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Ablation de l’utérus, le vaccin Covid-19 responsable ?

Dans le cadre d’une enquête sur les effets secondaires du vaccin Covid-19, mercredi 6 avril, le Sénat a auditionné un collectif de femmes victimes d’effets indésirables sur leur menstruation. Pour l’une d’entre elles, c’est allé jusqu’à l’hystérectomie.

 

Pour vaincre la Covid-19, le gouvernement français a décidé d’utiliser l’arme de la vaccination massive, malgré le manque, certain, de recul sur les vaccins. Même si nos dirigeants continuent de nier tout risque lié à ces vaccins, aujourd’hui les victimes de leurs effets secondaires se font de plus en plus entendre.

◆ Une enquête à l’initiative des citoyens ?

Le 12 janvier 2022, une pétition a été déposée sur la plateforme du Sénat e-pétitions, demandant une « commission d’enquête sénatoriale sur les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19 ». Sur cette plateforme, les citoyens peuvent lancer des pétitions, examinées d’office par le Parlement dès lors qu’elles atteignent les 100 000 signatures. Malgré un nombre de signatures encore insuffisant, la conférence des présidents avait « décidé d’y donner suite sans attendre » et de « charger la commission des affaires sociales de déterminer le format des travaux à conduire », constatant un intérêt particulier des citoyens pour le sujet. C’est finalement un organe composé de 18 députés, 18 sénateurs et d’un conseil scientifique de 24 personnes qui va étudier la question.

◆ Un collectif de femmes témoigne

Mercredi 6 avril, le collectif « Où est mon cycle », qui recense déjà plus de 300 témoignages de victimes sur son compte Twitter, a été auditionné par la commission du Sénat. Parmi elles, une Marseillaise témoigne des perturbations liées au vaccin qui l’ont conduite à une hystérectomie. Le site FranceTVinfo rapporte ses propos : « J’ai fait ma deuxième vaccination début août et quinze jours après j’ai commencé à avoir des douleurs extrêmement fortes qu’on peut comparer à des douleurs d’accouchement, non-stop jour et nuit et qui duraient pratiquement trois semaines », raconte-t-elle. Un médecin a fini par lui diagnostiquer une adénomyose, une endométriose qui touche l’utérus. Ne supportant pas le traitement hormonal, elle opte pour la chirurgie. « L’ablation de l’utérus, c’est la seule solution qui se présentait à moi, explique-t-elle, j’ai trouvé un chirurgien qui a accepté de me faire une hystérectomie et depuis j’ai retrouvé une vie normale. »

◆ Un cas isolé ?

Julia Maruani, gynécologue libérale et hospitalière à Marseille, fait remarquer que « l’adénomyose est une maladie qui évolue lentement, donc c’est surprenant » et elle ajoute : « Maintenant, il y a des mécanismes qu’on ne connaît pas sur la vaccination et les effets sur l’utérus… » La docteure Maruani explique ensuite : « On a remarqué un signalement plus important de patientes qui présentaient des dérèglements et un saignement supplémentaire le mois de la vaccination » mais, selon elle, le lien avec la vaccination est difficile à établir : « On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de lien, mais on ne peut pas encore affirmer qu’il y en a un, il faut plus d’études pour comparer les femmes vaccinées et non vaccinées. »

◆ Les chiffres de pharmacovigilance sont-ils fiables ?

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), 152 302 cas d’effets indésirables ont été rapportés par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) depuis le début de la vaccination, dont 4 432 concernant les troubles menstruels. L’exemple de la docteure Maruani montre que les chiffres de pharmacovigilance sont à prendre avec des pincettes puisque tous les effets indésirables n’ont pas été déclarés. Lors de son audition devant la commission sénatoriale, Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale de l’ANSM, avait d’ailleurs avoué : « On le sait, il y a une sous-déclaration en pharmacovigilance. À la mi-novembre, nous sommes à plus de 110 000 déclarations d’effets indésirables. En une année normale, nous sommes autour de 45 000 événements indésirables qui sont enregistrés dans la base nationale de vigilance, tous médicaments confondus. »

 

 

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