énergie Magrav de Keshe : la prudence est de mise

Ces courriers font suite à l’article « Nous avons testé le Magrav de Keshe » paru dans le n° 108 (janv.-févr. 2017), rubrique « En bref ».
Écrivez-nous à cette adresse : magazine@nexus.fr, nous répondons à chacun de vos messages ! Ces échanges sont ensuite publiés, avec votre accord, dans notre magazine et sur le site.

Magrav de Keshe - Nexus 108
« Nous avons testé le Magrav de Keshe », NEXUS n° 108 (janv.-févr. 2017).

Mai 2017

enveloppe Pas sûr que ce soit une arnaque

Fidèle lecteur de NEXUS depuis quasiment le début de sa publication en France, je tiens d’abord à féliciter l’ensemble de la rédaction pour la qualité de sa présentation et la rigueur de ses articles. Dans le courrier du n° 109, M. D. Serale semble mettre en doute la validité du Magrav et l’honnêteté de son concepteur, Mehran Keshe. Depuis de nombreuses années, je suis très intéressé par la physique quantique et ses implications, notamment dans le domaine de la santé. Par ailleurs, depuis plus d’un an, j’ai étudié l’approche théorique et les applications de la technologie de Keshe (cf. ses trois ouvrages) qui sont relativement simples dans leurs principes. J’ai commencé à expérimenter les outils de soin, mais je n’ai pas encore fabriqué intégralement le Magrav par manque de temps.
D. Serale conteste fortement cette technologie et je respecte sa vision des choses. Cependant, son argumentation s’appuie sur sa propre interprétation des données issues du site http://magrav.li et sur les réflexions de Jean-Pierre Petit trouvées sur l’un des sites de ce dernier : « L’honorable monsieur Keshe ».
D. Serale critique le manque de clarté et l’aspect confus des explications données sur le site « magrav.li ». Pour vérifier ses dires, je suis allé sur ce site dont les explications sont tout à fait claires à condition de les lire posément. Je ne suis pas électricien, mais j’ai parfaitement compris les données concernant les branchements du Magrav à la prise de courant. Ce qui a dû dérouter D. Serale, c’est que la prise de courant n’est pas française, mais canadienne, me semble-t-il, donc aux normes de l’Amérique du Nord. Par ailleurs, le tutoriel est parfaitement clair du début à la fin.
Autre point à préciser : les explications données sur le site (notamment les conditions de garantie) concernent les Magrav qui sont commercialisés par la fondation Keshe et qui sont vendus actuellement pour environ 500 € et non pas 5 000 €, comme c’est indiqué sur le site de J.-P. Petit (c’était le cas en 2012). Il faut d’ailleurs savoir que les Magrav commercialisés constituent une minorité par rapport à la multitude de ceux construits par les expérimentateurs privés.
Ce que ne semblent pas comprendre D. Serale, ni d’ailleurs J.-P. Petit (du moins à l’époque où il a dénoncé les travaux de Keshe, en 2012), c’est l’importance de l’état d’esprit de celui qui élabore les outils de Keshe (outils de soins, Magrav, etc.), mais aussi l’importance de l’intention qu’il met dans cette élaboration. Il serait évidemment trop long de développer ce point, mais on peut le mettre en parallèle avec une loi de la physique quantique, à savoir l’influence de l’expérimentateur sur le résultat de son expérience.
Il est vrai que beaucoup de personnes n’ont pas encore compris la pensée et l’approche de Keshe qui sortent du cadre de nos connaissances actuelles en physique, d’où l’incompréhension qui en résulte souvent. Et la pensée de Keshe associe science et spiritualité, notion rejetée par les rationalistes purs et durs. Si les travaux et instruments de Keshe constituaient une arnaque, pourquoi livrerait-il gratuitement à tout le monde les résultats de tous ses travaux ? Pourquoi perdrait-il son temps à les enseigner des heures et des heures durant (cf. ses 190 vidéos ou même plus, chacune durant entre 2 et 4 heures) ? Pourquoi dans le monde y a-t-il maintenant plusieurs milliers d’amateurs qui construisent et expérimentent les outils de Keshe (cf. le Canada, l’Allemagne, l’Italie, l’Indonésie, des pays de l’Est, etc.) et, selon les nombreux témoignages, avec succès (cf. aussi les différents sites français, allemands, italiens, canadiens) ? Toutes ces personnes seraient-elles naïves ? L’hypothèse de l’arnaque pour extorquer des fonds me semble difficilement soutenable, même si différents outils sont en vente. En effet, tous ces outils peuvent être fabriqués par n’importe qui avec du matériel courant (du fil de cuivre, une source de chaleur, de la soude, entre autres) disponible dans tous les magasins de bricolage. De plus, la fabrication des Magrav ne présente aucun danger contrairement à ce qui est évoqué dans le n° 108 de NEXUS, hormis la manipulation de la soude avec de l’eau chaude si l’on ne prend pas la précaution élémentaire de porter des lunettes de protection, un masque, des gants et d’agir dans un local ventilé.
En définitive, il est de la liberté et de la responsabilité de chacun d’adhérer ou non aux thèses et travaux de Keshe après les avoir passés au crible de son discernement.
Bien à vous.

