Billet d'humeur

« Souvenir du futur » par Marie Duval

« Chacun constate que plus l’on a de moyens de communication, plus il est difficile de trouver du temps. Question d’âge, de volonté, d’ondes, de gravitation ? D’amour ? Chacun de constater qu’il est de plus en plus ardu de communiquer valablement avec ses semblables. Et en même temps que l’on va plus vite à l’essentiel. Pris dans les filets du temps, l’humain a cru un moment trouver la parade pour aller plus vite grâce aux machines.
Tout le monde s’accorde à dire que le monde est malade. Il n’est pas mort. Par conséquent… à nous, tous ensemble, de… soigner le moribond. »

 

En plus des articles écrits par les membres de la rédaction, Nexus souhaite désormais diffuser des messages rédigés par d’autres personnes à la plume alerte. Nous partagerons avec vous coups de gueules et de sang, cris du coeur, évasions et analyses de l’esprit que nous trouvons pertinents et constructifs. Aujourd’hui, entrons dans l’univers vif et holistique de Marie Duval, écrivain, cinéaste et Présidente de l’association « Prends-en de la Graine ».

Tout le monde est d’accord pour constater une accélération du temps. 
À ce rythme effréné, voire frénétique, le futur finirait presque par se retrouver… derrière nous ?
Mais pour l’heure, il serait de notre plus grand intérêt de saisir, si possible assez vite, que les trois instants du temps connus (passé présent futur) étant imbriqués, nous pouvons dès lors agir favorablement dans l’ici-maintenant et sur ces trois pôles.
Quoi qu’on vous dise et même son contraire.
Et qu’il ne tient qu’à chacun d’entre nous, voire ensemble – de le modeler pour un futur meilleur, un passé apaisé et un présent serein.
Quantique.
 

Image par Gerd Altmann de Pixabay

 
Géo-ingénierie, implants, 5 G, Linky, inversion des pôles très prochaine, tout est dit ou presque…
Puce RFID, nano-particules, bio-résonance. Puce plus dangereuse que les tiques de nos forêts françaises ? Alors … Puce ou pas puce ?
 Puce à l’oreille, en cette mi-septembre, de grandes villes telles Bordeaux, Lyon, ont demandé un moratoire (principe de précaution).
Face au déni, face aux pessimistes, face à l’anxiété ambiante, une solution soluble dans la joie : l’action pour le bien commun. 
« Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard » disait Sénèque.
Attendre ou bien aimer.

À l’heure où l’aimant du noyau terrestre s’inverse (du verbe aimer – les mots du dictionnaire sont-ils choisis au hasard ? -)
La terre a déjà connu ce phénomène. La dernière inversion est survenue il y a 780 000 ans.
Attendons-nous à un possible retour du… BON SENS.

Chacun de constater que plus l’on a de moyens de communication plus il est difficile de trouver du temps. Question d’âge, de volonté, d’ondes, de gravitation ? D’amour ?
 Chacun d’observer qu’il est de plus en plus ardu de communiquer valablement avec ses semblables. Mais aussi que l’on va plus vite à l’essentiel.
« Quand vous butez sur un paradoxe c’est que vous êtes proche de la vérité » a dit je ne sais plus quel philosophe que vous empresserez de trouver peut-être bien via un autre moteur de recherche que Google (exemple : Duckduckgo.  À la foire à fouille, on trouve… tout. Les étoiles m’en sont témoins).
Libres de nos choix ? Ou pas. A chacun de faire son choix.

Pris dans les filets du temps, l’humain a cru un moment trouver la parade pour aller plus vite grâce aux machines.
 Tout le monde s’accorde à dire que le monde est malade.
Il n’est pas mort.
Par conséquent… à nous, tous ensemble, de… soigner le moribond.
Vous avez vous aussi remarqué qu’il y a toujours plus de monde à un enterrement qu’au chevet d’un malade. Où ce dernier attendant la famille empêchée n’a parfois plus que sa lampe (de chevet)…
Mourir, on n’y peut rien, mais on a de la latitude pour éviter de souffrir. 
On a cru nous en remettre à des élus mais… aujourd’hui ni les dieux ni les politiques ne semblent pouvoir véritablement aider l’être humain en devenir.
Humain qui n’a pas d’autre choix que de se prendre en main et donner un coup de main à son prochain. Celui qui est proche. Avec le masque servant de muselière, plus personne ne devrait mordre.
Mains tendues. Main-Tenant.

