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24% des effets secondaires post-vaccination COVID-19 déclarés sont graves selon l’ANSM (données du 5 mars 2021)

À la lecture du dernier point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19 disponible sur le site de l’ANSM, le médecin Denis Agret avait partagé au sein d’une vidéo son analyse et ses inquiétudes au sujet des effets secondaires graves officiels. Le 12 mars 2021, cette vidéo a été censurée. Nous l’avions sauvegardée et pouvons vous en proposer un résumé.

◆ Une vidéo censurée


«
Où sont les journalistes d’investigation ? » se demandait le Dr Denis Agret dans une de ses vidéos disponible sur sa chaîne Youtube jusqu’au 11 mars 2021. Le lendemain, elle était supprimée. Il y mettait en lumière les données officielles disponibles sur les sites de l’ANSM (l’Agence Nationale du Médicament et des produits de Santé en France) et de Santé Publique France. Effaré de voir que ces données publiques accessibles facilement ne soient pas davantage mises en avant, il a lui-même commenté le dernier point de situation proposé en ligne par l’ANSM concernant les effets indésirables déclarés suite à la vaccination actuellement en cours en France pour la semaine du 1, ainsi que sur le point épidémiologique sur la mortalité COVID du 4 mars 2021 du site Santé Publique France. Comme nous avions senti que cette vidéo allait être censurée, nous avons eu l’idée de la télécharger. La voici ci-dessous :

 

(Lien de la vidéo à partager : https://www.nexus.fr/wp-content/uploads/2021/03/Quo-vide-Vaccin-RISQUE-MORT-DÉCÈS-mille-fois-supérieur-au-bénéfice.mp4

Lien sur Odysee pour voir la vidéo)

◆ Explication de la censure par l’AFP

Ajout par notre rédaction le 22 mars 2021 suite à la suppression ou la limitation de l’audience de nos publications sur Facebook contenant le lien de l’article que vous êtes en train de lire, au motif que « les informations d’une publication partagée par nexus.fr manquent de contexte, ce qui pourrait induire des personnes en erreur. » Un avertissement à la publication a donc été ajouté à nos publications.

L’AFP explique dans cet article du 19 mars 2021 que cette censure est due notamment au fait que le Dr affirme dans sa vidéo qu’il n’y avait pas de surmortalité en 2020 par rapport à 2019, ce qu’elle dément, qu’il ne précise pas que « ce chiffre de 24% représente la proportion d’effets graves sur le nombre total d’effets indésirables, graves et non graves, constatés depuis le début de la vaccination, évalué à 9.174 cas en date du 25 février ». Qu’il ne relève pas que l’ANSM déclare au sujet des décès que « Les données actuelles ne permettent pas de conclure qu’ils sont liés à la vaccination ». L’AFP souligne aussi que « Dans cet article de vérification de l’AFP du 15 mars, l’Agence européenne du médicament (AEM, EMA en anglais) précisait que les informations sur les effets indésirables déclarés aux autorités sanitaires “ne doivent pas être interprétées comme signifiant que le médicament ou la substance active provoque l’effet observé ou que son utilisation présente un risque” ou que « La plateforme EudraVigilance d’évaluation des effets indésirables suspectés des médicaments de l’Agence européenne des médicament prévient dès sa page d’accueil que les informations publiées “concernent des effets indésirables suspectés”, par exemple des effets secondaires observés après avoir pris un médicament, mais qui ne sont”pas obligatoirement liés ou dus au médicament”. » Pour résumer ces derniers points, les autorités sanitaires déclarent qu’il ne peut être prouvé actuellement le lien entre vaccin  et effets indésirables. Reste à savoir s’il existe au moins un moyen de le prouver et comment.

◆ Des effets graves de prime abord non soupçonnés

En début de vidéo, le médecin présente son parcours : « Diplômé en santé publique et en médecine générale, quinze ans d’urgence, deux ans et demi à la fondation Partage et Vie, 83 EHPADS, 10000 résidents. » Puis il consulte et analyse la synthèse de la surveillance des vaccins du 5 mars 2021 sur le site de l’ANSM concernant la semaine du 19 au 25 février 2021. Si en page principale, il est indiqué que « La majorité des effets sont attendus et non graves », on a plus de précisions concernant les effets graves déclarés après l’administration des trois vaccins actuellement sur le marché lorsqu’on décortique le rapport. Précision importante apportée par le médecin avant de se lancer dans une analyse plus approfondie : les effets secondaires indésirables des vaccins sont analysés par les centres nationaux de pharmacovigilance à partir de déclarations volontaires. Par conséquent , « Il y a très certainement une énorme sous-déclaration comme dans tous les effets indésirables des médicaments et des vaccins. »

◆ Un nombre de vaccinations stupéfiant pour le Dr Agret

« En une semaine, on a vacciné 802000 personnes, et depuis fin décembre-début janvier, on a vacciné 4315000 personnes. Je suis stupéfait par le nombre de gens qui se pressent pour aller se faire vacciner, et peut-être que ma conclusion va en refroidir quelques-uns. »

Le Dr Agret souligne que le vaccin le plus utilisé depuis le début est le BioNTech-Pfizer qui concerne 3 954 000 personnes vaccinées. 190000 l’ont été avec le vaccin Moderna, et 182000 avec AstraZeneca. C’est pourquoi il décidera de se concentrer avant tout sur les analyses de données concernant le principal vaccin administré, après avoir fait tout de même un tour d’horizon sur l’analyse globale pour l’ensemble des vaccins.

