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Le conseiller de Zelensky savait que sa volonté d’adhérer à l’Otan entraînerait guerre et dévastation

Dans une interview donnée le 18 février 2019, le futur conseiller du président Zelensky décrivait avec une certaine précision le déroulement de la guerre en Ukraine à venir.

Le conseiller du président ukrainien, Olekseï Arestovitch, peut-il voir l’avenir ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il avait bien conscience que la volonté de l’Ukraine d’adhérer à l’Otan allait entraîner une guerre avec la Russie, et que cette dernière allait « dévaster » tout le territoire ukrainien.

La Russie ou l’Otan ?

Dans une interview accordée à la chaîne d’information ukrainienne Apostrophe.ua, M. Arestovitch a estimé que l’adhésion à l’Otan était le seul espoir pour l’Ukraine de garantir son indépendance. « Si nous n’adhérons pas à l’Otan, elle sera absorbée par la Russie d’ici 10 à 12 ans », a-t-il déclaré. Mais il avait bien conscience des conséquences, puisqu’il a déclaré que toute discussion sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan « provoquerait la Russie à lancer une opération militaire de grande envergure contre l’Ukraine ».

« Le prix à payer pour rejoindre l’Otan est un grand conflit avec la Russie »

 

Une destruction annoncée

En effet, selon lui, la Russie chercherait à détruire la plus grande partie possible de l’Ukraine avant qu’elle ne soit acceptée au sein de l’Otan, pour ne pas avoir à affronter cette dernière directement, a déclaré M. Arestovitch. L’Ukraine devient « inintéressante pour l’Otan en tant que territoire dévasté ».

Des prédictions devenues réalité

Arestovitch a ensuite prédit la nature de l’attaque russe, décrivant une offensive aérienne, suivie de l’invasion de l’armée russe placée aux frontières de l’Ukraine, consistant en un siège de Kiev, un encerclement des forces ukrainiennes au Donbass, une avancée hors de Crimée visant à sécuriser l’approvisionnement en eau de la péninsule et un autre assaut depuis le territoire du Bélarus. Il pensait que la Russie chercherait à créer d’autres « Républiques populaires », comme celles de Donetsk et de Louhansk, dans toute l’Ukraine.

En 2019, Arestovitch estimait que la possibilité d’une invasion était de « 99,9 % ». Il a déclaré que la « période entre 2020-2022 était la plus critique » pour l’assaut russe sur l’Ukraine.

 

Image principale par Lalibre.be

 

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