« Nous voulons des coquelicots » un mouvement joyeux d’avant la crise (c’est fou comme le temps file tels les haricots verts de nos grands-mères), a animé jusqu’aux plus petits bourgs des territoires de France. C’était bien parti pour remettre un peu de gaieté dans les bleds où il n’y a plus un chat après 20h, grand-messe JT oblige.
Une belle ambiance orangée avait pris ses quartiers paisibles, engagés et festifs après le jaune des pieux Gilets…
Le mouvement des Coquelicots exigeant, pour mémoire, l’arrêt total et immédiat de tous les pesticides, herbicides et autres joyeusetés censées amender la terre, et ce depuis que la 2ème guerre lorsqu’on n’a pas su quoi faire de toute la chimie qu’on avait déjà balancée du ciel et dans la mer pour faire fuir l’ennemi. Vous souvenez-vous vos grands-pères non reparus, les gueules cassées, les veuves et les orphelins par millions … et tout ça pour quoi au final je vous le demande ! Ah oui les territoires. Guerre de territoire. Depuis le néolithique… Et sans doute avant.

Vint le repeuplement après la boucherie, le baby-boom et toutes ces bouches à nourrir. On vous dira qu’on n’avait pas le choix. « Une bonne guerre ça vous remet tout ça d’équerre » (?).

Avant, nos chers ancêtres mangeaient naturel et local. Bio. C’est pour ça qu’ils vivent, pour certains encore très vieux. La génération suivante vivra peut-être aussi longuement mais à coup de respirateurs, de cachets aux effets secondaires monstrueux, d’« Alzheimeration » de la société.
Déjà qu’on a parfois du mal à trouver des gens pour rigoler qu’est ce que ça va être ! Haha.

L’humain, premier de cordée et … dernier maillon de la chaîne

Certains esprits confiants dans le système dit pyramidal – alors qu’il serait nécessaire et URGENT de passer au système transversal, comme le font nos voisins Allemands ou Suisses (Länders et cantons)…
Les meilleurs experts scientifiques mondiaux  et ce, depuis Rudolph SCHENCKEL en 1947, puis ERIK Zimen,  Dave Mech en 1980, et aujourd’hui des pointures comme le biologiste Jean-Marc Landry, ont démontré (notamment dans la revue Science et  800 études référencées dans le livre Le loup) que  les meutes de loups en captivité fonctionnent sur un mode pyramidal. Obligés de suivre la loi martiale d’un mâle alpha,  dominant et confinant les autres loups. Contrairement à ce qui se passe pour les loups sauvages qui, eux, fonctionnent naturellement sur un principe identique à celui de la cellule familiale humaine. Deux mondes donc, Transversal et Pyramidal. Infantile, notre meute humaine voudrait-elle qu’un loup alpha du haut de la pyramide nous veuille du bien ?  Ou voulons-nous préserver la liberté native de ce loup « humain » qui sommeille en nous, quelque part ?

Les esprits confiants, disais-je, vous diront qu’on ne pouvait pas (et qu’on ne peut toujours pas, malgré la pilule qui est arrivée à temps il faut le dire) faire autrement que de mettre des cochonneries dans la terre et les animaux dans des camps pour nourrir cette humanité débordante.
Ce qui est faux et pour preuve la vaste expérience menée dans les Deux-Sèvres durant 3 ans sur 16.000 ha et où l’on a pu constater qu’en mettant deux fois moins de produits chimiques sur la terre, non seulement le rendement était meilleur, la terre moins abîmée, mais également le portefeuille des agriculteurs moins plat. L’étude a été validée par le CNRS, l’INRA et consorts. C’est dire !

Monsanto vend depuis la fin de la guerre (pendant ils étaient occupés à faire autre chose) ce qui tue – les produits phytosanitaires – et Bayer vend ce qui est censé soigner une fois que le mal est fait – à savoir les médicaments – (la boucle est ainsi bouclée).
Monsanto ayant aujourd’hui fait une fusion-acquisition avec Bayer, tous les procès contre le groupe seront-ils alors « dépénalisés » ?

