Santé

Autisme : Wakefield persiste et signe

En mai 2010, à l’issue de six ans et demi de procès, la gastro-entérologue anglais Andrew Wakefield était condamné officiellement pour avoir entrepris des recherches sans respect de l’éthique. En réalité, ses travaux avaient établi le lien entre le vaccin ROR et l’autisme. Aujourd’hui, il témoigne dans un livre. Et le ROR court toujours.

Une indifférence glaciale. Tel pourrait être le titre en français, en espérant qu’il soit traduit un jour, du livre d’Andrew Wakefield, Callous Disregard, paru en mai 2010. L’indifférence en question, c’est celle des médecins envers la souffrance des enfants atteints d’autisme et de leurs parents, médecins en place accrochés à leurs institutions et leurs sacro-saints programmes de vaccination.

Le contenu scientifique de ce livre est irréprochable et il est aussi écrit avec le cœur. En témoignent, dès les premières pages, le récit d’une mère d’enfant autiste et, plus loin, la relation tragique et poétique d’un terrible événement : une maman sautant d’un viaduc, son enfant autiste dans les bras. Andrew Wakefield est un médecin qui écoute les parents, et va jusqu’à oser écrire que l’instinct maternel a davantage prouvé sa justesse dans le passé que les opinions scientifiques, souvent fragiles. Il englobe dans sa compassion les souffrances physiques et psychologiques de ses patients. Comment en est-il arrivé à être traîné en justice, puis exclu de l’ordre des médecins ? Revenons quelques années en arrière (…).

Article paru dans le numéro 72 de Nexus (janvier – février 2011).

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