en cours. Le fabricant insiste cependant pour dire que « la santé et la sécurité des patients » sont ses « priorités absolues ». Il rappelle que « l’EMA (l’Agence européenne des médicaments, NDLR) surveille et évalue les cas déclarés d’effets indésirables liés à [son] vaccin » et que ceux-ci sont régulièrement mis à jour dans la fiche produit. Pfizer affirme par ailleurs « qu’avec des centaines de millions de doses administrées dans le monde, le profil bénéfice-risque de [son] vaccin contre la Covid-19 reste positif pour toutes les indications et les groupes d’âge approuvés ».

Mais le meilleur avocat de Pfizer se trouve sans doute au Parisien, dont l’article sur cette affaire se termine ainsi : « Plus de trois ans après le début de la vaccination Covid, bien que des effets indésirables graves mais très rares (comme les myocardites) aient été identifiés, les vaccins utilisés sont jugés « sûrs et efficaces » par les agences de santé. Par ailleurs, d’autres éléments, comme un Covid Long, pourraient aussi expliquer les symptômes évoqués par François-Xavier Fumu Tamuzo ». Bizarre que les médecins vus par le joueur n’y aient pas pensé…

Article par Alexandra Joutel

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