« Les fleurs ne se posent pas tant de questions »

Certes me direz-vous… Mais il n’est pas donné à tout le monde d’être un végétal, noble sir !
Saviez-vous que les arbres en Amazonie sont capables de déclencher une pluie au-dessus d’eux lorsqu’ils en ont besoin ?
L’arbre est solidaire. L’humain un peu moins. Et c’est sans doute là où le bât blesse.Cela dit, au rythme où l’on va (on supprime l’équivalent de plusieurs stades de foot de… forêt primaire… chaque minute) quid du poumon de la terre ?
Et du nôtre. Vous me direz on en a deux.
Il faut con-sommer. Toujours plus, jusqu’à l’étouffement. Nos armoires sont pleines mais il faut acheter. Sauver le petit commerce qui de toute façon est voué à des jours encore moins fastes (quoique l’on fasse ?).
Notre inertie n’est plus tenable !!
Replanter par exemple une forêt de pins Douglas qui rapporte en lieu et place d’une forêt d’arbres magnifiques et variés est une ineptie. Une gabegie. Un crime !… Puisque incapables sont ces arbres dits de monoculture de capter le CO2 et… de nous fournir en oxygène.

Pour remonter le moral et gagner des sous – puisqu’il n’y a que çà qui fasse bouger les lignes…
Gageons alors sur la mer, les… algues pour capter le CO2, le méthane…
L’écologie est porteur de millions d’emplois pour tous, jeunes et moins jeunes. Si si…
Il y a un sacré boulot à faire. Partout. Nettoyer la mer, l’air les sols… Tout ce qu’on a salopé il va falloir le nettoyer, se relever les manches et se… tendre la main (après les avoir désinfectées, à l’huile… de coude).
Seuls, séparés ou seulement reliés par les écrans, devant la catastrophe, parfois les humains ne valent pas tripette. Idem qui dans son pré carré familial, bien calé sur les coussins devant la télé, se croit totalement à l’abri en cas de coup dur ou de panne ignorant jusqu’alors superbement son voisin.
Revenons-en à l’argent, au végétal, aux « simples » ainsi qu’on nomme les plantes médicinales. 
Le végétal, l’avenir. Notre avenir.
Le botaniste Francis Hallé va jusqu’à émettre l’hypothèse que de rares arbres seraient… immortels.

L’immortalité nous y voilà ! Les formes biologiques ont des limites que l’homme rêve de dépasser. Google a donc fondé Calico, société de biotechnologies qui a pour but avoué de… Tuer la mort.
Oui, vous avez bien lu. 
Transhumanisme, Intelligence artificielle… Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon.. ) veulent-ils notre peau ?
Mais au fait, pourquoi continuer à utiliser Google comme moteur de recherche ?
Et pourquoi le Wifi (ou le Wimax) lorsqu’on peut utiliser Internet sans danger – et notamment pour la santé des enfants – grâce à un simple câble filaire (blindé si possible) ?
Pourquoi ?
Faites-vous partie des 99 % qui veulent sans le vouloir ?
C’est cela le plus drôle et… le plus flippant en vérité.

Image par Steve Buissinne de Pixabay

 
Prendre son temps. Gagner du temps.

Plus on vieillit… plus le temps passe vite. Cela a toujours été le cas… sauf à être abandonné dans un EPADH au printemps et compter chaque heure qui passe… Une honte. Parenthèse fermée.
 Paradoxale humanité.
Tous les endroits de la Terre seront un jour prochain accessibles aux rayons des satellites relais.
 Balayer l’espace d’un pôle à l’autre sera un jeu d’enfant. Il suffira d’orienter une antenne directionnelle de quelques degrés.
 Les antennes… unique relai entre les hommes ?
 Ou entre rats de laboratoires. NOUS.

Pourquoi couper autant de grands arbres dans les villes quand on sait que le béton est source de chaleur et le végétal pourvoyeur d’ombre ? Le feuillage des grands arbres serait-il un obstacle au passage des fréquences ?
Il faudrait débétonner le monde. On fait l’inverse.
Le monde est-il dirigé par des enfants inconséquents ?

Et cerise sur le gâteau…
Qui n’a entendu parler de NEOM, cité en projet en Arabie Saoudite ? Une ville grande comme… 250 fois Paris… ou la superficie de la Bretagne (Imagine !), ville tentaculaire donc et qui va être dirigée par un… e-gouvernement. Oui, vous avez bien lu ! Vous n’avez pas la berlue. La réalité est donc arrivée au stade de la science-fiction.
Le roi MBS vient d’ailleurs de délivrer un passeport à… Sophia, un robot (une robote), reconnue comme « citoyenne à part entière du royaume d’Arabie saoudite » !
Rester humain, hybride, et/ou passer sa vie avec un robot qui ne vous contredit jamais.
« On ne va pas arrêter le progrès ni revenir à la bougie et aux grottes… » est la phrase qu’on entend parfois. Ce ne serait peut-être pas si stupide de stopper le tintamarre des machines… par les temps qui courent et qui galopent.