Dr Hervé Staub

P.-S. : Je suis médecin, auteur de plusieurs ouvrages et conférencier.

Réponse de NEXUS

Cher lecteur, Notre travail est de vérifier les résultats revendiqués. Nous n’avons pas pu les constater, notamment auprès de M. Keshe, qui refuse tout contact avec nous. Impossible également de retrouver la trace de sa société dont la vente lui aurait procuré les subsides nécessaires au lancement de sa fondation… ni quelles étaient les personnes, ambassadeurs africains censés avoir reçu un Magrav. Les personnes possédant un Magrav n’ont pu non plus nous permettre de vérifier aucun des résultats dont Keshe se prévaut. Aurions-nous dû passer tout ceci sous silence ? Quant à ses procédés intéressant la santé, là aussi, nos retours sont loin des effets clamés sur le Web… et en la matière, l’effet placebo représentant 30 % de succès. J’espère que vous comprenez ce point de vue, sans lequel nos informations n’auraient plus aucun intérêt. De simples déclarations ne suffisent pas. Nous n’hésiterons pas à publier le témoignage de l’un des nombreux expérimentateurs satisfaits, lesquels s’expriment anonymement sur Internet, lorsqu’il nous permettra de vérifier de visu, pour nos lecteurs, ses résultats. Mais aucun ne nous a répondu à cette heure. Embêtant, non ?
Bien cordialement

David Dennery

Avril 2017

enveloppe

 Éviter les erreurs de branchement !

Bonjour,
Je réagis à l’article « Nous avons testé le Magrav de Keshe » [n° 108]. J’avais entendu parler de cela lors d’une discussion à bâtons rompus dans une réunion festive. Une personne avait lu quelque chose sur la façon de bénéficier d’énergie « gratuite » à la maison, mais ne se souvenait pas exactement du nom du « procédé », elle m’a parlé de « margrave ». J’ai fait une petite recherche sur Internet qui n’a pas abouti.
Puis, quelques semaines après, j’ai lu 2 articles dans votre revue qui m’ont rappelé cette conversation : c’est donc le MAGRAV de Keshe. Très curieux d’en savoir plus, mis en confiance puisque lu dans votre revue, j’ai complété ma recherche sur Internet, je suis tombé sur un site : Magrav Project sur lequel un « manuel d’utilisation » est joint .
Dès les premières pages de ce « manuel » est indiqué le premier geste à faire avant toute chose : sonder chaque fiche femelle de la prise électrique afin de repérer le neutre et la phase. Quelques explications techniques peu claires plus loin, il est écrit : « Branchez correctement la fiche mâle du générateur plasmique dans la prise électrique de façon à ce que les fiches mâle du générateur et femelle de la prise électrique correspondent. »
Il n’y a donc aucune correspondance entre le fait de repérer la phase et le neutre, et celui de brancher le générateur ; de plus, les schémas ne correspondent pas aux explications données. Ce qui n’empêche pas le rédacteur de mettre en garde le lecteur contre toute erreur de branchement (sous peine « d’appareil inopérant » et « d’annuler la protection offerte par la garantie du manufacturier »).
Le sens de branchement d’un appareil électrique sur une prise de courant ne demande jamais autant d’explications préliminaires, et surtout n’a aucun impact sur le fonctionnement et la garantie du fabricant ! Ces explications jettent donc un sacré doute sur l’efficacité du procédé. Il me paraît très probable que l’on a affaire à une vaste arnaque pour extorquer des fonds.
Par ailleurs, ma navigation m’a fait tomber sur le site de Jean-Pierre Petit  : « L’honorable monsieur Keshe » [1er août 2012]. Le coup de gueule de M. Petit me semble assez instructif sur les méthodes de communication utilisées. À lire absolument, si vous ne l’avez déjà fait !
Je suis d’accord avec votre conclusion de recommander fermement à tous les lecteurs de s’abstenir de faire des tests, et sur la prudence qui reste de mise. Bien à vous.”

D. Serale

enveloppe Un produit potentiellement dangereux

Bonjour,
Je viens de lire effaré le compte rendu de votre test sur le Magrav. Ainsi, non seulement le gain n’est pas prouvé mais, en plus, l’inventeur et le fabricant mettent sur le marché un produit potentiellement très dangereux ! ! ? Si l’État met son nez là-dedans pour tout verrouiller, ils l’auront bien cherché. Dans l’absolu et en l’absence de toute explication sûre sur la théorie de ce machin (à condition qu’il fonctionne), comment ne pas imaginer par exemple, en exagérant à peine, qu’on puisse faire péter la baraque, voire le quartier ? C’est ahurissant ! !