Que se cache-t-il derrière l’énigmatique « maladie X » de l’OMS ?
Mercredi 17 janvier, une table ronde intitulée « Se préparer à la maladie X » s’est déroulée lors du Forum économique mondial à Davos, en Suisse. Bien qu’il ait suscité de nombreux commentaires sur la Toile ces derniers jours, ce sujet n’est en réalité pas nouveau, puisque l’Organisation mondiale de la santé parle de maladie X depuis 2018. Mais que se cache-t-il derrière ce concept mystérieux ?
◆ Une maladie hypothétique
Soyons clairs dès le départ : la maladie X n’existe pas. Du moins, pas pour le moment. C’est un terme inventé par l’Organisation mondiale de la santé en 2018 pour, selon ses propres termes, « indiquer un agent pathogène inconnu susceptible d’être à l’origine d’une épidémie internationale grave ». Il s’agit donc d’un terme générique servant à désigner la maladie à venir. Celle que l’on ne connaît pas encore. Et qui va, du point de vue de l’OMS, forcément arriver un jour. Selon cette définition, la Covid-19 a donc été une maladie X. Quelle sera la prochaine ?
◆ Le but est-il d’anticiper ou de faire peur ?
On pourrait disserter longtemps sur cette manie du monde moderne de toujours prévoir le pire. Est-ce pour mieux l’anticiper, à coups de moulinage de données et de modélisations plus ou moins fiables, souvent déconnectées du réel, mais donnant l’illusion que l’on peut prévoir l’avenir et le maîtriser ? Ou est-ce une tactique consistant à toujours brandir une nouvelle menace à l’horizon et à entretenir ainsi une peur permanente au sein de populations qui n’en seront que plus dociles ?
◆ Une maladie fabriquée dans les labos ?
Pour en revenir à l’intitulé de la table ronde du Forum économique mondial, on peut surtout se demander comment il est possible de « se préparer à la maladie X », c’est-à-dire d’anticiper une maladie que l’on ne connaît pas, qui n’est pas encore là et dont, a priori, on ne sait rien. À moins que, comme certains l’affirment, elle n’existe déjà ou soit en cours de fabrication dans l’un des labos où se pratiquent les gains de fonction sur les virus. Hypothèse absolument « complotiste », mais que l’on ne peut écarter (tout étant possible en ce bas monde), sans toutefois pouvoir la prouver.
◆ La course à la production de vaccins
En revanche, il est évident que la « préparation » à cette future ou potentielle menace qu’est la maladie X est une vache à lait pour certaines organisations qui n’ont d’autre raison d’être que de se préparer à « protéger le monde » contre de futures épidémies. Par exemple : la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies) ou CEPI. Son mot d’ordre : être capable de fabriquer en 100 jours un vaccin sûr et efficace contre n’importe quelle maladie pandémique émergente. Oui, 100 jours, pour des vaccins sûrs et efficaces. Qui dit mieux ?
« Avant la pandémie de Covid-19, un vaccin pouvait prendre dix ans ou plus pour se développer. Cela a changé en réponse au SARS-CoV-2 : le monde s’est rallié et a réussi à produire un vaccin sûr et efficace en seulement 326 jours », ose affirmer la CEPI sur son site internet, faisant fi de l’absence de protection dudit vaccin contre la maladie et des chiffres désastreux de pharmacovigilance.
◆ Un juteux business pour riches « philanthropes » ?
La CEPI a été créée en 2017 à Davos par les gouvernements de Norvège et d’Inde, la Fondation Bill & Melinda Gates, Wellcome Trust et le Forum économique mondial. En 2017, soit un peu avant l’apparition du concept de maladie X au sein de l’OMS, dont le principal financeur privé est Bill Gates qui, on le sait, est obnubilé par l’idée de vacciner le monde. Et au Forum économique mondial de Davos, où la préparation à cette maladie X est aujourd’hui discutée avec la participation de l’OMS.
La boucle est bouclée. Et l’on comprend que cette « préparation à la maladie X », si elle peut avoir des aspects logistiques d’organisation entre les États, va surtout servir à promouvoir des structures « innovantes » telles que la CEPI, afin d’attirer sans doute des partenariats public-privé et l’argent de quelques riches investisseurs dits « philanthropes » qui pourront miser sur un produit d’avenir.
Le site internet de la CEPI indique également que cette dernière s’est associée fin 2022 à SK bioscience, une entreprise coréenne partenaire de plusieurs laboratoires pharmaceutiques dans le monde, « pour faire progresser la technologie des vaccins à ARN messager et construire une bibliothèque de vaccins, afin de permettre une réponse rapide contre la maladie X ». Tout un business, donc.
Article par Alexandra Joutel
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