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Lettre d’une enseignante qui refuse de porter le masque

Muriel est enseignante dans un lycée. Le jour de la pré-rentrée, sur plus de 200 personnes, elle était la seule à vouloir entrer dans l’établissement sans masque, ou du moins, à oser le faire. Elle a remis à sa direction six pages argumentant sa décision, mais après dix ans de loyaux services dans ce lycée, on lui a demandé de ne pas revenir enseigner.

 

Nous avons rencontré Muriel le 29 août 2020 pendant la manifestation parisienne contre l’obligation de porter le masques et les mesures sanitaires liberticides. Elle y dénonçait déjà face à notre caméra ce qui lui semblait injuste. Deux jours après la manifestation, c’était son jour de pré-rentrée dans son lycée. Alors qu’en pleine épidémie, c’était la première à respecter les règles de précautions sanitaires,  en ce 31 août 2020, après avoir passé des jours à s’informer, elle a décidé de venir au lycée en refusant de porter le masque.
Aujourd’hui, Muriel partage avec nous la lettre qu’elle a donnée ce jour-là au Proviseur et à ses adjointes. Si elle ne lui a pas permis de garder son poste, elle a au moins le mérite de nous aider à comprendre ce qui a guidé les choix de cette enseignante « objectrice de conscience » qui appelle ses collègues, les parents et les élèves au rassemblement contre la dictature en marche.

vidéo tournée le 29 août 2020

DÉCLARATION SOLENNELLE DE REFUS DE PORTER LE MASQUE

Monsieur Le Proviseur, Mesdames les proviseures adjointes,

Mes chers.ères collègues,

j’annonce officiellement, ce jour et devant vous tous et toutes réunis.es mon refus de porter le masque et d’éventuellement obliger mes élèves à le porter.

Je fais valoir, ici, mon droit citoyen de m’opposer à des procédés qui dérivent gravement vers des pratiques surdimensionnées et totalitaires quand l’état d’urgence sanitaire n’est plus et que cette « épidémie » ne fait plus de malades !

Pas de démocratie qui se respecte sans vigilance citoyenne.

Je fais, ici, acte de vigilance citoyenne et je mets en garde contre les dérives EN MARCHE :

« … car, il apparaît de façon assez incontestable que le pouvoir a emprunté une forme de pente naturelle qui est celle de la volonté du contrôle social ; toutes ces mesures impliquent une docilité de la population, dont on attend que, harcelée et violentée par la police et la justice elle se tienne sage. (…) Sur le plan juridique, dès lors que le pouvoir impose ces contraintes, il porte atteinte aux libertés fondamentales. Il ne peut le faire que si ces atteintes sont proportionnées à l’objectif d’intérêt général poursuivi. » (Régis de Castelnau, Avocat)

Où est l’intérêt général, quand on met à genou toute une économie, un pays que l’on musèle ses citoyens et « Est-il bien raisonnable, au moment où la mortalité du Covid-19 se stabilise à une dizaine de décès par jour (…) d’imposer les mêmes masques qu’on déconseillait de porter au moment où le virus faisait régulièrement plus de mille décès par jour ? » (Philippe de Laitre, jeune médecin généraliste).

Je suis allée vérifier quelques données :

Ici, j’observe que cette année l’épidémie des syndromes grippaux (toutes causes confondues) est plutôt plus faible que les années passées…

 

Le réseau Sentinelles (www.sentiweb.fr) est un réseau de recherche et de veille en soins de premiers recours (médecine générale et pédiatrie) en France métropolitaine. Créé en 1984, il est développé sous la tutelle conjointe de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de Sorbonne Université.

, je me rends compte que le taux de mortalité toutes causes confondues cette année est tout à fait comparable aux années précédentes.

Enfin, ici, je me rends compte, qu’au moment où un peu partout la panique remonte et que les conditions de vie se durcissent, le taux de positifs en France (pas de malades !) est de 4,2% mais serait de 2,6% si l’on isolait St Martin !

 

C’est vrai, je ne suis, ni experte, ni journaliste d’investigation, pour autant les choses me semblent tellement disproportionnées que je suis allée consulter ce que tout un chacun peut librement consulter pour OBSERVER, comprendre, analyser… Et donc, je m’interroge. Je m’interroge beaucoup sur le sens de tout ça et sur toutes les mesures sanitaires de cette année-ci… Est-il interdit de s’interroger ?

Pour finir, ce qui aggrave mes interrogations (ou les renforce) il y a les incohérences répétées des directives gouvernementales, les trop grands conflits d’intérêts dans lesquels trempent les membres du Haut conseil de la santé publique et baignent les seuls « experts » audibles sur les grands médias ! Ajoutons à tout cela les mesures de coercition et de rétorsion dignes d’un état d’urgence terroriste pour de simple citoyens sans masque. TOUT me met en alerte et me signale que quelque chose, qui ne dit pas son nom, nous menace TOUS & TOUTES !

Ainsi, donc, je me déclare officiellement OBJECTRICE DE CONSCIENCE et pose ce refus de porter le masque comme premier acte de résistance à ces incongruités qui bafouent nos droits les plus fondamentaux et qu’on voudrait nous faire admettre comme actes de bienveillance et de protection ???!

 

Muriel C.
Enseignante

Pour contacter l’enseignante à l’origine de cette lettre : EEResistance@gmail.com

Lire son témoignage sur covindinfos.net

Image de couverture  par Gerd Altmann de Pixabay

 

 

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