Il ne s’agit pas de rejeter toute la technologie.
Il s’agit de savoir gérer… intelligemment.
Nos comportements sont (également) en cause.

Investir dans un troglodyte bien aménagé ne serait peut-être pas un si mauvais placement. Certains y pensent le plus sérieusement du monde.
Climatisé, anti-ondes, anti-atomique… Mais réservé aux avertis et qui ont de l’argent en bourse…
À l’heure des COP 24, des citoyens membres de Greenpeace sont allés sur le toit d’une centrale à charbon pour faire valoir nos droits…
Le Mouvement Nous voulons des Coquelicots (demande l’arrêt des pesticides de synthèse) a animé chaque 1er vendredi du mois nombre de villes et bourgades ensommeillées.
Les Coquelicots… qu’on se le dise… c’est aussi du lien social qui ne demandait qu’à renaitre pacifiquement.
Enfin, quatre associations viennent d’assigner l’État. 
2 millions de citoyens ont signé la pétition… en 4 jours pour l’Affaire du Siècle.
Ensemble, nous pouvons stopper l’écocide pour éviter le génocide à nos enfants.
Agir. Enfin. Tous. Pas demain. Maintenant. On n’a plus le temps de faire comme si.

Oui, on a (encore) le choix… de choisir

50 % des animaux sauvages ont disparu en moins de cinquante ans, 70 % des insectes… Tout le monde le sait.
Alors ? Alors quoi ?
Est-ce l’abeille qui a un souci ou l’industriel ?
Nos comportements ne sont-ils pas aussi un peu en cause (produits chimiques pour le linge, le sol, aliments dénaturés dans les assiettes).
Nous avons le choix.

Image par Arek Socha de Pixabay

 
QUE VOULONS-NOUS ? QUE POUVONS-NOUS ?

Difficile de s’orienter dans ce nouveau monde.
Celui qui ne sera pas connecté ne pourra bientôt plus acheter. Le papier-monnaie va disparaître, comme chacun sait. Aux Pays-Bas, avoir sa puce sous la peau pour entrer en boîte de nuit est déjà monnaie courante.

Les enjeux en cours sont majeurs et peuvent être irréversibles.
Qui ne dit mot consent. La fabrique du consentement agit à bas bruit.

S’occuper de son pré carré est une belle chose. PENSER, en parallèle, au bien commun est une… nécessité. On a besoin de nous tous. De vous. Comprenez-vous ?
A qui sait voir, dans le mot « courage », se niche allègrement le mot « coeur ».

De plus en plus de citoyens avisés – ou contraints – ont décidé de consommer a minima, d’avoir un potager… des animaux…de l’eau. D’aller dans les fermes ou les AMAP, de boycotter les supermarchés qui vendent plus chers leurs carottes chimiques que celles des associations de produits naturels (bio). Dans chaque petite ville existent des Jardins de Cocagne, associations en bio et qui aident de surcroit des gens en réinsertion et où le kilo de carottes bio est moins cher que le chimique en supermarché.

Que demande le peuple ? Et surtout que veut-il ce peuple ?
« Il faudra me courir après moi pour me refiler des puces. Je suis tranquille chez moi, autonome… » est la phrase qui revient dans la bouche de certains confiants. Les mêmes que tout à l’heure. 
Certes. Mais si on ne s’y prépare pas, cela signifiera aussi accepter de ne plus bouger, de ne plus pouvoir acheter, de ne plus communiquer avec les siens, proches ou lointains ?
Avoir un masque pour aller acheter sa baguette et son saucisson passe encore, mais être contraint de se soumettre à l’oligarchie pour pouvoir aller à la piscine avec les mômes ou pas suivant qu’on a son passeport biométrique dans le bras. Ou pas !
Il faut comprendre que la campagne profonde est tout aussi concernée que la ville moyenne ou grande.

La vie c’est le mouvement. C’est la solidarité.
C’est l’émotion.

