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Vaccination en Israël : le gouvernement accusé de violer le code de Nuremberg

Un cabinet israélien a déposé plainte contre le gouvernement d’Israël auprès de la Cour Pénale Internationale à la Haye, accusé d’avoir violé le code de Nuremberg et de participer à un crime contre l’humanité. La CPI a accusé réception de la plainte, sans toutefois l’avoir encore validée.

◆ Israël : un exemple à suivre pour certains, à fuir pour d’autres

Selon le journal Le Monde le 14 mars 2021, « 40 % de la population a été doublement vaccinée (55 % ayant reçu la première dose) » en Israël. Ce qui semble enviable pour certains, est inacceptable pour d’autres :  une plainte relayée par le site Israel News a été déposée auprès de la Cour Pénale Internationale début mars par les avocats Ruth Makhacholovsky et Aryeh Suchowolski au nom d’un groupement de personnes constitué notamment d’avocats, de médecins et de membres de la société civile. Ces-derniers reprochent au gouvernement de violer le code de Nuremberg et ont choisi « d’exercer leur droit démocratique de ne pas recevoir le traitement médical expérimental (vaccin contre le Coronavirus) » et n’en peuvent plus de subir « des pressions graves et illégales ».

Le code de Nuremberg bafoué selon les plaignants

Au sein de cette plainte, ils rappellent ce qu’est le Code de Nuremberg : « un code d’éthique médicale publié à partir des lois en vertu desquelles des criminels nazis ont été jugés pour avoir mené des expériences médicales horribles pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le procès des médecins connu sous le nom de procès de Nuremberg. » Ils énoncent également le premier principe de ce code qui exige que soient présents « la volonté et le consentement éclairé de la personne pour recevoir un traitement et participer à l’expérience. La personne devrait exercer sa liberté de choix sans l’intervention d’une entité qui exerce la force, la fraude, la tromperie, la menace, la sollicitation ou tout autre type d’obligation ou de coercition. » Principe du consentement souligné également par le professeur d’éthique médicale Emmanuel Hirsch, auteur de L’Éthique au cœur des soins, (Vuibert, 2006) et cité par Le Parisien : « Le cœur du code, c’est la notion du consentement. Pour qu’il y ait consentement il faut qu’il y ait information claire, et loyale : ce qu’on appelle le consentement éclairé. Le code de Nuremberg a une valeur universelle ». Trois autres principes éthiques sont bafoués selon les plaignants : « l’expérience doit être réalisée pour éviter les souffrances ou les blessures physiques (…) l’expérience ne doit pas être menée lorsqu’il y a des raisons de croire qu’un décès ou une blessure est en train de se produire (…) la personne responsable de l’expérience sera disposée à l’arrêter à tout moment s’il y a une raison raisonnable de croire qu’elle entraînera des blessures, une invalidité ou la mort de l’expérimentateur », énumèrent-ils. Or « Le traitement est connu pour causer de nombreux décès, blessures et dommages graves (y compris des incapacités et des paralysies) après la vaccination. Malgré cela, le gouvernement n’a pas ordonné d’enquêter sur cette affaire. Il est intéressant de noter que le ministère de la Santé a ouvertement reconnu que 41% du personnel vacciné, militaire, éducatif et médical souffraient d’effets secondaires graves et potentiellement mortels. Il est également étonnant qu’il n’y ait pas de rapports complets sur le nombre de morts ou de blessés, comme on pourrait s’y attendre dans un tel processus médical ».

◆ Une plainte qui a été reçue par le Tribunal mais non validée

Si la plainte a été annoncée comme ayant été estimée valide par la Cour Pénale Internationale sur certains sites, cette-dernière a en réalité seulement accusé réception de celle-ci. (Voir courrier ci-dessous)

Document trouvé sur le site : https://factandfurious.com/check-the-facts/non-la-cour-penale-internationale-na-pas-accepte-la-plainte-pour-violation-du-code-nuremberg-du-gouvernement-israelien

Selon Libération, il sera compliqué de faire aboutir cette plainte sur l’ouverture d’une enquête : « Autre obstacle formel, et non des moindres : “Israël n’est pas partie au statut de la CPI, elle n’a pas ratifié ce traité et n’est pas membre de cette cour, fait remarquer Catherine Le Bris, chercheuse du CNRS à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Or, la CPI n’est, en principe, compétente que pour des crimes commis sur le territoire d’un État partie ou par un ou des auteurs qui ont la nationalité d’un État partie.” » Et c’est un examen préliminaire de la CPI qui permettra de « déterminer s’il existe une base raisonnable pour ouvrir une enquête ».

◆ Des récriminations d’ordre politique

Pour les plaignants, on est en pleine « expérience médicale génétique chez l’Homme. (…) Lorsque les chefs du ministère de la Santé et le Premier ministre ont introduit le vaccin en Israël et ont commencé à vacciner les résidents israéliens, les vaccins n’étaient pas recommandés » plaident-ils. Selon eux, il est devenu clair  « que le Premier ministre israélien avait signé un accord avec Pfizer (la société de fabrication), duquel il recevrait une énorme quantité de millions de doses de vaccin, en priorité par rapport aux autres pays, et que les israéliens serviraient d ‘”expérimentateurs” pour la société pharmaceutique. Il a été convenu que la société pharmaceutique recevrait d’Israël toutes les informations médicales confidentielles, personnelles à leur insu ou sans leur consentement préalable. » En plus des effets délétères des vaccins énoncés plus haut, ils dénoncent également le manque de transparence de cet accord, le fait que les traitements alternatifs actuellement disponibles « qui se sont avérés efficaces et avec peu d’effets secondaires et non dangereux » ne soient pas présentés aux citoyens israéliens.

