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OGM et vaccins : l’efficacité du vaccin AstraZeneca contestée ?

Les variants britanniques, sud-africains, brésiliens et américains sont-ils des effets secondaires des essais cliniques du vaccin AstraZeneca ? Ces variants préoccupants pourraient-ils résulter des essais cliniques d’AstraZeneca/Oxford menés depuis le printemps 2020 ? L’hypothèse est-elle plausible ? Comment en particulier le vaccin OGM de AstraZeneca peut-il accentuer ce risque ? Nexus fait le point dans sa prochaine édition sur cette question politiquement incorrecte soulevée par le journaliste Charles-Maxence Layet et un collectif de lanceurs d’alerte français. Et vous livre en avant-première un premier extrait de cette enquête : le vaccin d’AstraZeneca est-il aussi efficace qu’on le prétend ? 

◆ Des données accessibles incomplètes

Rarement un vaccin a fait l’objet en si peu de temps de tant de controverses. Force est de constater, au-delà des promesses du fabricant, que l’incertitude demeure et que les données disponibles sont, au mieux, très incomplètes. Avant sa mise sur le marché, le vaccin à vecteur viral de AstraZeneca/Oxford à base d’adénovirus de chimpanzé, qui contient des organismes génétiquement modifiés, a d’abord fait l’objet d’une alerte lors de la phase 3 de ses essais cliniques, en septembre 2020. Suite à une maladie « inexpliquée » chez l’un de ses participants, une inflammation de la moelle épinière appelée myélite transverse et souvent déclenchée par des infection virales, retrouvée par la suite chez 2 autres cas, les essais cliniques du vaccin AZD1222 ont été suspendu le 6 septembre, avant de reprendre quelques jours plus tard au Royaume-Uni, puis quelques semaines après en Afrique du Sud, au Brésil et au Japon. Suivi enfin par les États-Unis le 23 octobre. Un mois plus tard, le 23 novembre 2020, nouvelle controverse. Selon des résultats préliminaires annoncés par le fabricant sur 11 636 volontaires, l’efficacité moyenne du vaccin s’élevait à 70 % après deux injections. Moyenne car estimée à seulement 62 % chez ceux ayant reçu deux doses. Et jusqu’à 90 % dans un sous-groupe de 2741 personnes ayant reçu lors de leur première injection la moitié de la dose initialement prévue. Problème, le test réalisé avec la demi-dose est involontaire, la conséquence d’une erreur humaine. « Heureux hasard » d’erreur de dosage permettant d’envisager de réduire les doses et donc le nombre de personnes vaccinables ? Ou sérieuse remise en cause de la rigueur de l’essai clinique d’AstraZeneca ? L’erreur restant suffisamment grossière pour fausser les résultats de l’étude, l’entreprise a promis une étude supplémentaire. Sans clore le débat l’efficacité réelle du vaccin, notamment chez les plus âgés.

◆ Une efficacité douteuse

Deux mois plus tard, le 29 janvier 2021, l’autorisation du vaccin d’AZ/Oxford par l’Agence européenne du médicament (EMA), en plein vaudeville euro-britannique sur la livraison des doses de vaccins, s’accompagne d’une nouvelle controverse. Là où l’EMA indique dans son avis qu’« il n’y a pas encore assez de résultats chez les participants plus âgés (plus de 55 ans) pour fournir un chiffre sur la façon dont le vaccin fonctionnera dans ce groupe. Toutefois, une protection est attendue, étant donné qu’une réponse immunitaire est observée dans cette tranche d’âge et sur la base de l’expérience acquise avec d’autres vaccins ; comme il existe des informations fiables sur la sécurité dans cette population, les experts scientifiques de l’EMA ont estimé que le vaccin peut être utilisé chez les personnes âgées », l’autorité allemande des vaccins, elle, a carrément déconseillé les injections de AZD1222 chez les plus de 65 ans, jugeant qu’il n’y avait « pas assez de données ». D’autres pays comme l’Autriche, le Danemark, la Pologne, la Suède et la France ont suivi. L’Espagne, la Belgique, la Roumanie et l’Italie recommandent d’utiliser un autre vaccin pour les plus de 55 ans. Et le ministère de la santé espagnol d’indiquer, le 5 février, « la commission de la santé publique, lors d’une réunion vendredi et à la suite de preuves scientifiques, a approuvé la fixation à 55 ans l’âge maximum pour la vaccination avec vaccin AstraZeneca ». L’autorité suisse, le 2 février, a décidé que « les données actuellement disponibles ne permettent pas encore de conclure à un rapport bénéfices-risques positif pour le vaccin contre le coronavirus d’AstraZeneca », doutant de l’efficacité déjà modérée (62%) de ce vaccin et exigeant des données supplémentaires. Notamment  des données sur l’efficacité « issues d’une étude de phase III qui est actuellement menée en Amérique du Nord et du Sud. » Enfin, nouveau coup de théâtre, la décision des autorités sanitaires de l’Afrique du Sud, le 7 février, de suspendre son programme de vaccination contre le Covid-19 du fait de son efficacité limitée face au variant sud-africain. Selon les premiers résultats d’une étude faite sur 1765 personnes d’âge moyen de 31 ans, le vaccin n’est efficace qu’à seulement 22% contre les formes modérées du variant sud-africain et aucun résultat n’est encore disponible sur son efficacité contre les formes graves. Un million de vaccins AZ/Oxford fabriqués par Serum Institute of India était prévu et destiné aux soignants.

 

Charles-Maxence Layet

 

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