Beauté No-hygiène power !

Ce courrier fait suite à l’article « No-hygiène : et si nous étions naturellement propres ? » paru dans NEXUS n° 111 (juillet-août 2017).

No hygiène NEXUS 111« No-hygiène : et si nous étions naturellement propres ? », NEXUS n° 111 (juil.-août 2017).

 

22 nov. 2017

enveloppe 25 ans sans savon ni gel douche

Cela fait des années que je lis votre magazine dont les multiples sujets et articles m’ont éclairée sur bien des thèmes. Un sincère merci pour ce travail :o)
Je voulais juste joindre mon témoignage concernant l’un des articles du n° 111 de juillet-août 2017 titré « No-hygiène : et si nous étions naturellement propres ? »… Voilà déjà 25 ans que j’ai cessé d’utiliser du savon ou des gels douche, ce qui a pour conséquence, sans surprise, de n’avoir plus de dessèchement intempestif. Je n’utilise du savon que pour les mains et uniquement selon ce que j’ai fait et touché.
Quant aux cheveux, on constate qu’il faut d’abord ralentir l’emploi du shampoing et passer par une phase normale pendant laquelle les cheveux deviennent lourds (pas gras !) puis les laver au bout d’une dizaine de jours avec très très peu de shampoing. Progressivement les cheveux semblent retrouver un certain équilibre et l’entretien devient rapide, simple et plus naturel.
Si de surcroît on revitalise l’eau de rinçage avec, par exemple, l’emploi du « cleanergizer » (un galet que l’on plonge dans l’eau pendant 3 min et qui rend l’eau « vivante »… on peut le constater en arrosant des plantes avec !), les cheveux retrouvent alors une certaine souplesse.
L’hygiénisme hérité des années 40-50 était utile dans le contexte d’une époque en reconstruction et de comportements un peu trop négligés, mais l’envahissement du secteur « santé, hygiène » par les multinationales de l’aseptisation totale et du « parfum » artificiel partout a formaté des générations entières, de telle sorte que les personnes à qui l’on suggère de tels changements sont souvent bloquées par l’idée d’être sales…
Drôle d’époque que la nôtre où les dépendances en tout genre fragilisent les esprits et produisent des foules de petits et gros bobos dans une atmosphère d’angoisse chronique. Le syndrome du linge blanc, du corps artificiellement parfumé, des peaux glabres, des cheveux lissés et des muscles gonflés fait de nous de bien curieux humains fragiles, peureux, aseptisés.
Merci pour le boulot remarquable de l’équipe de rédaction.

S. Denis (Paris)

 

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