◆ Les différentes pressions sur les citoyens mises en lumière

La plainte évoque tout d’abord la pression économique qu’ils subissent, avec les menaces de laisser sans salaire tout travailleur non-vacciné, d’empêcher les personnes immunodéprimées de venir sur leur lieu de travail, ou encore de refuser les allocations chômage aux personnes non-vaccinées. Sans oublier la pression sociale exercée par l’interdiction de l’accès aux loisirs, au divertissement, et aux services de la communauté à quiconque refuserait le vaccin. « Des artistes, leaders d’opinion et représentants publics choisissent de faire de la propagande et, de manière agressive et insultante, proposent même des punitions et des sanctions. (…) Les véhicules équipés de systèmes de sonorisation circulent dans les rues appelant les gens à se faire vacciner ». Ils évoquent aussi les appels agressifs et annonces des compagnies d’assurance maladie, les prises de rendez-vous pour les vaccins sans la volonté de l’assuré, ainsi que les bonus que peuvent avoir les personnes qui acceptent la vaccination : des nuits gratuites à l’hôtel, des jours de vacances offerts par divers directeurs d’entreprises à leurs employés, des réductions dans divers établissements, privés et publics. « Les mesures actuellement utilisées contre les citoyens, y compris une proposition législative contre ceux qui ne sont pas immunisés, contredisent non seulement le Code de Nuremberg, le droit de l’individu à disposer de son corps, mais la législation existante en Israël ». Pour toutes ces raisons, les plaignants exigent notamment d’arrêter immédiatement l’expérience médicale et l’administration de vaccins au public israélien. De stopper toutes les procédures législatives qui violent le principe du consentement éclairé d’une personne pour recevoir le vaccin, notamment en évitant de légiférer sur le passeport vert, ou de donner les noms de ceux qui ne sont pas vaccinés aux autorités locales. « Nous tenons à noter qu’une copie de ce document sera également transmise aux médias du monde entier pour violation du Code de Nuremberg. (…) Et comme dernière remarque, il convient de noter que ce n’est que récemment qu’une décision a été prise au Parlement européen le 27 janvier 2021, ordonnant à toutes les autorités de ne pas exercer de pression ou de sollicitation sur les personnes pour qu’elles prennent le vaccin contre le coronavirus de quelque manière que ce soit. Par conséquent, tout ce qui est bon pour les pays européens avancés l’est également pour Israël » concluent les avocats.


◆ Des droits fondamentaux brimés

Si selon cet article de LCI, il n’est pas justifié de comparer le sort de la population actuel aux détenus et cobayes des camps nazis, notamment « parce qu’à l’heure actuelle, le vaccin contre le Covid-19 n’est pas obligatoire » et parce que les vaccins seraient réalisés sur des personnes consentantes, on peut néanmoins réaliser que sans la vaccination, les droits essentiels en Israël sont fortement réduits. Notamment le droit d’exercer une activité professionnelle.  Si Le Parisien relaie les propos de l’un de leurs spécialistes selon qui « certains personnels soignants ont même refusé d’être vaccinés sans que cela ne pose de problèmes »,  d’après France Inter, « Quatre-vingts employés de l’Hôpital Hadassah, à Jérusalem, médecins, infirmières et administratifs, ont été placés en congé sans solde car ils ont refusé de se faire vacciner. » Et dans Libération, on pouvait lire le 26 février 2020 : « Certaines entreprises ne laissent d’ailleurs pas le choix – c’est la vaccination ou la porte ». Parlons aussi de la mise en place de bracelets électroniques proposés aux voyageurs décrits par Sud Ouest : « Depuis lundi 1er mars 2021, ceux qui arrivent à l’aéroport Ben-Gourion, entre Tel-Aviv et Jérusalem, se voient proposer le  classique  ​confinement de deux semaines en “hotel corona”. Ou, dans le cadre d’un projet pilote, une quatorzaine chez eux, équipés d’un bracelet électronique, habituellement réservé aux détenus. » L’accès à certains lieux comme les salles de sport, bars, cafés est “limité aux détenteurs d’un badge vert alors que environ 40% de la population entièrement vaccinée. Ce permis est octroyé aux personnes ayant reçu deux doses du vaccin ou guéri du Covid-19 », comme énoncé en légende de cette vidéo parue sur la chaîne Youtube du Figaro. Et la réduction ou la suppression des aides sociales en cas de non-vaccination, c’est pour bientôt ?

Certains doivent se réjouir de la situation et espérer que ce genre de méthode devienne contagieuse dans le reste du monde, comme Christophe Barbier, ex-directeur de l’Express qui conseillait dans une vidéo le 10 novembre 2020 d’être « plus malins que brutaux » pour rendre de manière détournée et non officielle le vaccin obligatoire et en mettant de côté socialement les réfractaires au vaccin.

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