Des résistants s’affranchissent de plus en plus de leurs machines… parfois pendant une heure entière (une éternité). Certains OSENT même partir une semaine au vert sans portable. Pour se vider la tête. 
Un lien social plus fécond se fait jour un peu partout quand d’autres sont attirés par le repli et l’entre-soi.
Liberté-Egalité-Fraternité. Certes, mais « L’union fait la force » ont écrit dans leur constitution les Belges pragmatiques. Ah ces Belges toujours une longueur d’avance !
Oh bien sûr, certains sont persuadés de passer au travers des mailles du filet… mondial, sans coopérer avec leurs frères. 
Possible. Pas sûr.

Nous vivons une époque formidable où plus que jamais tout est possible. Le pire comme le meilleur. Chacun d’entre nous est acteur de son devenir et… du devenir commun.
Sur 1 000 euros de taxes prélevées sur nos deniers en 2018, 2% seulement de notre argent est attribué à l’écologie. Le saviez-vous ? Que font-il de notre argent ? Pendant que les grosses entreprises ne se sont jamais fait autant de dividendes. Qu’ils ne reversent bien entendu pas. Mieux on leur donne toujours plus.
Le précaire qui ne se lève plus qu’en pyjama pour passer de son lit à sa table en télé-travail sans contact, ou celui dont la boîte a fermé pour une cause dite ou une autre, grève-t-il plus ou moins le budget de l’Etat que l’assisté en haut de l’échelle ? « Le meilleur des mondes »
Il n’est pas encore interdit de relire quelques classiques pour se familiariser à temps quant à la suite de 2020. Le pire n’est jamais sûr.

L’écologie est le nerf de la guerre, qui n’aura pas lieu si nous sommes tous… d’équerre. C’est l’écologie qui va donner du pouvoir à l’économie, des emplois, du social, et la santé en prime.
Peut-on satisfaire ses besoins sans compromettre le bien-être des générations futures ?
 Dont chacun commence enfin à comprendre que la génération future est en fait la génération… présente.
 NOUS !
On compte aujourd’hui 25 millions de réfugiés climatiques. 500 millions d’ici une ou deux décennies. D’ici la fin du siècle 2 à 3 milliards…
 Mais la terre pour l’heure continue de tourner !
A l’instant où nous lisons ces lignes, on peut tourner la tête, espérer, se dire que l’homme s’est toujours débrouillé, qu’il n’y a pas de problème, qu’il suffit de ne pas y penser, ou s’en remettre aux instances « supérieures », à une poignée d’associations qui se démènent pour agir pour nous et nos enfants (VWF, Greenpeace, Robin des Toits, Les Amis de la Terre…).

L’humain… est bon par nature disait Rousseau

Si c’est vrai (et je veux bien le croire) quid alors de ce qui nous arrive ? Le plus grand souci de l’humanité, et ce, de tout temps, ne provient-il pas de la haine et de la cupidité… mais plus encore de l’ignorance et de l’indifférence ?
« Toujours plus ! », écrivait François de Closets.
Pourquoi faire ?
Pour faire quoi ?
Pour compenser le vide ? Quel vide ? Puisque le vide est plein. Et c’est sans doute ce trou noir qui hante l’homme comme la nuit le petit enfant. Et cette nature, cette mère nourricière, que nous rejetons car elle qui nous donne la vie puis nous la reprend.
La terre est vivante. La nature est abondance…
Or, en Europe, on jette… on gaspille ce qu’on produit…

Mathématiquement, pourquoi donc produire plus pour jeter plus ?
Un président de 7 ans (l’âge de raison) pourrait le comprendre.
Je propose qu’on demande leur avis sur la question aux enfants, à vos enfants..
. Pour la galette des rois et des reines… champagne sans pesticides et sans sulfites ajoutés… ou bien avec. C’est selon.
ON A (encore) LE CHOIX de CHOISIR ?
À la santé du peuple amateur de bons vins … autant que possible non trafiqués.
 Et pas plus chers.
C’est comme pour les légumes.
 Pour, si possible, éviter Alzheimer et Parkinson, cancers et autres joyeusetés précoces… que les industriels aiment à nous vendre… sans emballage aucun.
 L’air de rien.
Pourquoi donner toujours plus pour la recherche sur le cancer alors que le cancer est favorisé par la pollution, les pesticides et la mal bouffe ?
On peut se racheter une voiture neuve.
On ne pourra pas acheter un cerveau neuf à nos enfants.
Étrange monde que notre monde… quand on y songe !
Alors, faire de doux songes ; ils se matérialiseront.
Quantique.

Marie Duval

Marie Duval, écrivain, cinéaste, Présidente de l’association Prends-en de la graine.

 

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