◆ Un nombre d’effets secondaires qui augmente

« Bien sûr, plus on vaccine, plus on a des effets indésirables. Ça peut devenir exponentiel : au 19 février, on n’est pas loin des 10000 effets indésirables graves et non graves », explique le Dr Agret.

Plus exactement, au 5 mars, on en était à 9174 cas d’effets secondaires graves et non-graves déclarés sur 4 315 000 vaccinations, soit 0,21% des personnes vaccinées.

 


29% d’effets graves sur une semaine suite la vaccination !

Le Dr Agret se penche ensuite sur la proportion de cas graves et non-graves parmi les effets secondaires déclarés suite aux vaccins depuis le début de la vaccination, tous vaccins confondus. Il dit clairement que s’il était ministre de la Santé ou Directeur Général de la santé, il arrêterait tout : 29% des effets secondaires indésirables sur 2724 effets indésirables déclarés sont clairement indiqués comme graves suite à la vaccination pendant la semaine du 19 au 25 février 2021, ce qui représente près d’une personne sur trois et 790 individus. Et si on commence le calcul à partir du 31 décembre 2020, on  a 24% d’effets graves sur les 9174 effets secondaires indésirables post-vaccination déclarés, soit près d’une personne sur 4 et 2202 individus.

Quant au vaccin BioNTech-Pfizer, un pourcentage de 27% de cas graves sur 1629 déclarations d’effets secondaires indésirables sont indiqués pour la semaine du 19 au 25 février 2021, contre 22% sur 6960 depuis le début de la vaccination. Soit respectivement 440 personnes sur une semaine,  et 1531 depuis fin décembre.

Pour Moderna, on parle de 25 % d’effets graves sur la semaine du 19 au 25 février, et de 15% depuis le début de la vaccination. Et pour AstraZeneca de 34% sur l’ensemble des cas d’effets secondaires relevés, que ce soit pendant la semaine du 19 au 25 février, ou depuis le début de la vaccination.

 

  Les plus jeunes les plus touchées par les effets indésirables

Globalement, on peut constater que les effets secondaires touchent principalement les femmes et les personnes en-dessous de 50 ans.

Ce qui pousse le Dr Agret à s’inquiéter pour le personnel soignant vacciné en masse et composé principalement de femmes parmi les infirmières et les aides-soignantes, qu’il estime « très mal informées » et qui prennent selon lui de « grands risques ».

Concernant le vaccin BioNTech-Pfizer le plus administré, 75% des personnes touchées par les effets indésirables sont des femmes. 45% des effets secondaires touchent les 50-64 ans, 23% les 16-49 ans, 7% les 65-74 ans, 13% les 75-84 ans , et 12% les plus de 85 ans.

Concernant le vaccin Moderna, 79% de femmes sont victimes des effets secondaires indésirables, qui touchent 12% des 16-49 ans, 21% des 50-64 ans, 6% des 65-74 ans, 48% des 75-84 ans , et 13% des plus de 85 ans.

Concernant le vaccin AstraZeneca, 79% des effets secondaires concernent les femmes, 90% concernent les 16-49 ans, et 10% les 50-64 ans.

Zoom sur les effets indésirables graves dits « d’intérêt particulier » .

Jetons un oeil sur  le zoom concernant les effets indésirables graves dits  « d’intérêt particulier » du vaccin BioNTech-Pfizer, rubrique sous laquelle il est indiqué que « ces effets sont déjà suivis pour d’autres vaccins en raison de préoccupations émanant des professionnels de santé ou des usagers. ». Et regardons ce qui  est considéré comme « grave » : le décès bien, entendu, avec 217 cas enregistrés, sans pouvoir prouver que ce sont les vaccins qui les ont provoqués. Mais aussi les pathologies coronaires type troubles du rythme ou insuffisance cardiaques, les AVC, les paralysies faciales temporaires ou définitives, les convulsions généralisées, les syndromes de détresse respiratoire, les allergies graves.

Il est même indiqué que des personnes ont attrapé la COVID-19 suite à la vaccination, considérée comme un effet grave !

Pour Moderna et Astrazeneca, on enregistre 2 décès pour chacun d’entre eux. On a donc 221 décès tous vaccins confondus.

221 décès sur 9174 représentent donc 2,41% des personnes qui ont eu des effets secondaires déclarés, et 0,05% de celles qui ont été vaccinées.

Les morts officiels de la COVID en 2021, s’élevant depuis le 1er janvier 2021 à 25197 le 12 mars 2021 d’après les données accessibles sur Google, représentent quant à eux 0,037% de la population française (67 400 000 environ).

Reste à savoir ce que dit le dernier point de situation de l’ANSM du 12 mars 2021 que nous n’avons pas encore analysé…

Des conflits d’intérêt soulignés

Quand on voit l’engouement de ceux qui prônent la vaccination, on peut se demander s’ils en retirent des avantages financiers.  Le Dr Agret dans la vidéo en profite pour évoquer son patron de gérontologie et conseiller médical à la fondation Partage et Vie, Claude Jeandel, qui dit que « la vaccination des professionnels contre la Covid-19 est très importante. Pour sauver des vies et pour sauver la vie ! ». Selon le Dr Agret, le Pr Claude Jeandel « a 110000€ de  conflits d’intérêt sur Transparence Santé, dont Pfizer ». Après vérification et étant donné la complexité du site, nous sommes finalement allés sur eurosfordocs qui qui rapporte une somme de 85888€ touchée par M Jeandel, dont 10772€ versés par Pfizer.

 

 

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