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OGM et vaccins : en quoi le vaccin AstraZeneca, et les autres autres vaccins OGM à vecteur viraux, augmentent le risque de variant ?

Les variants britanniques, sud-africains, brésiliens et américains sont-ils des effets secondaires des essais cliniques du vaccin AstraZeneca ? Ces variants préoccupants pourraient-ils résulter des essais cliniques d’AstraZeneca/Oxford menés depuis le printemps 2020 ? L’hypothèse est-elle plausible ? Nexus fait le point dans sa prochaine édition sur cette question politiquement incorrecte soulevée par le journaliste Charles-Maxence Layet et un collectif de lanceur d’alerte français. Et vous livre en avant-première un second extrait de cette enquête : comment le vaccin OGM de AstraZeneca peut-il accentuer le risque de variant ? 

◆ Des vaccins à vecteur viral

En quoi le vaccin d’AstraZeneca serait-il plus propice à l’émergence de variants que d’autres vaccins ? Notamment par rapport aux vaccins ARN déjà autorisés de Pfizer/Biontech ou Moderna ? Le vaccin AZ/Oxford est basé sur la technologie dite à vecteur viral. Cette technologie reposant sur des organismes génétiquement modifiés combine les gènes de deux virus distincts. Un premier virus sert de vecteur dans lequel on insère du matériel génétique d’un deuxième virus : celui de la protéine de pointe S du virus du SARS-CoV-2. Le vecteur viral, c’est la stratégie du cheval de Troie : on utilise un virus génétiquement modifié pour infecter des cellules et introduire dans celles-ci un gène du deuxième virus, ici un gène de la protéine Spike du SARS-CoV-2, pour leur faire produire l’antigène qui permettra ensuite d’habituer – de programmer en quelque sorte – le système immunitaire à reconnaître ce gène et donc à le combattre en générant les antigènes voulus en présence du véritable virus SARS-CoV-2.

Parmi les plus de deux cent projets de vaccins antiCovid en cours de développement clinique et pré-clinique, il existe à ce jour 14 projets de vaccin à vecteur viral, d’après le site d’information suisse Infovac, dont seulement 4 ont atteint la phase 3 des essais cliniques. Ce sont les plus connus : le vaccin AZD122 de AZ/Oxford déjà autorisé ; le vaccin Ad5-nCoV du chinois CanSino Biologics, encore expérimental, mais utilisé depuis le mois de juin 2020 sur des militaires chinois ; le vaccin russe Gam-COVID-Vac « Spoutnik V », déjà autorisé et utilisé en Russie, en Argentine et en Hongrie ; et celui de Janssen/Johnson & Johnson, le Ad26.COV2.S dont l’Agence européenne des médicaments a commencé l’évaluation. Tous ciblent la protéine Spike du SARS-CoV-2 mais seuls les trois derniers utilisent des adénovirus humains, des virus du rhume humain rendus incapables de se répliquer. Le vaccin AZ/Oxford a, lui, la particularité d’utiliser un adénovirus de chimpanzé en guise de vecteur viral.

Cette approche recombinante, qui bricole des « chimères OGM », c’est à dire des organismes viraux qui n’existaient pas auparavant, est instable, donc propice à se mélanger plus facilement à d’autres séquences génétiques virales. Elle laisse aussi des traces, des résidus de code génétique dans nos tissus. Elle peut aussi parfois intégrer le génome de l’organisme infecté. Comme le rappellent deux chercheurs d’une unité INSERM/CNRS en 2016 : « Les vecteurs adéno-associés recombinants (AAVr) sont des outils particulièrement efficaces pour le transfert de gènes in vivo. […] Les AAVr sont capables de persister à long terme dans les tissus transduits, sous une forme transcriptionnellement active et majoritairement extra-chromosomique (ou épisomale). […] plusieurs études ont montré qu’une fraction non négligeable du génome AAVr pouvait également s’intégrer de façon non spécifique dans le génome de la cellule hôte, soulevant ainsi la possibilité d’évènements de mutagenèse insertionnelle. »

◆ L’effet mosaïque des virus recombinants

Cette « mutagénèse insertionnelle » et le potentiel explosif de ces cocktails génétiques, réaction inflammatoire et réponse auto-immune incluses, sont les grands risques pointés par le Dr Christian Velot, généticien moléculaire à l’université Paris-Saclay et président du conseil scientifique du Criigen, dans sa note d’expertise sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM, diffusée en septembre 2020. Le risque d’apparition de virus recombinant « est encore plus grand dans le cas du recours à des virus génétiquement modifiés car ceux-ci apportent non seulement l’ADN ou l’ARN viral d’intérêt mais également une partie de leur propre génome, explique le chercheur de Saclay. « Il résulte de ces recombinaisons, entre matériels génétiques viraux, des virus dits “recombinants” dont le ou les gène(s) qui a (ont) été le site de ces échanges sont dits « mosaïques », c’est-à-dire constitués en partie de séquences provenant du virus 1 et de séquences provenant du virus 2. […] Dans un certain nombre de cas, ces virus recombinants sont beaucoup plus virulents que les virus d’origine et peuvent donc provoquer des viroses aggravées. »

« Un exemple très médiatisé de virus recombinant pouvant provoquer des viroses aggravées chez l’humain est celui du virus H1N1 de 2009, recombinant entre trois souches de virus de la grippe : une souche porcine, une souche humaine et une souche aviaire. Bien sûr, ce phénomène ne peut se produire que si du matériel génétique provenant d’au moins deux virus se retrouve dans les mêmes cellules, » complète Christian Velot, qui poursuit. « Outre les risques d’apparition de virus recombinants et de mutagenèse insertionnelle (surtout lorsque le matériel génétique délivré est de l’ADN), les vecteurs viraux étant eux- mêmes immunogènes, ils peuvent engendrer d’importants effets d’immunotoxicité. » Et de conclure : « Les dangers liés aux caractéristiques des vecteurs viraux génétiquement modifiés ou à leur éventuelle dispersion ou dissémination doivent être traités dans le cadre d’une évaluation des risques environnementaux extrêmement contraignante. »

 

Charles-Maxence Layet


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