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Une étude américaine remet en cause l’efficacité de certaines mesures sanitaires

Une étude américaine révèle le « peu de preuves d’effets notables » des « lockdowns » sur le taux de mortalité lié à la Covid-19, notamment en Europe.

Les travaux de l’université Johns-Hopkins, qui se définit comme étant la première université de recherche américaine, ont analysé les effets des « lockdowns » ou blocages des populations sur le nombre de décès liés à la Covid-19 : « Les blocages en Europe et aux États-Unis n’ont réduit la mortalité due à la Covid-19 que de 0,2 % en moyenne », remettant en question l’efficacité des mesures qui y ont été appliquées.

◆ « Peu de preuves d’effets notables »

Communément appelée « lockdowns », cette politique sanitaire américaine consiste à restreindre les déplacements internes, fermer les écoles et les entreprises et interdire les voyages internationaux : « Les déplacements à l’intérieur du pays, la fermeture des écoles et des entreprises et l’interdiction des voyages internationaux ont été imposés sous une forme ou une autre dans presque tous les pays. »

Dans les travaux intitulés « A Literature Review and Meta-Analysis of the Effects of Lockdowns on COVID-19 Mortality » ou « Revue de la littérature et méta-analyse des effets des blocages sur la mortalité due à la Covid-19 », les chercheurs ont analysé les effets des mesures sur le nombre de décès liés au virus.
Concernant les fermetures obligatoires, ils n’ont trouvé que « peu ou pas de preuves » qu’elles aient eu « un effet notable sur les taux de mortalité de la COVID-19 » en Europe ou aux États-Unis.

L’analyse réalisée en janvier 2022 révèle que ces mesures sanitaires n’ont réduit la mortalité due à la Covid-19 que de 0,2 %, aux États-Unis et en Europe.

◆ Le confinement est-il contre-productif ?

L’étude souligne que les mesures de confinement et de blocage ont souvent limité l’accès des gens à des lieux sûrs tels que les plages, les parcs et les zoos, avec des restrictions strictes de rassemblement en plein air, incluant le port du masque obligatoire à l’extérieur, poussant les populations à se réunir « dans des lieux moins sûrs (en intérieur) ». Les travaux indiquent qu’en isolant une personne contaminée chez elle, il y a un risque « d’infecter les autres membres de la famille avec une charge virale plus élevée, provoquant une maladie plus grave ».

L’analyse des données conclut que les lockdowns ont eu peu ou pas d’effets sur la santé publique, et ont imposé « d’énormes coûts économiques et sociaux là où ils ont été adoptés. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et devraient être rejetées en tant qu’instruments de politique pandémique. »

Si l’efficacité du confinement est discutable, son impact psychologique n’est plus à démontrer. Dans le nouveau dispositif « Mon psy », qui propose à chaque Français le droit à des consultations psychologiques gratuites, Olivier Véran voit une avancée considérable. Une opportunité de panser les plaies des Français malmenés par le confinement ?

 

 Image principale : Adobe Stock

 

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